Communiqué des Verts d'Hénin-Beaumont lors de la conférence de presse du 30 mai 2009 :
Régine Calzia, Thierry Deneuville et Marie-Claude Duchateau, Verts du Bassin Minier et Hénin-Beaumont présents sur la liste de l'Alliance Républicaine aux dernières élections muncipales (les Verts avaient refusé de rejoindre la liste du maire sortant, Gérard Dalongeville) avaient fait le constat suivant depuis la mise en examen du maire :
- situation financière complètement obérée de la ville d'Hénin-Beaumont : le rapport de la Chambre Régionale des Comptes était très clair à ce sujet,
- désorganisation complète de l'équipe municipale : tensions entre les membres de la majorité municipale, exclusion complète de certains après retrait de délégation et retrait de la qualité d'adjoint,
- seule la gestion courante de la ville est assurée,
Cette situation à laquelle le gouvernement aurait pu et dû mettre un terme en procédant à la dissolution du Conseil Municipal (les conditions étaient réunies) conduisait à la rupture du contrat de confiance qui avait mené à la mise en place de l'équipe municipale en mars 2008.
Elle n'était plus représentative de ce que les héninois-e-s en attendaient.
Il était donc inconcevable de laisser une ville dans une telle situation d'errance politique contraire à l'intérêt général et collectif.
Un seul constat s'imposait : il fallait aller à de nouvelles élections et donc obtenir la démission des conseillers municipaux et suivants de liste afin que le conseil municipal ne puisse plus être complet lors de l'élection d'un nouveau maire.
Les Verts ont accepté d'envisager collectivement une démarche tendant à la dissolution du Conseil municipal en vue de nouvelles élections.
C'est la raison pour laquelle les démissions de Thierry Deneuville, Marie-Claude Duchateau et Régine Calzia ont été remises au 1er adjoint en même temps que celles d'autres le 26 mai dernier dès lors que la révocation du maire était annoncée pour le 27 mai.
Les Héninois doivent comprendre que seule cette solution s'imposait afin de sortir du marasme dans laquelle la ville se trouve.
Il ne s'est pas agi de bafouer le vote issu des urnes en mars 2008, mais d'offrir aux habitant-e-s la possibilité de se prononcer sur un nouveau projet pour leur ville lors de nouvelles élections, projet conduit par une nouvelle équipe renouvelée et compétente qui sera au service des citoyens et agira en toute démocratie.