27 janvier 2008
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Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, a estimé vendredi que l'affaire du trader de la Société Générale mis en cause dans une gigantesque "fraude" montrait "qu'on
arrive au bout d'une logique d'un capitalisme financier qui finit par marcher sur la tête".
"La logique de la mondialisation financière est potentiellement dangereuse, car elle désincarne les enjeux", a-t-elle déclaré à l'AFP.
C'est "la même chose quand on dit que l'objectif est la croissance économique pour la croissance économique", ajoute Cécile Duflot, qui juge que ce n'est "pas anedoctique" que cet événement arrive au moment de la remise du rapport Attali,"fondamentalement anti-écologique par essence".
"Dans ce genre de moment, on a toujours envie de dire que c'est une faiblesse humaine, une erreur humaine, comme pour les accidents nucléaires. On hésite à mettre en cause le système qui a permis cela et le sens de ces transactions, leur utilité sociale".
La leader écologiste s'interroge sur le "sens de la machine financière et sa fragilité", "sur le mode de fonctionnement de notre système aujourd'hui et la globalisation", avant de plaider pour "un autre modèle de développement, de fonctionnement à l'échelle de la planète".
arrive au bout d'une logique d'un capitalisme financier qui finit par marcher sur la tête".
"La logique de la mondialisation financière est potentiellement dangereuse, car elle désincarne les enjeux", a-t-elle déclaré à l'AFP.
C'est "la même chose quand on dit que l'objectif est la croissance économique pour la croissance économique", ajoute Cécile Duflot, qui juge que ce n'est "pas anedoctique" que cet événement arrive au moment de la remise du rapport Attali,"fondamentalement anti-écologique par essence".
"Dans ce genre de moment, on a toujours envie de dire que c'est une faiblesse humaine, une erreur humaine, comme pour les accidents nucléaires. On hésite à mettre en cause le système qui a permis cela et le sens de ces transactions, leur utilité sociale".
La leader écologiste s'interroge sur le "sens de la machine financière et sa fragilité", "sur le mode de fonctionnement de notre système aujourd'hui et la globalisation", avant de plaider pour "un autre modèle de développement, de fonctionnement à l'échelle de la planète".