Ci dessous le texte que je demande à La Voix du Nord de publier en réponse aux propos outranciers de F. VERCAEMER dans l' article de La Voix du Nord relatif à son bilan de mandat.
Assurémment il doit craindre la concurrence de Alain Vantroys, que je soutiens, qui est le seul candidat crédible susceptible de rassembler l' électorat Ecologiste et de Gauche :
" Votre plus grand regret ?
Le Parc de la Marque, qui est en sommeil. On n’a vraiment pas été aidés par l’Espace naturel métropolitain, qui a privilégié le parc de la Deûle. En quatre ans, il n’y a rien qui a bougé. La parole du président (Slimane Tir, NDLR) n’a pas été tenue " ( V.D.N du 1/1/2007 ).
Au bout de cinq ans, à peine d’existence de l’ Espace Naturel Métropolitain, l' idée du Parc de la Marque a pris une réelle consistance.
Second site de la métropole en importance tant par la surperficie que par les moyens humains mis en place. Second, derrière le Parc de la Deûle entrepris voici… douze ans avec des apports fonciers importants des communes, de l’ Etat, de la Région et du Département du Nord.
Dès les premières années, l’ Espace Naturel Métropolitain a pu se concrétiser là où une maîtrise foncière existait déjà… ce n’était le cas que sur de trop rares communes au premier rang desquelles on trouve par exemple, Villeneuve d’ Ascq, Willems et Sainghin en Mélantois.
La ville d’ Hem, en dépit du bon sens, a proposé dans son Plan Local d' Urbanisme, de rendre constructibles des zones inondables et n’a rien apporté dans la corbeille de ce premier mariage. Elle ne proposait que des sites privés, dévolus à la chasse ou à l’agriculture. Un potentiel à long terme qui suppose des procédures d' expropriation qu' elle même ne veut pas engager ! Rien d’opérationnel rapidement. La coulée verte qui doit emprunter l' ancienne voie ferrée et relier le Val de Marque au Canal de Roubaix est gravement compromise par les choix de la ville dans sa partie hémoise.
Nous attendons toujours qu 'elle clarifie ses positions sur la partie hémoise de la friche Meillassoux, à proximité de la mairie, que j'ai fait racheter par la communauté urbaine.
Je regrette que F VERCAEMER dissimule son inertie en rejettant la responsabilité sur d' autres. Contrairement à ses affirmations, le Parc du Val de Marque avance dans les secteurs où les villes sont motivées et font de véritables efforts.
Les 17 communes du Val de Marque qui ont rejoint l’ Espace Naturel Métropolitain souhaitaient avant tout que la stratégie locale de l’ ENM respecte l’existant, valorise un paysage rural encore présent, s’évertue à créer des liens.
Ce qui a été fait, au fur et à mesure que la communauté urbaine obtenait la propriété des sols.
Aujourd’hui, l’ Espace Naturel Lille Métropole gère en direct plus de 350 hectares sur le Val de Marque. Les trois quarts ont fait l’objet de réhabilitations écologiques majeures : le lac du héron et le parc urbain à Villeneuve d’ Ascq, les 6 Bonniers à Willems, les bords de la Marque sur la totalité de son cours, les étangs de Sainghin en Weppes... Ces derniers mois, ce sont les vastes marais de Fretin (plus de 30 ha) qui ont rénovés. Une étude approfondie a été lancée sur la Butte de Baisieux.
Un premier grand axe, protégé des automobiles, de promenade pédestre et cycliste, se crée le long de la Marque. Il comptera plus de 15 km aménagés dans les communes de la Vallée. Les dix premiers kilomètres sont en voie d’achèvement avec la mise en place des passerelles nécessaires en 2008.
Le Conseil Général du Nord a confié à l’ Espace Naturel Lille Métropole la gestion de plus de 250 km de chemins de randonnée sur la métropole dont plus d’une centaine concerne le Val de Marque. Parmi ces derniers, un premier programme de réhabilitation portant sur 65 kilomètres a été entamé en 2007.
L’ouverture du Musée de Plein Air en 2007, véritable outil de développement d’un tourisme culturel, est un élément structurant d’une nouvelle image du Val de Marque tournée vers la valorisation de son patrimoine naturel et rural. Il s' ajoute au réseau de fermes du Val de Marque proposant des services aux promeneurs qui a été inauguré en 2006.
Aujourd’hui, une trentaine de techniciens interviennent régulièrement sur cet ensemble vert exceptionnel que constitue le Val de Marque. Ils entretiennent la Marque et les centaines d’hectares aménagés.
Quatre écogardes assurent sur l’ensemble de ce territoire une animation « nature », en plus de leurs missions de sécurité et de génie écologique. Ils ont accueillis, cette année, près de 2 000 promeneurs au cours de la quarantaine d’animations qu’ils ont proposée.
En terme de budget, ce sont plus de quatre millions d’euros qui ont été investis au cours de ces cinq dernières années dans la mise en place et les réalisations de l' Espace Naturel Métropolitain sur le Val de Marque.
Slimane TIR
Vice Président Chargé de l' E.N.M