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ZAPPING VIDEO

video Roubaix 2008

29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 15:50
 BERLUSCONI / HORTEFEUX : MEME COMBAT........DESORMAIS LA GROSSE VANNE RACISTE A DROIT DE CITE AUX PLUX HAUTS SOMMETS DE NOS ETATS. ELLE SE PRESENTE COMME UNE  " OPINION " DE PLUS EN PLUS BANALISEE, QUI TRADUIT LA CORRUPTION MENTALE QUE LES IDEES D EXTREME DROITE PRODUISENT DANS NOS SOCIETES. A VOUS DE JUGER !

AFP | 27.09.09 | 19h09

 
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a qualifié dimanche le président américain Barack Obama et sa femme Michelle de "bronzés", dans un discours prononcé à l'occasion de la fête de son parti à Milan, reprenant une plaisanterie qui avait indigné l'opposition. De retour de Pittsburgh, "je dois vous porter les salutations d'un homme qui s'appelle, qui s'appelle... attendez, c'était quelqu'un de bronzé : Barack Obama!", a lancé Silvio Berlusconi devant des ministres de son gouvernement et des sympathisants de son parti.
 
"Vous ne le croirez pas, mais ils sont deux à être allés à la plage pour prendre le soleil parce que même sa femme est bronzée!", a-t-il ajouté sous les applaudissements amusés de son auditoire.
Quelques jours après l'élection de Barack Obama, le Cavaliere, qui cultive un hâle constant, l'avait salué comme un homme "jeune, beau et même bronzé", un "compliment" dénoncé comme une blague raciste par une opposition indignée et considéré comme une gaffe par de nombreux médias étrangers.
M. Berlusconi s'était défendu en qualifiant son commentaire de "plaisanterie affectueuse", qualifiant ses détracteurs d'"imbéciles". En mars, le chef du gouvernement italien s'était jugé de nouveau "plus pâle" que Barack Obama, qu'il considère "plus beau, plus jeune et plus grand" que lui.


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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 15:19

 


Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d’une critique parue dans Telerama ( et Libération ) sur une nouvelle occasion ratée d’analyser avec profondeur, pertinence et nuance des phénomènes sociaux sans prendre pour parti pris et données d’évidence des affirmations ou accusations d’inspiration réactionnaire et raciste, qui se présentent comme seuls dépositaires de la laïcité.

Cette manière pernicieuse de traiter ce sujet aboutit à une lamentable entreprise de dénigrement de notre ville de Roubaix, de la gauche et des écologistes.


Concernant les verts, elles furent largement diffusées par un ancien dossier de valeurs actuelles. Leur caractère manipulatoire et grossier a largement été démontré.

Dommage que Bernard DEBORD, n’ait pas tenu ses engagements de présenter sérieusement les points de vue des personnes qui l’ont reçu.

En ce qui me concerne 2 heures d’entretien et d’enregistrement pour quelques secondes incompréhensibles.


Triste dérive que celle de Christian MAES, ancien communiste, ancien socialiste, ancien Chevènementiste ( ?) aujourd’hui rallié à L’UMP roubaisienne qui a participé avec jubilation d’une nouvelle entreprise de dénigrement de notre ville.

Lui qui fut aux premiers rangs de la suite de S Royal quand elle fut invitée à prendre la parole dans la mosquée des 3 Ponts.

Le financement de l’association cultuelle qu’il dénonce aujourd’hui ne relevait-il pas de sa responsabilité politique en sa qualité de « conseiller spécial » chargé des associations… ?

Il ne lui reste plus qu’à suivre le chemin de Nihous et De Villiers et rallier un quelconque comité de coordination de la majorité de N. Sarkozy.

Curieusement, aucun élu ou député Maire UMP ou Modem n’est cité ou interrogé, pourtant plusieurs d’entre eux ont pris position et se trouvaient dans la table ronde à Lille Grand Palais….

Une vision et une sélectivité bien étranges !

Ne s’agit –il donc que d’un document de complaisance, à charge, au service de l’UMP qui dézingue principalement Martine Aubry, diffusé à point pour organiser la pression médiatique et politique nécessaire pour une nouvelle offensive « sociétale » contre « l’islamisation rampante de la République soutenu par des idiots inutiles » ( ?) Je suis tenté de le penser.


Les quelques semaines qui nous séparent des prochaines régionales nous apporteront très vite la réponse à cette question : comment la droit et l’UMP vont utiliser et exploiter la « burqua » et le « Nikab » ( qui relèvent de comportement sectaires et ultraminoritaires) pour faire monter leur électorat… Je crains malheureusement le pire.


 




Voile sur la République - Documentaire de Bernard Debord (France, 2009)
     
Documentaire de Bernard Debord (France, 2009). 60 mn. Inédit.
l
Un voile partialement levé
Critique

Télé. Partant de l’affaire Bergham, Bernard Debord réalise un documentaire bancal sur les musulmans du Nord.

 

Par CATHERINE COROLLER

Voile sur la République documentaire de Bernard Debord (2009). France 2, ce soir 22 h 55.

Amis flippés, zappez. Sinon, cette plongée très orientée dans une agglomération lilloise apparemment gangrenée par l’islamisme risque de vous faire cauchemarder. Soit donc un documentaire de Bernard Debord, vieux routier de la caméra dont les œuvres ont été consacrées par plusieurs prix. «C’est en 2006, à la lecture d’une coupure de presse, que l’idée de ce film a germé», raconte-t-il. La Cour de cassation venait d’interdire l’incinération d’Amar Bergham - pratique interdite par le Coran - au motif que l’apostasie de ce Lillois, athée bien que né dans une famille musulmane, n’était pas valable, seul un tribunal islamique étant habilité à la reconnaître. Y a-t-il un microclimat favorable aux barbus à Lille ? C’est ce que le réalisateur prétend démontrer. Sauf que de démonstration, justement, il n’y en a pas.

Le documentaire démarre brut de décoffrage par l’interview d’une femme très voilée et très agressive. «On m’acceptera comme je suis, comme on acceptera toutes les filles qui ont décidé de porter le voile, assène-t-elle. Votre costume ne me dérange pas, je ne vois pas pourquoi mon voile dérange.» Problème : elle est agent d’accueil à la maison des associations de Roubaix. Explications embarrassées du maire : «Les personnes salariées des associations qui reçoivent des subventions publiques ne peuvent porter le voile.» Pourtant, cette femme le porte.

Le fait est que les municipalités de Roubaix et Lille font preuve, pour des raisons électoralistes ou dans l’espoir d’acheter la paix sociale, d’une certaine complaisance à l’égard des musulmans fondamentalistes. Martine Aubry est au mieux avec Amar Lasfar, recteur de la mosquée de Lille Sud, président de la Ligue islamique du Nord, une branche de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF). Or, dans l’affaire Bergham, Amar Lasfar s’est permis d’envoyer à la justice une fatwa selon laquelle«seule une autorité judiciaire musulmane dans un pays musulman doit définir et vérifier les causes de l’apostasie d’une personne». Quant à la mairie de Lille, «alors que nous avions eu gain de cause [en première instance, ndlr],rappelle l’un des trois enfants du mort, elle a osé mettre un veto à l’incinération de notre père. Elle a été à l’encontre d’une décision de justice. Pourquoi ? Qui est-elle pour décider ?»

Tout le documentaire est rythmé d’images de femmes lourdement voilées. Objectif : montrer que Roubaix et Lille sont des «laboratoires de l’islam politique», comme le dit le commentaire. La sociologue Leïla Babès intervient également pour confirmer cette thèse. Pour elle, les fondamentalistes veulent imposer «un peu plus d’islam chaque jour jusqu’à ce que la société devienne entièrement musulmane».

Le docu de Bernard Debord concentre ses critiques sur l’UOIF et le Collectif des musulmans de France, proche de l’intellectuel Tariq Ramadan. Vieilles lunes. Ces mouvements sont-ils les plus dangereux ? Sur le terrain, la radicalisation, réelle, vient plutôt des salafistes dont se réclament les filles portant le voile intégral. D’eux, il n’est pas question dans ce film. Pas plus que des musulmans laïcs partisans d’un islam ouvert qui existe à Roubaix et Lille, comme partout en France.


( Libération )
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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 18:52
Vous pouvez prendre connaissance ci dessous d un très intéressant article publié dans Le Monde au sujet de la situation de l' enseignement de la langue arabe en France. Il illustre de façon remarquable les propos de que je tenais lors d' un colloque organisé par la CRI en Avril dernier à Hellemes :


" Pour en revenir spécifiquement aux ELCO et à la situation de l’apprentissage de la langue arable en France, vous vous livrerez à un bilan certainement précis et détaillé. Permettez-moi, cependant, d’y contribuer modestement au delà du simple témoignage, comme un acteur qui y fut impliqué.

 

Je crois que le ELCO ont plutôt contribué à marginaliser les élèves auxquels ces programmes ont été dispensés, disqualifiant encore plus certaines langues, principalement l’arabe, présenté et vécu singulièrement, non comme langue française minoritaire, mais comme « langue de minorités en France ».

 

Je crois que l’esprit d’ouverture et de générosité de la circulaire de 1978 instituant les ELCO et les activités interculturelles dans une perspective universelle d’offre à la population scolaire des apprenants, a été très vite abandonné et marginalisé.

 

Dans la pratique, l’éducation interculturelle dans le système éducatif est restée liée à la scolarisation des enfants de migrants ou perçus comme tels, dans les établissements qu’ils sur-fréquentent, dans les quartiers qu’ils « sur-habitent ».

 

La compréhension et l’intégration de la diversité dans un nouveau paradigme éducatif, proposé par J. Berque en 1985, a réaffirmé une perspective humaniste et républicaine d’éducation à la « pluralité des civilisations du monde ». Elle ne trouvera malheureusement que peu de débouché sur le plan politique et institutionnel, tant le terrain scolaire est rapidement devenu l’espace d’une nouvelle conflictualité identitaire dans laquelle nous sommes encore, dont la dimension problématique se fixe sur les affaires du foulard et leurs conséquences.

Je constate, enfin, avec tristesse, que l’apprentissage de la langue arabe, langue de civilisation, de culture, est singulièrement marginalisée, voit ses effectifs d’apprenants fondre comme « neige au soleil », dans l’institution scolaire, qui la néglige manifestement.

 

Pourtant, le besoin, le désir d’apprentissage et de maîtrise linguistique sont là.

 

Ainsi donc, j’ai le sentiment et la crainte que, faute de volonté politique forte d’intégrer cette offre d’apprentissage dans une continuité de cursus scolaire et des établissements valorisants, voire de prestige par bassin éducatif, nous assistions, par indifférence, et certainement plus par mépris, à une forme de sous traitance de cet apprentissage dans le domaine associatif et plus encore cultuel qui multiplient l’offre et l’accueil des apprenants et des locuteurs.

 

Ainsi, curieusement, notre vertueux modèle républicain et laïc si vanté et déclamé, aboutirait paradoxalement sur son sol, à faire d’une langue mondiale, une langue de « minorités » plutôt cantonnée à la connaissance d’un livre Saint. Ce qui est certes positif car notre société a besoin de croyants éclairés mais néanmoins très insuffisant au regard du potentiel ainsi négligé......."



L'arabe, une langue d'avenir ? Les Danois y croient. Copenhague vient d'introduire, à cette rentrée, l'arabe dans les collèges. Tout en accélérant l'intégration des 10 % des 31 000 collégiens d'origine palestinienne, libanaise et irakienne, la capitale danoise veut préparer les bataillons de commerciaux qui partiront demain, espère-t-elle, à l'assaut des pays du Golfe. Un discours simple et pragmatique qui n'a pas cours en France, où l'enseignement de l'arabe, pourtant centenaire, est laissé à l'abandon par l'éducation nationale, au profit des mosquées qui ont capté la demande.

Que quelques lycées prestigieux de centre-ville regroupent des classes d'arabophones ne doit pas faire illusion. Reléguée dans les zones d'éducation prioritaire, la langue arabe ne parvient pas à quitter son ghetto. Dans l'enseignement secondaire, les effectifs sont faméliques : 7 300 collégiens et lycéens étudient la langue arabe, soit deux fois moins qu'à la fin des années 1970. Parmi ces élèves, 1 800 suivent les cours du Centre national d'enseignement à distance (CNED) et 1 500 résident à La Réunion et à Mayotte.

A l'école primaire, apprendre l'arabe passe par les cours d'Enseignement de langue et de culture d'origine (ELCO). Formalisé dans les années 1970 pour préserver "l'identité culturelle" des enfants d'immigrés, ce dispositif est confié aux pays d'origine mais contrôlé par l'éducation nationale. Avec plus de 35 000 élèves, dont 22 679 en arabe, les cours sont dispensés en dehors du temps scolaire. Le dernier rapport de l'éducation nationale consacré aux ELCO, publié en mars 2006, relève que les cours d'arabe "ne sont pas convaincants". Non qu'ils se soient transformés en cours de religion, comme les inspecteurs l'ont maintes fois entendu, mais à cause de leur piètre qualité : méthodes jugées d'un autre âge, absence de lien entre l'arabe dialectal et arabe standard, rappel constant au pays d'origine et à son régime politique...

La comparaison avec les autres langues "rares" joue en la défaveur de l'arabe. Le chinois, porté par un effet de mode qui ne faiblit pas, attire environ 15 000 élèves dans le secondaire, le portugais 12 000, le russe 14 000 et l'hébreu 7 000. Cet échec sonne, pour nombre d'arabisants, comme un symptôme du rejet des Maghrébins dans la société française. "L'enseignement de cette langue se porte aussi mal que les populations qui la parlent", résume Abdellatif Naguaoui, professeur d'arabe au lycée Alfred-Noble de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Traduire : l'arabe est aussi mal aimé que la communauté qui le parle.

Du haut en bas de la pyramide de l'éducation nationale, on déplore "un abandon de l'arabe", selon les termes de l'inspecteur général d'arabe, Bruno Levallois. En tant que langue de communication, l'arabe apparaît pourtant en plein renouveau grâce à la scolarisation massive dans les pays du Golfe, à la simplification linguistique à l'oeuvre grâce aux nouveaux médias, comme Al-Jazira.

La "frilosité" des ministres de l'éducation nationale est souvent mise en accusation par la petite communauté arabisante. Seuls Jean-Pierre Chevènement et Jack Lang échappent à l'opprobre : le premier pour son discours intégrateur porteur pour la langue, le second pour son volontarisme qui a permis la création de postes de professeurs et l'intégration de l'arabe parmi les langues vivantes du primaire, une mesure abandonnée peu après son départ.

Tous les défenseurs de la langue se remémorent comme une vexation la déclaration d'Azouz Begag. L'éphémère ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances du gouvernement Villepin avait défendu le développement de l'enseignement du chinois dans les ZEP, pour favoriser une meilleure insertion professionnelle de ces jeunes bien sûr, mais aussi les mettre au contact avec "une langue de culture". Il n'avait pas eu un mot pour l'arabe.

Benoît Deslandes, l'actuel président de l'Association française des arabisants, a conservé un souvenir blessant de sa tentative, alors qu'il était professeur, il y a quelques années, de "vendre" l'arabe à un lycée de centre-ville. "Nous n'avons pas d'Arabes ici", lui avait répondu le proviseur. "Vous avez des Anglais ?" lui avait rétorqué l'enseignant. Cette insolence lui a valu la porte.

L'expérience vécue en 2009 par l'inspecteur pédagogique régional d'arabe, Michel Neyreneuf, montre que les réticences sont toujours là. Après avoir travaillé pendant des mois, sur le terrain, à l'ouverture de classes dites bilangues (deux langues vivantes enseignées dès la sixième) dans l'Oise, il voit l'expérience repoussée d'un revers de main par le rectorat. Le motif, exprimé ouvertement ou non, étant toujours le même : proposer l'arabe, c'est prendre le risque de "stigmatiser" des collèges. D'où un double échec : cette langue ne trouve pas sa place dans les établissements en quête d'excellence et déserte les plus en difficulté.

Partout, le scénario se répète : des effectifs de collégiens qui ne permettent plus le maintien de l'enseignement de l'arabe au lycée ; des professeurs d'arabe en partie désoeuvrés (60 % d'entre eux sont remplaçants, 6 % enseignent une autre discipline) ; une absence d'offre dans les lycées professionnels ou dans les formations technologiques qui proposeraient pourtant des débouchés aux élèves maîtrisant cette langue. Jean-François Copé s'est fait l'écho de cette préoccupation, samedi 5 septembre, lors du campus des jeunes de l'UMP à Seignosse (Landes) : "Il y a des emplois en lien avec le développement économique des pays arabes, nous devrions assurer à tout jeune la possibilité d'apprendre cette langue", a déclaré le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale,

Numériquement parlant, avec 4 000 à 5 000 inscrits, le sort de l'arabe est plus enviable à l'université. Mais le public, composé pour les deux tiers d'étudiants en pleine quête identitaire, n'est pas facile, concède le directeur des études arabes et hébraïques à l'université Paris-IV, Frédéric Lagrange. Il a vu cette proportion d'heritage students, selon la formule anglo-saxonne, grossir au fil des années. Nombreux sont ceux qui viennent de filières technologiques au lycée et se retrouvent en grande difficulté sur les bans de la fac. Parmi eux, nombre de jeunes femmes qui se cherchent un avenir dans la communauté, constate l'historien Benjamin Stora, qui les côtoie à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco).

Brigitte Perucca
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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 14:57

Les images du dérapage de Brice Hortefeux ont été prises par une équipe des chaînes parlementaires.

La vidéo présentant la blague raciste de Brice Hortefeux a été filmée par une équipe de professionnels travaillant pour le compte de La Chaine Parlementaire et de Public Sénat, dont les responsables de ces chaînes,  ont d' abord choisi de censurer les images enregistrées par leurs équipes.
Elles ont finalement été diffusées suite à la pression des journalistes réunis en assemblée générale.

Ce document fait voler en éclat, les lignes de défense du Ministre de l' Intérieur,
autour duquel tout l' appareil gouvernemental est mobilisé.

Le dérapage est avéré, la machination de propagande sarkozyenne a lancé l' orchestration d' une contre campagne  qui ne vise qu' à gagner la bataille d' opinion.
 Le rouleau compresseur est en marche.

Objectif : organiser la dénégation et la minoration de ses déclarations par un grand bruit médiatique, renverser les rôles et accuser ceux et celles qui dénoncent des propos racistes tenus par un ministre en fonction, comme des censeurs et des moralisateurs, qui entraveraient la liberté d' expression.


Quant au  "gentil " militant UMP qui mange du  " couchonne et boit di vin ", bien que n' étant pas suédois, il doit être porteur du syndrôme de Stockholm.

Il n' ya plus rien à dire sur la pauvre Fadéla AMARA,  sous-ministresse et Cosette des banlieues,pour qui Brice Hortefeux "a de l'humour". Elle  n' en finit plus de couler. Courage,  il est encore loin le fond de la piscine....!!
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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 16:14

Le Conseil d'État a annulé récemment le décret du ministère de l'Intérieur de septembre 2008 autorisant le pistolet à impulsions électriques Taser pour les policiers municipaux, sans cependant remettre en cause le principe même de l'emploi de cette arme suite au recours en annulation déposé en 2008 par les militants du Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'Homme, le RAIDH, devant le Conseil d'Etat .

 
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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 14:14

COLLOQUE INTERNATIONAL

L’INTERCULTUREL A TRAVERS LES DISPOSITIFS D’AIDE A LA SCOLARITE

ET L’ENSEIGNEMENT DES LANGUES MINORITAIRES EN FRANCE

JEUDI 16 AVRIL 2009 – MAIRIE HELLEMMES -

 

C’est avec beaucoup de plaisir et d’intérêt que je réponds en qualité d’élu, vice-Président à Lille Métropole Communauté Urbaine et Président du Groupe Les Verts dans cette assemblée, à l’invitation des organisateurs de votre colloque international consacré à l’inter culturalité et à l’enseignement des langues minoritaires.

 

D’abord parce que je soutiens de longue date la C.R.I (Coordination Régionale de l’Immigration) dans ses actions militantes et sa volonté de faire prendre en considération tout le potentiel et l’apport des populations immigrées à la construction nationale française, sur le plan économique, social, culturel et citoyen. Je connais l’excellent travail mené sur les quartiers de Mons en Baroeul par l’association AMIFA et son érudit Président Monsieur Hamid BELHADJ qui assure avec brio l’organisation de ce colloque.

 

En second lieu, parce qu’à ma connaissance, votre manifestation est une première dans notre Région, sur un sujet difficile si l’on tient compte des évolutions les plus récentes de notre société.

 

En effet, notre société nationale, comme notre Région sont travaillées par des formes nouvelles de conservatisme, de crispation identitaire, qui, je le crois ont réactivé l’idée d’une nouvelle « fierté nationale » qui tourne le dos, non seulement à l’ouverture au monde, mais surtout à la compréhension d’un monde qui se « mondialise », d’un monde qui se globalise. Vous en connaissez la forme politique exacerbée qu’est le Front National, dont les thèses se sont largement diffusées dans le corps social et le corps politique français.

 

Je viens avec l’intention d’assister toute cette journée à vos travaux, et écouter vos nombreuses et diverses communications, qui m’apparaissent comme autant d’approches et de confrontations de différents univers (le scientifique, le militant, le politique, l’institutionnel..) et de différentes régions du monde (France, Algérie, Maroc, Grande Bretagne).

 

C’est une belle illustration de l’intérêt, mais aussi des difficultés de l’approche interculturelle. Mais c’est aussi, cette volonté et cette détermination face à ces difficultés, qui en constitue plus que la saveur, l’essence.

 

J’assiste à vos travaux, en espérant des réponses ou des approches nouvelles à trois catégories de questions :

 

  • disposer d’un état des lieux et d’un bilan sur la situation des langues minoritaires en France, (de leur pratique, comme de leur enseignement) et notamment de l’apprentissage de la langue arabe.

 

  • comprendre aussi comment se définissent et s’adaptent les stratégies pédagogiques applicables à une éducation interculturelle à l’époque du numérique

 

  • disposer enfin d’un bilan sur les 30 dernières années, de la prise en compte de la question interculturelle en France, dans l’éducation, la formation, l’enseignement .

 

J’ai, le souvenir précis de la mise en place des ELCO (enseignement de langues et cultures d’origine), de l’avancée symbolique qu’ils ont constitués, mais aussi des régressions qu’ils ont produit tant du point de vue des principes républicains, de la disqualification des enseignements apportés dans ces dispositifs face aux enseignements fondamentaux, et au final d’une forme de ghettoïsation des cultures et langues « de minorités » qu’ils étaient censés valoriser (notamment la langue arabe). Vous reviendrez certainement sur ces points dans vos discussions, au cours de la journée.

 

Je participe à vos travaux, en quelque sorte, armé de trois convictions :

 

1/ - la compétence interculturelle est un atout considérable dans notre « village monde ». C’est donc un formidable potentiel à valoriser par notre société, dès lors, que l’on considère ces savoirs, la maîtrise de ces langues comme autant de capacités individuelles et collectives à développer, à initier, à mettre en résonance avec d’autres groupes, avec les autres parties du monde. C ‘est à mes yeux, une « compétence d’humanité » comme on pouvait le dire durant les siècles derniers.

 

2/ - la compétence interculturelle comme une ressource, qui a des prolongements et des traductions dans le monde de la création artistique, dans l’économie réelle, le commerce international, dans l’activité politique et diplomatique, bref, dans les échanges économiques et les rapports sociaux mondiaux.

 

3/ - la compétence interculturelle et son développement entrent, je crois, aussi, dans la catégorie des « antidotes » face aux tentations régressives, violentes, hégémoniques qui traduisent un inclination humaine conduisant à de nouveaux drames collectifs. Antidote, dans la mesure où elle participe et stimule des modèles collaboratifs et coopératifs, fondés sur le dialogue, sur la re-connaissance des différences, l’égalité des acteurs, dans la production de décisions politiques environnementales, sociales, économiques qui concernent la totalité de la population mondiale.

 

Je vous livre cela à partir de mon point de vue sur lequel je fonde la plénitude de mon engagement politique : le militant de la biodiversité est aussi et en même temps un militant de la diversité.

 

Pour en revenir spécifiquement aux ELCO et à la situation de l’apprentissage de la langue arable en France, vous vous livrerez à un bilan certainement précis et détaillé. Permettez-moi, cependant, d’y contribuer modestement au delà du simple témoignage, comme un acteur qui y fut impliqué.

 

Je crois que le ELCO ont plutôt contribué à marginaliser les élèves auxquels ces programmes ont été dispensés, disqualifiant encore plus certaines langues, principalement l’arabe, présenté et vécu singulièrement, non comme langue française minoritaire, mais comme « langue de minorités en France ».

 

Je crois que l’esprit d’ouverture et de générosité de la circulaire de 1978 instituant les ELCO et les activités interculturelles dans une perspective universelle d’offre à la population scolaire des apprenants, a été très vite abandonné et marginalisé.

 

Dans la pratique, l’éducation interculturelle dans le système éducatif est restée liée à la scolarisation des enfants de migrants ou perçus comme tels, dans les établissements qu’ils sur-fréquentent, dans les quartiers qu’ils « sur-habitent ».

 

La compréhension et l’intégration de la diversité dans un nouveau paradigme éducatif, proposé par J. Berque en 1985, a réaffirmé une perspective humaniste et républicaine d’éducation à la « pluralité des civilisations du monde ». Elle ne trouvera malheureusement que peu de débouché sur le plan politique et institutionnel, tant le terrain scolaire est rapidement devenu l’espace d’une nouvelle conflictualité identitaire dans laquelle nous sommes encore, dont la dimension problématique se fixe sur les affaires du foulard et leurs conséquences.

Je constate, enfin, avec tristesse, que l’apprentissage de la langue arabe, langue de civilisation, de culture, est singulièrement marginalisée, voit ses effectifs d’apprenants fondre comme « neige au soleil », dans l’institution scolaire, qui la néglige manifestement.

 

Pourtant, le besoin, le désir d’apprentissage et de maîtrise linguistique sont là.

 

Ainsi donc, j’ai le sentiment et la crainte que, faute de volonté politique forte d’intégrer cette offre d’apprentissage dans une continuité de cursus scolaire et des établissements valorisants, voire de prestige par bassin éducatif, nous assistions, par indifférence, et certainement plus par mépris, à une forme de sous traitance de cet apprentissage dans le domaine associatif et plus encore cultuel qui multiplient l’offre et l’accueil des apprenants et des locuteurs.

 

Ainsi, curieusement, notre vertueux modèle républicain et laïc si vanté et déclamé, aboutirait paradoxalement sur son sol, à faire d’une langue mondiale, une langue de « minorités » plutôt cantonnée à la connaissance d’un livre Saint. Ce qui est certes positif car notre société a besoin de croyants éclairés mais néanmoins très insuffisant au regard du potentiel ainsi négligé.

 

Sur toutes ces questions, je suis en attente de vos contributions et approfondissements et je vous souhaite des échanges intelligents, vifs et fructueux.

 

 

Slimane TIR

Vice Président LMCU

Président du groupe Les Verts LMCU

 

 

 ( article corrigé et republié le 2/09/2009 )

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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 14:18
Contre Allègre : une écologie qui émancipe

 

Par DENIS BAUPIN adjoint au maire de Paris chargé de l’environnement, du développement durable et du plan climat.

Fidèle à la stratégie de son nouveau maître - Nicolas Sarkozy -, Claude Allègre prétend, en s’appropriant indûment l’identité de ceux qu’il veut combattre - les écologistes -, se parer lui-même des habits de l’écologie, avec la création prochaine de sa Fondation pour l’écologie productive (Libération du 17 juillet).

Venant d’un des principaux négationnistes du dérèglement climatique, y compris au prix du tripatouillage de travaux scientifiques, le propos pourrait faire sourire. Mais on aurait tort de se contenter de ce premier réflexe. Claude Allègre n’est que la figure la plus caricaturale d’une entreprise plus globale visant à se réapproprier le succès des écologistes pour mieux le dénaturer. Cette entreprise utilise deux artifices.

Le premier est un grand classique : faire passer les écologistes pour des passéistes, des opposants au progrès, etc. Refrain connu chez les productivistes et les scientistes de droite et de gauche, depuis Robert Hue, qui refusait le retour à «la lampe à pétrole», à Martine Aubry, qui ne veut pas s’intéresser «aux radis», en passant par Luc Ferry, dont l’ouvrage le Nouvel Ordre écologique disait le mépris d’une certaine classe intellectuelle pour qui ne partageait pas sa vision du progrès humain.

Le second, plus nouveau, est devenu un passage obligé pour tout politique en panne de discours : repeindre en vert les politiques les plus productivistes et polluantes, afin de leur donner une nouvelle légitimité. En la matière, Claude Allègre ne craint personne. Après avoir été le héraut du lobby de l’amiante (qui continue de tuer chaque année plusieurs milliers de personnes), le voici en porteur de valise du nucléaire, des organismes génétiquement modifiés (OGM), voire du stockage de carbone comme réponse au dérèglement climatique.

Il y a pourtant un point sur lequel on peut être d’accord avec Claude Allègre : oui, l’écologie peut être productive, innovante, source de progrès pour l’humanité, créatrice d’emplois et aussi - même si cela l’intéresse sans doute moins - de justice sociale. Mais pour cela, pour être résolument moderne - car nous revendiquons la modernité -, l’écologie n’a pas besoin d’épouser une fuite en avant technoscientiste promue au rang d’idéologie. Notre écologie s’appuie sur l’innovation et les technologies modernes, mais en privilégiant celles qui accroissent l’autonomie des gens, qui émancipent au lieu d’asservir.

Reprenons les exemples de l’énergie, des OGM et du stockage de carbone pour en faire la démonstration.

Pour la production énergétique, peu importe à Claude Allègre que le nucléaire dit de quatrième génération - supposé recycler ses propres déchets - ne soit qu’une chimère dont les seuls exemples, à commencer par Superphénix, furent des échecs retentissants, si cela lui permet de justifier la fuite en avant franco-française dans l’industrie énergétique la plus dangereuse (par ses déchets, ses accidents et la prolifération qui lui est liée) et la plus coûteuse… Comme vient de le confirmer le PDG d’EDF en exigeant des accroissements de tarifs dont Henri Guaino [conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, ndlr] lui-même révèle qu’ils sont liés aux investissements douteux de l’entreprise à l’étranger.

Pourtant, on peut produire l’énergie dont nous avons besoin de façon sûre, stable, durable et économe des deniers publics, et ce d’autant plus si on mène parallèlement une politique d’efficacité énergétique évoquée plus loin. Il existe de gigantesques potentiels technologiques pour remplacer les vieilles énergies fossiles, centralisées, polluantes et non renouvelables. Mais cela nécessite de se décider enfin - comme l’a compris le reste du monde, Obama en tête - à investir dans l’énergie du soleil, du vent, des mers et des océans, des fleuves, de la géothermie ou de la biomasse. Pas besoin pour cela de faire péter l’atome et de léguer à des centaines de générations les dégâts de notre égoïsme.

Ces nouvelles ressources énergétiques sont bonnes pour l’environnement et bonnes pour l’économie car elles créent des dizaines de milliers d’emplois non délocalisables (quinze fois plus que dans le nucléaire). Elles sont aussi bien plus justes socialement, car elles réduisent la vulnérabilité énergétique des ménages, notamment des précaires énergétiques, face aux cours erratiques des énergies fossiles et au prix exorbitant du chauffage électrique.

En matière d’utilisations des OGM, Allègre fait les mêmes raccourcis, les mêmes approximations. Qu’il dénonce les conséquences de l’industrie agrochimique sur l’environnement et la santé est une innovation à saluer. On n’a pas fini de dénombrer les ravages des pesticides et autres phytotoxiques sur la qualité des aliments et de l’eau, sur la biodiversité mais aussi sur la prolifération de nombre de maladies. Mais, présenter l’utilisation des OGM par les agriculteurs comme la solution, alors que les OGM sont eux-mêmes producteurs de pesticides ou conçus pour stocker plus de pesticides encore, relève de la supercherie. Le fait qu’ils soient produits par des multinationales qui n’ont eu de cesse de répandre leur chimie dans l’agriculture et de lier les agriculteurs par leurs technologies et leurs licences, suffit pour comprendre que ce n’est pas là que se trouve l’avenir de l’agriculture et des agriculteurs.

On peut produire une alimentation saine, durable, mais aussi adaptée à nos usages alimentaires du XXIe siècle pour peu qu’on développe de véritables filières biologiques, d’autant plus durables qu’on y favorisera les circuits courts, accroissant l’autonomie alimentaire des territoires, réduisant leur vulnérabilité aux prix de l’énergie (indispensable au transport des denrées si on les importe). Et cette réponse est bien à l’échelle du problème : comme l’a déclaré la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), l’agriculture bio pourrait nourrir l’humanité. Là encore, le gisement d’emplois non délocalisables est gigantesque (l’agriculture chimique et intensive a détruit 90 % de ses emplois agricoles en cinquante ans) et l’enjeu de garantir une alimentation saine à tous - et non seulement à quelques privilégiés - est une conquête sociale majeure.

Enfin, un mot sur le stockage du carbone en couches géologiques profondes, activité encore au stade de la recherche. Sans doute cette technologie sera-t-elle utile pour limiter les ravages du dérèglement climatique, mais uniquement à titre de complément en phase de transition vers une indispensable cure de sobriété énergétique. Laisser croire que mettre au point le stockage du carbone serait la panacée pour stopper le dérèglement climatique, voila qui serait du registre de l’incantatoire, voire du crime contre l’humanité.

Oui, réduire les émissions de gaz à effet de serre - mais aussi limiter notre vulnérabilité aux impacts futurs d’un dérèglement climatique dorénavant irréversible - implique une écologie qui soit source d’innovations majeures. En matière d’isolation thermique des bâtiments, de mobilité, d’éclairage public, de réseaux de transport d’énergie, d’appareils électroménagers économes… le potentiel est considérable. Et n’hésitons pas à dire qu’il nécessitera des reconversions industrielles majeures, à commencer par le secteur de l’automobile, victime de l’imprévoyance de dirigeants incapables de s’adapter à l’épuisement pétrolier à venir.

Mais ne nous laissons pas leurrer par les nouveaux convertis, dont la fragilité des convictions se mesure à leur empressement à rebaptiser l’écologie par l’oxymoron «croissance verte» : ces potentiels technologiques ne permettront de nous en sortir qu’à condition de s’inscrire dans une logique inéluctable de décroissance - n’ayons pas peur du mot - rapide de notre empreinte écologique. Faute de choisir, aujourd’hui, la sobriété anticipée et organisée s’imposerait à coup sûr, demain, la pénurie subie et forcément injuste.

Oui, Claude Allègre a raison : il y a bien deux visions différentes de l’écologie. L’une, malgré les alertes alarmistes des scientifiques du climat et de la planète, prétend, sous couvert d’écologie, qu’il suffit de croire aveuglément aux avancées technologiques portées par quelques scientistes financés par les lobbys pour tout résoudre.

L’autre préconise une approche lucide, laïque vis-à-vis du scientisme technologique, mais résolument émancipatrice, humaniste et optimiste parce que faisant confiance aux êtres humains - et pas qu’à quelques-uns - pour trouver démocratiquement la voie d’une civilisation écologique, sobre, juste et donc éminemment moderne.

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 14:40
La LPA cherche toujours terrain accueillant et refuge moderne

mercredi 22.07.2009, 04:47 - La Voix du Nord

 Une banderole a été accrochée à l'extérieur pour informer les automobilistes. Une banderole a été accrochée à l'extérieur pour informer les automobilistes.

En mauvais état et sous la menace d'un arrêté d'expulsion depuis des années le refuge LPA de Roubaix n'a pour l'instant aucune solution concrète de relogement. Il poursuit néanmoins sa mission tant bien que mal.

 

CLAIRE DEBUYSER

roubaix@lavoixdunord.fr Le refuge de la Ligue protectrice des animaux de Roubaix date des années 1960 et faisait à l'époque figure de modèle. Aujourd'hui, il est dans un état de vétusté avancé. Par grand vent, les tôles ondulées de la fourrière se soulèvent. Les piliers de soutènement risquent de s'effondrer et le béton au sol se lézarde. Cela fait dix ans que les travaux d'entretien ne sont plus effectués. Depuis que le projet de réaménager la zone de l'Union sur laquelle se trouve la LPA, a été décidé, sans qu'aucune solution de relogement n'ait été prévue pour le refuge.

La LPA de Roubaix remplit la mission de ramassage des animaux errants pour 83 communes. Mais aucune de ces villes n'accepte d'accueillir un refuge sur son territoire. Pourquoi ? Dominique Dupont, chargée de mission à la LPA, avance deux raisons. «  Un refuge est bien vu par les jeunes générations, mais pas toujours par les anciens qui le perçoivent souvent comme un mouroir. Et puis surtout, un refuge ne rapporte pas d'argent puisqu'il n'y a pas de taxe professionnelle ».
 Ne lui parlez pas non plus des supposées nuisances occasionnées par un refuge qui abrite tous les jours au moins deux cents animaux. Elle cite en exemple celui de Calais, entièrement certifié haute qualité environnementale, où les animaux bénéficient d'une grande zone de promenade, d'un système de nettoyage bien conçu.

Quand le site de Roubaix fermera - ce qui finira bien par arriver un jour, même si aucune date n'est déterminée -, la LPA aimerait le remplacer par une « Maison de l'animal en ville », qui servirait à la fois de fourrière, de refuge, de centre de soins pour la faune sauvage et de centre de prévention pour la protection de cette faune.


Pour l'heure, aucune solution concrète n'est avancée. La ville de Roubaix n'est plus propriétaire du refuge, ni du terrain. Elle a passé le relais à la SEM ville renouvelée Lille métropole, qui devrait bientôt effectuer les travaux les plus urgents.

En mai dernier le groupe des Verts de la Communauté urbaine a demandé par courrier à Martine Aubry de prendre sous la coupe de Lille-métropole la compétence fourrière des communes de l'agglomération. Trouver un terrain adéquat pour la LPA deviendrait alors plus facile, car LMCU ne manque pas de ressources foncières. La maire de Lille et présidente de LMCU n'a pas encore donné de réponse.
Si la LPA se fait expulser de Roubaix avant qu'une solution apparaisse, les douze salariés du site perdront leur emploi et rien n'est prévu pour les animaux. «  On est tenus dans l'incertitude », déplore Dominique Dupont. Alors, à quand une solution ?

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 14:23

ECHOS DE PRESSE

NORD ECLAIR ( 16 mai 2009 )

Pour les Verts, c'est à LMCU de régler les problèmes des refuges

Nous avons évoqué dans une précédente édition les difficultés qui affectent le refuge de la LPA du quai de Gand, difficultés auxquelles les communes n'ont pu remédier. « La fourrière de Lille qui a développé son service réglementaire pour les 41 communes adhérentes au syndicat intercommunal a aujourd'hui atteint ses limites en capacité d'accueil si elle souhaite continuer à privilégier l'adoption à l'euthanasie. La relocalisation de la fourrière de Roubaix à laquelle adhèrent 81 communes n'a pas été prise en compte dans le réaménagement de la zone de l'Union. Et est-il besoin de rappeler la très grande vétusté de cette structure » estiment Slimane Tir et Dominique Plancke respectivement responsables du groupe des élus Verts à LMCU et groupe des élus Verts à Lille.

Tout en préconisant une réflexion approfondie sur la place de l'animal en ville, les deux élus souhaitent que ce soit la Communauté urbaine, plutôt que des syndicats intercommunaux, qui assure à présent la compétence fourrière-refuge. Slimane Tir a écrit à la présidente de LMCU en ce sens et Dominique Plancke à la maire de Lille. Nul doute que la présidente et la maire v


La LPA ouvre les portes de ses refuges et en appelle à la communauté urbaine

samedi 16.05.2009, 04:48 - La Voix du Nord

 Tous les animaux à adopter ont fait l'objet de soins. Tous les animaux à adopter ont fait l'objet de soins.

Chaque année, les deux refuges de la Ligue protectrice des animaux organisent des journées portes ouvertes afin de mettre en relation les animaux abandonnés et de futurs maîtres bienveillants.

 

Les refuges de Roubaix et de Lille vous proposeront donc cette année encore d'adopter un animal avec toutes les garanties possible (vaccins, tatouage et stérilisation) contre une somme modique couvrant juste ces soins. Pour la LPA, c'est également l'occasion d'en appeler aux pouvoirs publics afin de trouver une solution permettant la pérennité d'une fourrière sur le territoire métropolitain. En effet, actuellement, la LPA est chargée de récupérer les animaux errants ou abandonnés sur le territoire des 83 communes de Lille Métropole. Une mission qu'elle ne peut mener à bien sans locaux dignes de ce nom.

Actuellement, le refuge de Roubaix héberge la majeure partie des 3 000 animaux recueillis chaque année sur le territoire métropolitain dans des bâtiments insalubres, appelés à être détruits dans le cadre du projet d'aménagement de la zone de l'Union. Un appel a été lancé il y a plusieurs années aux communes de LMCU afin qu'elles mettent un terrain à disposition de la ligue... sans succès jusqu'à présent.
Désormais, l'espoir de la LPA repose sur les épaules de la présidente de LMCU, Martine Aubry. En reprenant la compétence « fourrière » aux communes, la communauté urbaine disposerait de l'autorité pour désigner le futur terrain d'implantation du refuge.

En attendant qu'une solution intelligente soit trouvée, plus de cent cinquante chiens et une centaine de chats vous attendent aujourd'hui et demain dans les deux refuges de la LPA. • O. H.

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 14:20

Groupe des Elus Verts

de Lille Métropole Communauté Urbaine

 

 

 

 

Lille, lundi 27 juillet 2009

 

 

André DUTHOIT

 

Président de la LPA du Nord

Chemin de Bargues

BP 23

59009 LILLE CEDEX

 

 

 

 Monsieur le Président,

 

 

Vous le savez, le groupe des Elus Verts de Lille Métropole Communauté Urbaine a interpellé Martine AUBRY, Présidente, pour envisager la prise de compétence « fourrières-refuges » par notre établissement public.

 

En effet, la copie de ce courrier en date du 6 mai dernier vous a été transmis.

 

J’ai le plaisir de vous informer que cette thématique fait désormais partie des réflexions en cours pour étudier l’opportunité de nouvelles compétences ; il s’agit bien « d’études d’opportunité » et non pas de «transferts de compétences », puisque selon les sujets, il existe différentes formes pour que notre établissement intervienne en toute légalité ou aux côtés des communes.

 

Pour exemple, je vous joins la délibération n°09C0255 votée en conseil du 26 juin dernier et concernant « le principe de prise de compétence en matière d’enseignement supérieur et de recherche ».

 

Je ne manquerai pas, Monsieur le Président, de vous informer de l’évolution de ce dossier et dans cette attente, je vous prie d’agréer, l’expression de mes salutations les meilleures.

 

Slimane TIR,

Président de groupe.

 






Communiqué de presse – samedi 16 mai 2009

 Les Verts de Lille Métropole se mobilisent pour une prise de compétence fourrière-refuge par LMCU.

La situation des deux fourrières-refuges de Lille Métropole Communauté Urbaine est une préoccupation des Verts métropolitains depuis plusieurs années.

Nous avons à nouveau été interpellés par les associations et des particuliers –que nous avons reçus- sur les conditions extrêmement préoccupantes d’accueil des animaux, mais également des conditions de travail des salariés et bénévoles.

La fourrière de Lille, qui a développé son service réglementaire pour les 41 communes adhérentes au Syndicat intercommunal, a aujourd’hui atteint ses limites en capacité d’accueil si elle souhaite continuer à privilégier l’adoption à l’euthanasie.

La relocalisation de la fourrière de Roubaix, à laquelle adhèrent directement 81 communes n’a pas été prise en compte dans le réaménagement de la zone de l’Union. Est-il besoin de rappeler la très grande vétusté de cette structure.

La France est le pays d’Europe (n°2 dans le monde) qui compte le plus d’animaux de compagnie : estimés à 16 millions, 53% des foyers en possèdent un.

En outre, cette thématique fourrière-refuge ouvre plus largement la question de l’animal en ville ; les milieux urbains sont devenus des refuges pour la faune sauvage, qui y trouve paradoxalement pour certaines espèces, une alimentation et un habitat mieux adapté à ses besoins que dans les campagnes.

Coupler les fonctions de protection de la faune domestique et sauvage va dans le sens d’une éducation du public au respect de la vie animale dans son ensemble et doit nous amener à une réflexion d’ensemble sur la place de l’animal en ville –domestique, d’élevage et sauvage- et sur la relation homme/animal afin de répondre globalement et efficacement à cet enjeu.

C’est pourquoi, le Groupe des Elus Verts de Lille Métropole Communauté Urbaine a interpellé la Présidente afin d’envisager la prise de compétence fourrière-refuge. Le Groupe des Elus Verts de Lille, concerné par la fourrière-refuge de Lille, a également interpellé le Maire de Lille en ce sens.

Les portes ouvertes des refuges de Lille et de Roubaix de ce week-end sont l’occasion de porter publiquement ces interpellations politiques en faveur de l’animal en métropole.

 

 

 

Slimane TIR - Président du Groupe des Elus Verts LMCU

Dominique PLANCKE – Président du Groupe des Elus Verts de Lille

 

 

 

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