Ces élections municipales et cantonales ont marqué un message clair au gouvernement, même si se sont évidemment mélangés des enjeux locaux et nationaux. C’est aussi une renaissance des Verts, avec une moyenne de 8,7 % pour des listes Vertes et ouvertes au premier tour, davantage d’élus ou de réélus au sein de listes de fusion ou d’union, un niveau de résultat maintenu aux cantonales (11,54 % contre 11,63 % en 2001), des maires à Bègles, Cesson, l’Île-Saint-Denis, Loos-en-Gohelle, Vizille, Le Thor, etc. et bien sûr la victoire de Dominique à Montreuil, première ville de plus de 100 000 habitants.
Je souhaite du courage et de l’énergie à tous nos nouveaux élus et à tous les militants qui travailleront avec eux.
Ces résultats prouvent - et nous le savions - que le projet de l’écologie politique n’a pas été rendu obsolète par le Grenelle et par la soudaine apparition du mot écologie et de la couleur verte dans tous les programmes. L’absence de fusion à Grenoble, Montpellier, Villejuif ou Roubaix montre également que la gauche traditionnelle n’est pas toujours prête à le prendre en compte et fait parfois des choix politiques divergents, et même parfois avec la droite.
Ces élections municipales marquent ainsi la fin d’un cycle électoral qui se termine par un encouragement des électeurs et des électrices. Il nous faut maintenant renforcer le projet de l’écologie politique avec les assises de l’écologie et de la solidarité. La défaite de l’UMP à cette élection ne peut être que de courte durée si nous ne travaillons pas à construire une alternative nécessaire. Elle est aussi à lier avec l’incapacité de ce gouvernement à répondre à la crise financière, à la hausse du prix du pétrole, qui montre que notre mode de développement est en crise durable et que des réponses, écologiques et soutenables, doivent être apportées radicalement et rapidement... Nous avons tous et toutes un travail passionnant devant nous.