M. Laurent JOFFRIN éditorialise ce lundi dans Libération sur le sujet people de tous les dîners en ville parisiens : " la rupture", celle de Sarkozy ......... et de Cécilia.
Il s' emploie à donner des leçons, au nom des principes déontologiques que devraient suivre tout média, tout journaliste digne de ce nom pour préserver sa nécessaire crédibilité, la sienne comme celle de son média, à ces sites internet qui propagent des " non- informations", les exploitent de façon hypocrite et surtout ne s' excusent, ni ne corrigent, ni n'informent leurs lecteurs de la fausseté de la " nouvelle" qu'ils ont propagée et présentée comme une vérité. ( lire ci dessous les extraits de Libération ).
J' attends, comme beaucoup d' autres, à Roubaix et dans le Nord Pas de Calais, que les calomnies propagées dans son journal, en quatrième de couverture par Judith Perrignon fasse l' objet d' un démenti, maintenant que même les sites internet d' extrème droite, les plus virulents dévoilent la supercherie et la manipulation ( Voir l' article sur ce blog " Quand les loups s' entredévorent " ), d' une opération fondamentalement islamophobe et raciste.
La crédibilité revendiquée par M. Joffrin ne vaut que si cette exigence est absolue dans son application. Soyons donc patients et ne désespérons pas de Libé, puisque, là, au moins ils ont fait les écoles de journalisme, sont éduqués et formés et qu' ils ont bien évidemment entendu parler de ce principe. Ils rectifieront sans nul doute cet abus de presse. Qui se veut Chevalier Blanc nettoie d' abord son armure !
"l'annonce annoncée par la rumeur n'a pas eu lieu. Peut-être y aura-t-il séparation et donc annonce, cette semaine ou plus tard. Mais peut-être pas. En tout cas, la rumeur reproduite sur le Net était fausse. Le reste, ce sont spéculations, raisonnements et ratiocinations. D'où l'abstention de la plupart des journaux, qui doivent préserver autant que possible une crédibilité qu'on leur conteste en permanence. Les sites qui ont propagé la fausse nouvelle se sont-ils excusés? Ont-il corrigé leur erreur? Ou même apporté une précision quant à la date de l'annonce ou sur la raison pour laquelle, finalement, le fait prévu n'a pas eu lieu? En aucune manière. Certes l'information était diffusée au conditionnel. Certes, certaines rumeurs sont tellement insistantes qu'elles deviennent des faits d'opinion avant même d'avoir été confirmées ou infirmées. Mais au sait aussi que le conditionnel, dans les journaux, est avant tout une hypocrisie : si l'on est sûr de son coup, on parle à l'indicatif ; et si l'on n'en est pas sûr, on ne publie pas. Quant à l'utilisation des rumeurs, elle suppose un luxe de précautions qui, manifestement, n'ont pas été prises.
C'est tout le problème posé par l'info qui circule sans aucune régulation sur le Net : elle nous fait régresser au XIXe siècle, avant le vote d'une loi sur la presse qui nous régit toujours et qui a marqué une immense avancée dans le domaine de la liberté de l'information. Cette loi stipule que la presse est libre sauf à répondre de l'abus de cette liberté. Un principe élémentaire dont beaucoup, sur le Net, se sont allègrement affranchis. Si tant est qu'ils en ont entendu parler..."