5 janvier 2008
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José Bové et ses compagnons racontent au jour le jour leur action, entamée le 3 janvier, pour la signature de la clause de sauvegarde :
" Hier, c'était le début officiel de la grève de la faim. Les gens se sont rassemblés sous la Tour Eiffel, ils venaient des quatre coins de la France.
De là, on a entamé une marche vers le ministère de l'Environnement. On a installé devant, symboliquement, un piquet de vigilance où des militants se relaieront tous les jours. Ensuite, on a demandé à être reçus.
Vers midi a donc eu lieu notre premier contact officiel avec le ministère. On a fait part de notre détermination, et on leur a dit que le mouvement ne s'arrêtera pas tant que la clause de sauvegarde n'aura pas été signée.
Après, on est partis, en direction de la rue de la Banque. Un cortège de 200 personnes environ a traversé Paris.
Comme on travaille depuis des années avec beaucoup d'associations, les gens du DAL nous ont proposés de nous accueillir dans leurs locaux, au Ministère de la crise du logement.
C'est un beau symbole, des gens qui luttent pour le droit de vivre dans un logement digne qui accueillent ceux qui luttent pour une alimentation saine, sans OGM.
On s'est installés pour la première nuit. "
" Hier, c'était le début officiel de la grève de la faim. Les gens se sont rassemblés sous la Tour Eiffel, ils venaient des quatre coins de la France.
De là, on a entamé une marche vers le ministère de l'Environnement. On a installé devant, symboliquement, un piquet de vigilance où des militants se relaieront tous les jours. Ensuite, on a demandé à être reçus.
Vers midi a donc eu lieu notre premier contact officiel avec le ministère. On a fait part de notre détermination, et on leur a dit que le mouvement ne s'arrêtera pas tant que la clause de sauvegarde n'aura pas été signée.
Après, on est partis, en direction de la rue de la Banque. Un cortège de 200 personnes environ a traversé Paris.
Comme on travaille depuis des années avec beaucoup d'associations, les gens du DAL nous ont proposés de nous accueillir dans leurs locaux, au Ministère de la crise du logement.
C'est un beau symbole, des gens qui luttent pour le droit de vivre dans un logement digne qui accueillent ceux qui luttent pour une alimentation saine, sans OGM.
On s'est installés pour la première nuit. "