Monsieur Jean Pierre ROUSSELLE, adjoint au maire, chargé de l' Etat Civil n' en peut plus de porter le chapeau, pour une décision prise par le Maire qui a cédé à sous la pression de A Verspieren, leader local du Modem.
L' Adjoint aux affaires économiques fut chargé début 2010, de rédiger un rapport afin d' habiller une décision dont il avait obtenu l' assurance qu elle serait prise !!.
Evidemment sans que le Conseil Municipal en soit tenu informé ni saisi.
Décision du maire très impopulaire que les uns et les autres refusent depuis des mois d' expliquer à leurs concitoyens, d' assumer dans ses motivations .
Sous la pression et l' incompréhension du public, des plaintes, des réclamations, des protestations des futurs jeunes couples et de leurs familles, les employés municipaux en première ligne n'en peuvent plus de devoir annoncer une décision inexplicable qu ils sont chargés d' appliquer depuis des mois....
En cette fin d' année, Monsieur l'adjoint à l' Etat Civil craque à son tour et se lâche dans une longue interview dans l' édition de Nord Eclair de ce lundi 27 Décembre 2010.
Je republie ci dessous un billet mis en ligne en Novembre 2008 qui resitue le contexte de celle ci et ses motivations inavouables.
A l' époque, cette tentative avait échoué. Mais Monsieur l' Adjoint aux affaires économiques, qui est aphone et inaudible sur les questions dont il a officiellement la charge, est remonté au créneau pour obtenir du maire en Mai 2010, une décision certes favorable à
ses "convictions ", mais qui n' en reste pas moins stupide et méprisante à l' égard de nos concitoyens.
Slimane TIR
28 Décembre 2010
On se souvient que Arnaud VERSPIEREN, tête de liste UMP-UDF des municipales de 2001 et chef de l’opposition durant le précédent mandat, avait fait des mariages le samedi, un cheval de bataille de ses interventions au Conseil Municipal. A plusieurs reprises, nous avions eu droit à la litanie des « désagréments » qu’ils causaient du côté de Barbieux.
A peine devenu un membre éminent de la nouvelle majorité : (six adjoints MODEM dites donc c’est le PC roubaisien qui doit tirer une tronche !), qui plus est en charge du développement économique, il nous livre,quelques semaines après sa prise de fonction; dans une déclaration fracassante à la presse locale, son ras le bol des « nuisances » causées par ces mariages.
Il envisage même de réinventer la « punition collective », si prisée des régimes autoritaires ou d’occupation. Invoquant, à juste raison, des comportements dangereux pour eux-mêmes et pour la collectivité et le non respect du code de la route par certains énergumènes inconscients, il a immédiatement dégainé : ni une, ni deux : il faut interdire les mariages le samedi après midi !
Bien évidemment, ça coule de source comme raisonnement : quant un contrevenant « brûle » un feu rouge ou « grille » un stop dans une rue. Pour ne plus avoir de problème, il faut interdire à tout le monde l’accès de la dite rue.
C' est sûr, l' imbécile du samedi après midi ne déconnera pas le samedi matin ou un autre jour de la semaine. A moins que toute cette agitation ne vise qu'un seul type de mariage, trop joyeux, exubérant et pour tout dire « envahissant » aux yeux de certains
C’est sur la base de ce « brillant » raisonnement qu’il a obtenu une décision du Maire de ne plus programmer de mariages le samedi après midi…, Elle a été appliquée par le service Etat Civil, pendant plusieurs semaines durant l' été, sans aucune explication aux futurs mariés. Bonjour l'ambiance au guichet et les réclamations !
Depuis, « l’affaire » a fait du bruit au sein de l’Hôtel de ville. Le bureau municipal s’en est gravement saisi, avant que l’opposition ne s’en mêle, en a débattu, a convenu qu’il y avait des aspects scabreux dans les fondements d’une telle décision et finalement choisi la voie de la sagesse : continuer à programmer des mariages le samedi après midi, à la grande satisfaction des roubaisiens et des roubaisiennes qui souhaitent convoler en justes noces et pour lesquels le mariage en mairie est un moment bien plus important que le mariage religieux.
François BAYROU, en visite à Roubaix, le 22 octobre dernier n’a sûrement pas entendu parler de cette « farce » qu’est devenue la première grande décision obtenue par son éminent représentant aux manettes du service public roubaisien.