Nos militants, nos élus sont et seront présents à leurs cotés en recherchant la meilleure articulation possible.
Le groupe Kering a clairement sacrifié la modernisation des outils de travail et la formation des salariés.
Kering doit assumer cette faute aujourd'hui afin que l'entreprise retrouve un modèle économique efficace et durable et surtout pour garantir un avenir professionnel à tous ses salariés.
C'est d'autant plus une exigence que La Redoute a largement contribué à l'expansion de Kering et au financement de son orientation vers le luxe qui motive la cession.
Les élus des collectivités locales ont une responsabilité spécifique, celle de veiller aux intérêts du territoire et de ses habitants.
Ils auront à analyser le choix de Kering et le projet du repreneur au regard de leur impact sur l'économie et l'emploi de la zone de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, avec une attention particulière aux intentions d'externalisation et de filialisation qui pourraient être la porte ouverte à un démantèlement de l'entreprise et à une délocalisation des activités et des emplois.
En toile de fond, il y a un territoire qui peine à rompre avec une logique de spécialisation de son économie, la VAD après le textile, et qui prend de plein fouet les conséquences des restructurations.
Il existe sur Roubaix-Tourcoing un "écosystème favorable" au secteur Textile-Habillement, mode, marketing et numérique. On peut aussi espérer que les 2 pôles de compétitivité Up'Tex (textiles du futur) et Picom (industries du commerce) sortent de leur rôle confidentiel pour générer une dynamique d'innovation et de projets porteur d'avenir et d'emploi pour notre territoire.
L'avenir économique de notre territoire justifie une large conférence territoriale pour une revitalisation créatrice d'emplois durables.