Communiqué de Presse, 27 avril 2012 _ Slimane Tir, candidat de l’Union pour le changement, élections législatives, 8
ème circonscription du Nord « Roubaix-Wattrelos »
La soirée du premier tour des présidentielles a donné lieu a quelques énervements.
À la sortie de la mairie de Roubaix, peu après 21 heures, des militants écologistes « tractaient » et le suppléant de la candidate parachutée par l’UMP pour les prochaines élections législatives a affirmé : « Il est interdit de faire campagne jusqu'à lundi matin. Je leur ai signalé, mais ils s'en fichent. Ces personnes se considèrent visiblement au-dessus des lois de la République.»
L’affirmation a été reprise par la presse, au point que certains roubaisiens de bonne foi ont pu croire que ce que disait le militant UMP était fondé. Il est clair que tout cela fait partie de l’enfumage dont ces gens sont devenus coutumiers.
Pour l’occasion, ils composent et brodent à partir d’un décret du 8 mars 2001 (article 10) qui prévoit que la campagne pour le deuxième tour ne commence qu’à compter de la publication au journal officiel des résultats du premier tour.
En pratique, les résultats ont été publiés dans le J.O. du jeudi 26 avril (page 7428). Si l’on suit le raisonnement de ces experts en lois de la République, cela voudrait même dire que rien ne pouvait être fait entre dimanche et jeudi : pas de meetings ; par de tractage ; pas d’affichage ; pas d’émission de radio ; pas de déplacements électoraux…. On leur laissera le soin de transmettre cette précieuse analyse au candidat sortant qui, visiblement, ne la partage pas et qui a continué l’activité vibrionnante qu’on lui connaît.
En fait, les dates précisées par le décret (il suffit de lire le même texte, quelques articles plus loin) servent à déterminer la période d’application du principe d’égalité du temps de parole des candidats dans les médias.
La seule interdiction de distribuer des tracts est édictée par l’article L.49 du code électoral.
Cette interdiction prend effet à compter de la veille du scrutin à zéro heure. Elle a pour but de permettre d’aborder le scrutin dans un climat serein ; d’éviter les pressions sur l’électorat. Cette interdiction prend bien évidemment fin au moment où le scrutin est clos soit, pour les présidentielles, à 20h, tout comme prend fin, à la même heure, par exemple, l’interdiction d’apposer des affiches électorales ou de publier des sondages.
Finalement, nous ne nous sommes donc jamais considérés comme étant au dessus des lois de la République, que nous respectons toutes scrupuleusement. En revanche, nous sommes heureux que la République reste visiblement au dessus du niveau où certains militants UMP voudraient ramener les lois.
Slimane Tir,
Candidat de l’Union pour le changement,
Élections législatives,
8
ème circonscription du Nord « Roubaix-Wattrelos »