24 mars 2008
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14:58
Article paru dans
la Voix du Nord du 17 novembre 2007
Texte de l'article :
la Voix du Nord du 17 novembre 2007
Texte de l'article :
Ou en sont les communistes roubaisiens ? Pour résumer, et à ce jour :
1) ils ne veulent pas suivre le maire socialiste car il va s'allier avec « le Mo-Dem, donc la droite » ;
2) du coup, ils en appellent à un grand rassemblement de toute la gauche, mais les discussions ne font que commencer ; 3) les électeurs socialistes eux-mêmes sont appelés à la désobéissance pour se rallier à cette hypothétique future liste d'union.
On en parle de plus en plus, la section locale du parti communiste le confirme : « Le maire de Roubaix nous a annoncé son alliance claire avec le MoDem de M. Verspieren, sans toutefois rejeter le PC, explique Fabrice Belin, actuel adjoint de René Vandierendonck et secrétaire de la section PC. Nous, on redemandait, comme le prévoit l’accord départemental entre le PS et le PC, la reconduction des accords de 2001.
Mais dans le contexte de Roubaix, on en appelle à un rassemblement le plus large à gauche. » Justification, sans détour, de l'autre adjoint communiste et conseiller communautaire, Jean-Pierre Marescaux : « Le MoDem, c'est la droite ! »
Pour les communistes, impossible donc de participer à une liste d'union pour la ville avec leurs opposants d'hier. Alors, ils engagent les discussions avec « la gauche », comprenez la vraie, pas celle du PS de René Vandierendonck qui est, selon eux, en train de les trahir : « Je suis élu depuis 30 ans à Roubaix, poursuit Jean-Pierre Marescaux. J'ai travaillé avec les camarades socialistes qui demain vont partir avec le Mo-Dem. Eh bien, ces camarades-là n'ont pas beaucoup de fierté. Où sont les véritables valeurs de gauche dont la ville de Roubaix, avec son électoral populaire, a vraiment besoin ?Il y a une trahison sur l'électorat de gauche. »
« Pas un club de frustrés »
Alors, les communistes s'adressent directement aux électeurs : « On en appelle sincèrement aux militants et aux électeurs socialistes, ceux qui veulent rester à gauche, tout simplement », résumeJean-Pierre Marescaux. « On demande aux Roubaisiens de ne pas faire la même erreur que les Wasquehaliens quand Vignoble a quitté le PS », renchérit Jean-Marie Duriez, (erreur du journaliste, lire, Francis Provost) conseiller municipal à Wasquehal.
Le PC lance donc l'idée d'une liste de gauche. On parle des Verts, du PRG, du MRC, de LO, de la LCR...« On va rencontrer toutes les forces de gauche dans les quinze jours, détaille Fabrice Belin. Mais le but, ce n'est pas de faire un club de frustrés. On est sur l'élaboration d'un projet. »
Dont personne ne sait s'il pourra aboutir. Cela dépendra des doléances des uns, des conditions des autres, de la gourmandise de certains... Bref, il reste à définir le cadre autant que le fond.
Et puis, si finalement l'union entre PS et centristes ne se faisait pas (elle n'est pas encore officiellement finalisée) ? Si René Vandierendonck changeait d'avis ? « Celui qui a déjà réussi à faire changer Vandierendonck d'une idée,qu'il lève le doigt ! », ironise Jean-Pierre Marescaux, entre déception et colère. •
WILFRIED HECQUET
1) ils ne veulent pas suivre le maire socialiste car il va s'allier avec « le Mo-Dem, donc la droite » ;
2) du coup, ils en appellent à un grand rassemblement de toute la gauche, mais les discussions ne font que commencer ; 3) les électeurs socialistes eux-mêmes sont appelés à la désobéissance pour se rallier à cette hypothétique future liste d'union.
On en parle de plus en plus, la section locale du parti communiste le confirme : « Le maire de Roubaix nous a annoncé son alliance claire avec le MoDem de M. Verspieren, sans toutefois rejeter le PC, explique Fabrice Belin, actuel adjoint de René Vandierendonck et secrétaire de la section PC. Nous, on redemandait, comme le prévoit l’accord départemental entre le PS et le PC, la reconduction des accords de 2001.
Mais dans le contexte de Roubaix, on en appelle à un rassemblement le plus large à gauche. » Justification, sans détour, de l'autre adjoint communiste et conseiller communautaire, Jean-Pierre Marescaux : « Le MoDem, c'est la droite ! »
Pour les communistes, impossible donc de participer à une liste d'union pour la ville avec leurs opposants d'hier. Alors, ils engagent les discussions avec « la gauche », comprenez la vraie, pas celle du PS de René Vandierendonck qui est, selon eux, en train de les trahir : « Je suis élu depuis 30 ans à Roubaix, poursuit Jean-Pierre Marescaux. J'ai travaillé avec les camarades socialistes qui demain vont partir avec le Mo-Dem. Eh bien, ces camarades-là n'ont pas beaucoup de fierté. Où sont les véritables valeurs de gauche dont la ville de Roubaix, avec son électoral populaire, a vraiment besoin ?Il y a une trahison sur l'électorat de gauche. »
« Pas un club de frustrés »
Alors, les communistes s'adressent directement aux électeurs : « On en appelle sincèrement aux militants et aux électeurs socialistes, ceux qui veulent rester à gauche, tout simplement », résumeJean-Pierre Marescaux. « On demande aux Roubaisiens de ne pas faire la même erreur que les Wasquehaliens quand Vignoble a quitté le PS », renchérit Jean-Marie Duriez, (erreur du journaliste, lire, Francis Provost) conseiller municipal à Wasquehal.
Le PC lance donc l'idée d'une liste de gauche. On parle des Verts, du PRG, du MRC, de LO, de la LCR...« On va rencontrer toutes les forces de gauche dans les quinze jours, détaille Fabrice Belin. Mais le but, ce n'est pas de faire un club de frustrés. On est sur l'élaboration d'un projet. »
Dont personne ne sait s'il pourra aboutir. Cela dépendra des doléances des uns, des conditions des autres, de la gourmandise de certains... Bref, il reste à définir le cadre autant que le fond.
Et puis, si finalement l'union entre PS et centristes ne se faisait pas (elle n'est pas encore officiellement finalisée) ? Si René Vandierendonck changeait d'avis ? « Celui qui a déjà réussi à faire changer Vandierendonck d'une idée,qu'il lève le doigt ! », ironise Jean-Pierre Marescaux, entre déception et colère. •
WILFRIED HECQUET