Jeudi 25 mai ensoleillé, le Pont rouge, qui relie les communes de Deûlémont, Frelinghien en France et Comines-Warneton en Belgique a été inauguré. Une passerelle pratique mais aussi un symbole de la coopération transfrontalière.Fruit d’un partenariat multiple, la réhabilitation de cet ouvrage d’art était attendue avec impatience par les promeneurs, cyclistes et autres cavaliers, contraints jusqu’alors de faire un détour pour traverser la Lys.
Le Pont rouge permet désormais de relier les itinéraires français de promenade le long de la Lys et le réseau belge de voies vertes « Ravel ». Une attention particulière a été portée à son intégration dans le paysage. Côté français, une nouvelle pile en bois a été construite pour respecter le patrimoine architectural de l'ancien pont.
La passerelle est en acier Corten, un acier autopatinable qui créé une couche protectrice nécessitant peu d’entretien. Sa couleur rouille est un clin d’œil au nom de l'ouvrage. « C’était un chaînon manquant du réseau de 225 km de velo-routes voies vertes a rappelé Slimane Tir, vice-président chargé de l’Espace naturel métropolitain, d’un dommage de guerre, nous avons un ouvrage de paix, un ouvrage de coopération », faisant référence aux bombardements du pont par les Allemands, et à sa reconstruction après 1945 au titre des dommages de guerre.
Avec le pont Rouge, le « Bout du monde » n'existe plus