Echarpes, drapeaux et banderoles aux couleurs amazigh, près de 250 personnes, parmi lesquelles sa famille et de nombreux élus, se sont recueillies devant la tombe de Slimane AZEM, à l'occasion de la reconnaissance par la ville de l'un des grands poètes et chanteurs kabyles, exilé et inhumé à Moissac en 1983.
Ils ont inauguré un jardin qui portera désormais son nom, dans lequel fut planté un olivier et érugé une stèle, «Avec ce lieu qui porte son nom, Slimane fait définitivement partie de l'histoire de Moissac», confirmait le maire Jean-Paul Nunzi.
C' est tout un pan de l'histoire de la diaspora berbère qui trouve là une reconnaissance.
Slimane Azem n'ayant pu retourner en Algérie après l'indépendance, ses chansons ayant été même interdites durant plus de vingt ans par le régime militaire.