21 novembre 2007
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Ce mercredi " Maman est folle " sur France 3 à 20 H 55
Sylvie jeune mère de famille habite Calais. Un jour, elle tombe en panne sur une route déserte, avec ses enfants. Un homme, Jallal l'aide. Quelque jours plus tard, Sylvie retrouve cet homme sans l'avoir cherché. Il est au centre d'un rassemblement de réfugiés qui viennent panser leurs plaies. Sylvie prend brutalement conscience de la réalité de ces ombres que chacun nie. Elle commence à s'investir auprès des bénévoles. Qui paniquent un peu, puisque désormais, l'hospitalité auprès des migrants est considérée comme criminelle. Et Sylvie va apprendre à ses dépens et à ceux de sa famille, que rester un être humain conscient des malheurs du monde n'et pas forcément bien perçu par le reste de la société.
Jean Pierre Ameris a eu l'idée de ce film en 2002, au moment de la fermeture du centre de Sangatte. Un certain nombre de bénévoles de Calais sont mis en examen pour avoir aidé des migrants. Le réalisateur révolté en parle avec un auteur, Olivier Adam qui a déjà longuement renconté des adolescents, lycéens à Calais sur cette question de l'immigration et envisage d'en faire un livre.
Jean Pierre Ameris part plusieurs mois à Calais et s'engage auprès d'une association de bénévoles.
Olivier Adam écrit un récit sombre, dur " A l'abri de rien", un des gros succés de librairie de cet automne et qui était sur la liste des candidats au prix Goncourt.
Jean Pierre Ameris, en revenant de son périple calaisien en reprend la trame, mais avec un côté candide.
C'et un film qui aurait dû voir le jour au cinéma et que le grand écran a rejeté. Trop engagé, trop triste, trop génant. Un film qui s'émeut de la criminalisation des bénévoles qui aident ces migrants à se sentir encore des hommes
Ce film a été quatre fois récompensé au Festival de la Fiction de La Rochelle en septembre dernier et Prix du Public au Festival International Tout écran de Genève au début du mois.
Contact et information: A Petits PAS Tel : 03.21.41.70.07. Courriel : apetitspas@free.fr
Sylvie jeune mère de famille habite Calais. Un jour, elle tombe en panne sur une route déserte, avec ses enfants. Un homme, Jallal l'aide. Quelque jours plus tard, Sylvie retrouve cet homme sans l'avoir cherché. Il est au centre d'un rassemblement de réfugiés qui viennent panser leurs plaies. Sylvie prend brutalement conscience de la réalité de ces ombres que chacun nie. Elle commence à s'investir auprès des bénévoles. Qui paniquent un peu, puisque désormais, l'hospitalité auprès des migrants est considérée comme criminelle. Et Sylvie va apprendre à ses dépens et à ceux de sa famille, que rester un être humain conscient des malheurs du monde n'et pas forcément bien perçu par le reste de la société.
Jean Pierre Ameris a eu l'idée de ce film en 2002, au moment de la fermeture du centre de Sangatte. Un certain nombre de bénévoles de Calais sont mis en examen pour avoir aidé des migrants. Le réalisateur révolté en parle avec un auteur, Olivier Adam qui a déjà longuement renconté des adolescents, lycéens à Calais sur cette question de l'immigration et envisage d'en faire un livre.
Jean Pierre Ameris part plusieurs mois à Calais et s'engage auprès d'une association de bénévoles.
Olivier Adam écrit un récit sombre, dur " A l'abri de rien", un des gros succés de librairie de cet automne et qui était sur la liste des candidats au prix Goncourt.
Jean Pierre Ameris, en revenant de son périple calaisien en reprend la trame, mais avec un côté candide.
C'et un film qui aurait dû voir le jour au cinéma et que le grand écran a rejeté. Trop engagé, trop triste, trop génant. Un film qui s'émeut de la criminalisation des bénévoles qui aident ces migrants à se sentir encore des hommes
Ce film a été quatre fois récompensé au Festival de la Fiction de La Rochelle en septembre dernier et Prix du Public au Festival International Tout écran de Genève au début du mois.
Contact et information: A Petits PAS Tel : 03.21.41.70.07. Courriel : apetitspas@free.fr