29 juin 2008
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Nelson Rolihlahla Mandela, le prisonnier politique le plus célèbre du monde, a consacré son existence à lutter contre l'apartheid et à prôner la réconciliation des peuples d'Afrique du sud.
A une époque où la ségrégation raciale contre les noirs est institutionnalisée par le gouvernement, Mandela poursuit des études d'avocat et rejoint, en 1944, les rangs de l'ANC, l'African National Congress, afin de lutter pour l'établissement d'une république démocratique en Afrique du sud. Puis, devenu président d'une section de l'ANC pour la jeunesse, il mène une campagne contre les lois iniques organisant à travers le pays la résistance contre l'apartheid. Mis en garde-à-vue, il dirige clandestinement une nouvelle campagne visant l'établissement d'une convention nationale. Mais accusé, notamment, d'avoir quitté le pays illégalement, Mandela assure, en vain, sa propre défense avant d'être condamné en 1964 à l'emprisonnement à perpétuité. Quelques années plus tard, il engage de sa cellule des négociations entre l'ANC et le Gouvernement de F. de Klerk en place qui aboutiront à l'abolition officielle de l'apartheid et aux premières élections multiraciales. En 1991, Mandela est enfin libéré après 28 années de solitude durant lesquelles sa « faim de liberté pour son peuple est devenue faim de liberté pour tous, blancs et noirs ». Dès lors, il s' assigne comme mission la réconciliation et qu'il faut libérer aussi bien “l'opprimé” que “l'oppresseur” lui-même « enfermé derrière les barreaux des préjugés et de l'étroitesse d'esprit ». Car pour lui, s'il a pu « apprendre à haïr », il peut aussi « apprendre à aimer »...
Elu Président de l'ANC, Nelson Mandela reçoit en 1993, conjointement avec F. de Klerk, le Prix Nobel de la Paix et, un an plus tard, se déroulent les premières élections multiraciales qui font de lui le nouveau Président de la République. « Nous sommes nés pour rendre manifeste la Gloire de Dieu qui est en chacun de nous, déclare t-il lors de son élection, et, au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même ». Plus que jamais, malgré le très lourd héritage de l'apartheid, Nelson Mandela s'investit dans la reconstruction démocratique, sociale, économique et politique du pays cherchant à combler les besoins urgents de la population noire et à apaiser les craintes des afrikaners. Mais « nous ne sommes pas encore libres, déclare Nelson Mandela à 80 ans, au soir de ses fonctions présidentielles, nous avons seulement atteint la liberté d'être libres, le droit de ne pas être opprimés… car être libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes, c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres ». Une grande leçon d'humilité digne des plus grands…
A une époque où la ségrégation raciale contre les noirs est institutionnalisée par le gouvernement, Mandela poursuit des études d'avocat et rejoint, en 1944, les rangs de l'ANC, l'African National Congress, afin de lutter pour l'établissement d'une république démocratique en Afrique du sud. Puis, devenu président d'une section de l'ANC pour la jeunesse, il mène une campagne contre les lois iniques organisant à travers le pays la résistance contre l'apartheid. Mis en garde-à-vue, il dirige clandestinement une nouvelle campagne visant l'établissement d'une convention nationale. Mais accusé, notamment, d'avoir quitté le pays illégalement, Mandela assure, en vain, sa propre défense avant d'être condamné en 1964 à l'emprisonnement à perpétuité. Quelques années plus tard, il engage de sa cellule des négociations entre l'ANC et le Gouvernement de F. de Klerk en place qui aboutiront à l'abolition officielle de l'apartheid et aux premières élections multiraciales. En 1991, Mandela est enfin libéré après 28 années de solitude durant lesquelles sa « faim de liberté pour son peuple est devenue faim de liberté pour tous, blancs et noirs ». Dès lors, il s' assigne comme mission la réconciliation et qu'il faut libérer aussi bien “l'opprimé” que “l'oppresseur” lui-même « enfermé derrière les barreaux des préjugés et de l'étroitesse d'esprit ». Car pour lui, s'il a pu « apprendre à haïr », il peut aussi « apprendre à aimer »...
Elu Président de l'ANC, Nelson Mandela reçoit en 1993, conjointement avec F. de Klerk, le Prix Nobel de la Paix et, un an plus tard, se déroulent les premières élections multiraciales qui font de lui le nouveau Président de la République. « Nous sommes nés pour rendre manifeste la Gloire de Dieu qui est en chacun de nous, déclare t-il lors de son élection, et, au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même ». Plus que jamais, malgré le très lourd héritage de l'apartheid, Nelson Mandela s'investit dans la reconstruction démocratique, sociale, économique et politique du pays cherchant à combler les besoins urgents de la population noire et à apaiser les craintes des afrikaners. Mais « nous ne sommes pas encore libres, déclare Nelson Mandela à 80 ans, au soir de ses fonctions présidentielles, nous avons seulement atteint la liberté d'être libres, le droit de ne pas être opprimés… car être libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes, c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres ». Une grande leçon d'humilité digne des plus grands…