La maturité politique des citoyens de la diversité est l’un des enseignements des dernières élections municipales.
Désormais, lorsqu’ils sont victimes de traitements inacceptables, les candidats de la diversité n’hésitent plus, fort de leur connaissance du terrain à se présenter aux électeurs en candidats indépendants, privant au passage leur partis politiques de précieuses voix.
Citons Raphaet Dali, conseiller national de l’UMP, délégué de la 10e circonscription du Val de Marne et pourtant non investi par son parti dans sa ville du Kremlin-Bicêtre.
M. Dali a préféré plutôt que de se morfondre, mener une campagne généreuse et indépendante : résultat ? deux sièges de conseillers municipaux pour un score de 13%, juste 2 points derrière le candidat soutenu par l’UMP et au moins 5 autres formations politiques (le MoDem, le Nouveau Centre, le Parti radical, Génération Ecologie et Cap 21)
Autre exemple : Roubaix, 2ème ville du Nord où Slimane Tir, conseiller municipal sortant, vice-président de la communauté urbaine, récusé par le maire sortant a combattu avec vigueur, la disparition politique qui lui était promise. Résultat ? 18%, 4 sièges et une élection à la communauté urbaine.
On pourrait également citer Bagdad Ghezal et les autres candidat-e-s qui ont préféré mener campagne contre l'inacceptable plutôt que se coucher.
Le courage de ces pionnier-e-s inspirera certainement d’autres lors des prochaines élections.
Gageons que cela n’aura pas échappé aux partis politiques et à leurs responsables !