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video Roubaix 2008

27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 17:19
Les éditions Demi-Lune sont fières d'annoncer la parution du livre de
référence sur le pic pétrolier et ses conséquences

Pétrole : La fête est finie !
AVENIR DES SOCIÉTÉS INDUSTRIELLES APRÈS LE PIC PÉTROLIER

de Richard HEINBERG


« Pétrole : la fête est finie ! est le premier livre complet sur le pic
pétrolier. Il constitue la meilleure introduction à cette question. Je
le recommande particulièrement aux moins de 40 ans ou à ceux qui n'y
croient pas : sa lecture changera leur vie. »
Yves COCHET, député de Paris, ancien ministre de l'Environnement.

Le monde voit ses réserves en pétrole bon marché s'épuiser, avec les
changements dramatiques que cela implique. Désormais, même si nos
sociétés industrielles entament une conversion à des sources d'énergie
alternatives, elles auront chaque année à leur disposition moins
d'énergie nette pour maintenir leur niveau actuel de production et de
consommation. Nous entrons dans une nouvelle ère, aussi différente de
l'ère industrielle que cette dernière fut différente de l¹époque
médiévale.

Dans Pétrole, la fête est finie !, Richard Heinberg replace cette
transition décisive dans son contexte historique. Anticipant l'impact
probable de la déplétion pétrolière, il étudie le rôle de substitution
que pourraient jouer les énergies alternatives et recommande une «
descente contrôlée » susceptible d'ouvrir la voie à une société plus
modérée et soutenable. Plus lisible que les autres ouvrages traitant de
la question, cette version mise à jour de l'ouvrage de référence sur le
« pic pétrolier » constitue un saisissant cri d'alarme. Mais il s'agit
aussi d'un recueil riche en idées positives à différents niveaux. La
communauté internationale, les collectivités locales, les individus,
tous doivent maintenant agir concrètement afin d'affronter dans les
meilleures conditions possibles la « fin de la fête » et ce livre
explique comment faire, de façon admirablement claire et honnête.

SANS PÉTROLE, QUE FEREZ-VOUS ? COMMENT SE DÉPLACER ?
QUE MANGER ? QUELLE SERA VOTRE VIE QUOTIDIENNE ?

Le livre Pétrole : la fête est finie ! sera disponible en librairie à
partir du 15 octobre 2008.

Consulter la page :
http://www.editionsdemilune.com/ptrolelafteestfinie-p-28.html

Nous sommes heureux de joindre à ce courriel le dossier de presse et la
fiche de présentation du livre en PDF. Nous pouvons vous envoyer le
livre en PDF dès aujourd'hui sur simple demande de votre part (à
contact@editionsdemilune.com); ou si vous le préférez, dans sa version
papier, dès le 1er octobre.

Pour plus d'informations, merci de joindre notre assistante Presse :
Mlle Affifia KADRI : 06 88 78 74 53, affifia@gmail.com

Cordialement,

Arno MANSOURI,
directeur éditorial EDL

__________________
Editions Demi-Lune
18 rue Eugène Sue
75018 Paris, France

Tel: +33 (0)1 42 64 37 96

http://www.editionsdemilune.com


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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 14:18
- Poursuivre le rassemblement -



Depuis les journées d'été la donne politique a changé pour les Verts.

Nous sommes désormais inscrits dans une dynamique de rassemblement des écologistes que nous attendions depuis longtemps.

C'est une chance historique que nous n'avons pas le droit de gâcher, au nom des idées que nous défendons et par respect pour ceux qui depuis trente ans nous ont alerté sur les dégâts du productivisme et du gaspillage des ressources de notre planète. Nous avons une dette vis à vis d'eux et une obligation devant la société.

Considérer ce rassemblement comme un sursaut ou une simple bouée de sauvetage qu'auraient opportunément trouvé les Verts, dans la perspective d'une élection future, serait une erreur grave. Ce qui s'est passé à Toulouse doit être considéré comme le socle d'un rassemblement durable de l'écologie. Il ne pourra réussir qu'à certaines conditions, dont quelques unes sont déjà réunies, comme, par exemple, l'acceptation par les Verts de n'être qu'une composante de cette alliance pour l'écologie.

L'enthousiasme que cet événement a suscité chez les militants montre bien la force du désir de rassemblement qui traverse notre mouvement en profondeur.

Maintenant, dans nos régions, nos départements, nos villes, nos quartiers, nos groupes locaux, nous devons nous mettre au travail pour faire vivre ce rassemblement, pour nous ouvrir, pour échanger et pour construire avec ceux qui ont toujours été nos compagnons de route ; ils savent désormais que la porte est ouverte à une grande force politique écologiste, de gauche, c'est à dire, anti-libérale et anti-productiviste.

Ce que nous réussissons avec les autres forces de l'écologie, nous devons nous l'appliquer à nous mêmes à l'occasion de notre congrès de Lille.

Rappelons qu'il a lieu quelques mois à peine avant les élections européennes. Il sera donc regardé par notre électorat et par nos partenaires – et par les médias ! - comme un test de la sincérité de notre démarche.

Un congrès de division ruinerait toute possibilité d'existence d'une grande force écologiste en France et signerait probablement l'arrêt de mort de notre formation politique qui doit amplifier la dynamique de rassemblement.

Il nous faut maintenant faire preuve de maturité et de raison, dépasser nos querelles de courants, nos ambitions concurrentes… Bref tout ce qui a contribué à donner l'image d'un parti divisé, balkanisé, plus centré sur les questions de personnes que sur le  projet.

Il est donc de notre responsabilité politique collective de parvenir à un congrès du rassemblement pour assurer la stabilité et la pérennité de notre parti, un parti capable de construire un projet crédible et attractif avec la grande famille de l'écologie.

Ensemble, nous devons promouvoir une écologie de la libération, fondée sur la solidarité, la lutte contre les inégalités sociales et environnementales et à la pointe du combat contre toutes les formes de discriminations. Parce que nous défendons un projet humaniste et universaliste, nous ne pouvons nous contenter de regarder la société à travers le seul filtre de l'environnement.

A l'heure qu'il est, nombreux sont ceux qui explorent différentes pistes pour le congrès, mais nous savons tous que depuis Toulouse la donne n'est plus la même. Ce sera sans doute plus difficile que nous le pensons, de parvenir à une synthèse, c'est pourtant la seule solution envisageable.

Pour ce qui me concerne, je ne cautionnerai aucune tentative de déstabilisation du parti, c'est d'ailleurs dans cet esprit que j'ai signé plusieurs contributions (qui ne valent pas motion !) avant les journées d'été.

Autrement dit, ne comptez pas sur moi pour entrer dans une nouvelle bataille de courants qui serait suicidaire.

A tous ceux qui m'ont sollicité et à tous ceux qui souhaitent connaître ma position, je réponds qu'ils peuvent compter sur moi pour travailler à une vraie synthèse - sans exclusive - dont notre parti saura bien trouver les modalités pratiques s'il le veut.

Dans cet esprit, profitons de notre prochain CNIR des 13 et 14 septembre pour en débattre.

Bon courage à tous pour mener à bien cette exaltante entreprise !

Noël Mamère
28 août 2008

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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 13:46
Un grand emprunt écologiste

Le député Alain Lipietz propose "un grand emprunt pour lancer les grands travaux écologistes" sous l'égide de la Banque centrale et de la Banque européenne d'investissements. "La crise est trop grave, il faut engager des dépenses massives pour lutter contre le changement climatique" ajoute-t-il. Parmi les objectifs à atteindre,la transformation des modes de circulation ainsi que la réduction de 20% en matière énergétique dans les maisons.

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26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 14:50
Famines : les solutions existent, elles sont écologistes

jeudi 24 avril 2008


Un groupe de Verts appelle à la réunion urgente d'un nouveau Sommet de
la Terre, qui prendra les décisions radicales qui s'imposent face au
drame de la faim.


Maroc, Indonésie, Haïti, Cameroun, Côte-d'Ivoire, etc., la liste des
pays victimes d'émeutes de la faim s'allonge chaque jour. En Europe,
pour beaucoup, les famines évoquent le Moyen Âge et des souvenirs de
leçons d'histoire. On regarde alors ce spectacle avec un mélange de
commisération et de charité. Nous devons pourtant affronter la réalité
car ce n´est pas la fatalité qui tue. Le retour des famines est une
catastrophe écologique de grande ampleur provoquée par notre mode de
développement. On nous dit que les « experts » n'avaient rien vu, les
Verts et les altermondialistes n'ont pourtant cessé d'alerter. René
Dumont a consacré toute sa vie à la lutte contre la faim. Avant sa
mort, il a publié un dernier ouvrage au titre évocateur, Famines : le
retour. Il y pointait les conséquences dramatiques du désordre libéral
et de l'absence de politiques volontaristes.

Qui se souvient de l'engagement solennel d'Henry Kissinger, au Sommet
mondial de l'alimentation en 1974, à ce que plus un enfant ne meure de
faim dix ans plus tard ? Le mythe productiviste d'une résolution de
nos crises par le seul recours à la technique a échoué. Ce sont les
fondements même de notre développement qui produisent ces crises.Le
tiers monde paye le prix de la libéralisation des marchés agricoles
qui détruit les agricultures paysannes en les exposant à la
concurrence de produits agricoles bradés sur le marché mondial. Un
modèle unique a été suivi, celui d'une agriculture productiviste
privilégiant les cultures d'exportation des groupes agroalimentaires
au détriment des cultures vivrières. L'absence de volonté écologiste
des gouvernements a délaissé le combat prioritaire contre le
dérèglement climatique, abandonné les conséquences de la raréfaction
de l'eau au marché et ignore l'extinction de la biodiversité. Nous
restons enfermés dans la dépendance aux firmes multinationales par les
OGM au lieu de choisir la souveraineté alimentaire, et menaçons les
équilibres écologiques en appuyant la production d'agrocarburants.

Ce modèle agricole unique imposé met notre planète en danger. Ceux qui
meurent de faim payent le prix des politiques néocoloniales menés par
des pays comme la France, la Chine et les États-Unis, laissant au
pouvoir dictateurs et élites corrompues, poursuivant ainsi le pillage
économique. La solidarité mondiale n'est plus qu'une légende alors que
l´insuffisante Aide publique au développement a encore reculé de 8,7 %
en 2007. La nécessaire gouvernance mondiale est abandonnée aux firmes
appuyées souvent par le FMI et la Banque mondiale. Ceux qui meurent de
faim payent le prix de l'idéologie néolibérale, du court-terme et du
laisser-faire, d'une société consumériste encourageant le gaspillage
et d'une croyance illimitée au mythe de la croissance. Ce prix a un
nom, c'est celui de la lourde « dette écologique » que nos
gouvernements successifs ont contracté année après année envers le
Sud. Si la justice a encore un sens pour nous, il est toujours
possible de s'en acquitter. Nous appelons à la réunion dans les plus
brefs délais d'un nouveau Sommet de la Terre. Il commencera par
annuler la dette financière des pays du Sud. Il luttera contre la
spéculation, il initiera un plan d'appui aux paysans plutôt qu'aux
grandes industries agroalimentaires et organisera un échange des
savoirs et le transfert de connaissances agricoles.

Il lèvera une taxe mondiale de solidarité sur les transactions
financières et les ventes d'armes, organisant la redistribution à
l'échelle planétaire. En sortant des tergiversations criminelles de
Bali, il organisera une politique planétaire contre le réchauffement
climatique. L'Union européenne lancera rapidement une véritable
réforme de la PAC et augmentera les fonds consacrés à l'aide au
développement. Pour finir, les gouvernements du Nord décideront de
transférer les budgets consacrés à la guerre pour gagner celle contre
la faim et la misère, responsable de tant de déracinements forcés. Ces
solutions peuvent paraître radicales, elles coûteront moins que le «
laisser-faire ». On ne peut plus aujourd'hui se contenter de discours
: la maison brûle, et ceux qui le disent continuent d'en alimenter le
feu.

Cécile Duflot (secrétaire nationale des Verts), Christophe Rossignol
(conseiller régional du Centre, président de la commission relations
internationales), Marie-Pierre Bresson (maire adjointe de Lille
chargée de la coopération), Solène Benoit (agroéconomiste, ancienne
conseillère auprès du ministère de l'Agriculture à Haiti)

N. B. Cette tribune fut rédigée avant que Nicolas Sarkozy promette
d'augmenter l'aide alimentaire de la France. L'OCDE a mis en en
évidence une forte baisse de l'aide aux pays pauvres en 2007, en
particulier de la France.
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6 février 2008 3 06 /02 /février /2008 07:54

 

La campagne des Amis de la Terre sur l’habitat est axée sur 2 problématiques : la précarité énergétique et les émissions de gaz à effet de serre de nos logements. Dans ce cadre, et parce que chacun d’entre nous peut peser dans la balance et baisser ses émissions de gaz à effet de serre, les Amis de la Terre publient un guide qui vous expliquera tout sur la rénovation thermique de votre logement.

Les bâtiments représentent, en France, 25% de nos émissions de CO2 et 43% de notre consommation énergétique. En tant que propriétaire ou que locataire, nous pouvons faire quelque chose pour réduire l’empreinte écologique de notre logement. Tout d’abord en tant qu’utilisateur (gestes d’économie d’énergie), puis en effectuant une rénovation thermique et écologique du logement. Cette démarche est, bien sûr, plus accessible pour les propriétaires, mais quelques moyens sont aussi à la portée des locataires.

Une rénovation thermique ne se borne pas à faire des économies sur sa facture énergétique, bien que ce soit un point crucial. C’est aussi le moment de repenser son logement comme lieu ou nous habitons, un lieu de vie où l’on doit se sentir bien. Pour se faire, la luminosité, l’humidité ou encore la qualité des peintures doivent être prises en compte.

Après quelques explications techniques sur la rénovation thermique, les problèmes rencontrés en copropriété et dans la relation locataire-propriétaire suivis de pistes de solutions y sont détaillés. les Amis de la Terre y développent également les aspects financiers, administratifs et liés à la profession du bâtiment. Pour finir, de nombreuses structures d’expertise, de conseils et de renseignement sont référencées pour vous permettre de mener à bien votre projet de rénovation thermique.

Il est au prix de 4 euros (frais de port inclus). 
Pour toute commande : france@amisdelaterre.org ou 01 48 51 32 22.

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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 08:27
Les industriels des biotechnologies, producteurs de semences d'organismes
génétiquement modifiés (OGM), se sont retirés d'un projet international pour
l'agriculture, rapporte The Guardian.

Né de la mobilisation internationale à l'occasion du Sommet mondial de
Johannesburg en 2002 sur le développement durable, l'International Agriculture Assessment of Science and Technologies for Developpment (IAASTD) est une opération de prospective, lancée par la Banque mondiale et les Nations-Unies (FAO, OMS, PNUD, PNUE et UNESCO), autour de la question : « peut-on réduire la faim et la pauvreté dans le monde, améliorer les conditions de vie des zones rurales et promouvoir un développement durable et équitable grâce à l'accès, l'utilisation et la production de savoirs, de sciences et de technologies agricoles ? ».

Regroupant une soixantaine de représentants de gouvernements, de la société
civile et d'institutions internationales, le projet a l'ambition d'évaluer les
connaissances scientifiques et technologiques agricoles
en vue de définir les options d'une agriculture durable et de faire émerger des programmes de recherche pour combler les lacunes identifiées.

Les entreprises du secteur des biotechnologies, Monsanto, Syngenta et BASF,
ont quitté l'IAASTD quand le projet de rapport a remis en cause l'évidence de
l'accroissement des rendements permis par les cultures OGM et s'est inquiété des problèmes potentiel de la possible appropriation des ressources agricoles par les entreprises concernées par le biais des brevets.

Basé sur les travaux de 4000 scientifiques et experts internationaux, le rapport souligne également qu'il existe « un large éventail de perspectives sur l'environnement, la santé humaine et les risques économiques que nous ignorons encore ».

Selon Jan van Aken, responsable de la campagne OGM de Greenpeace
international, cité par The Guardian, « cette évaluation va bien au-delà du génie génétique, il s'agit d'élaborer des solutions mondiales pour l'agriculture et le monde pauvre et affamé. C'est une honte de se retirer d'une telle initiative, simplement parce que votre stratégie commerciale ne correspond pas à des principes scientifiques ».

Les conclusions finales de l'IAASTD sont attendues pour le mois d'avril
prochain.




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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 01:50
Mon intervention au Conseil de Communauté Urbaine du 16 Décembre 2007

M. Tir – Merci, Monsieur LE PRESIDENT.


Je ferai une intervention rapide au nom du groupe des Verts pour dire que nous sommes tout à fait favorables à l’idée de l’ouverture à la fois de cette discussion et du SCOT ; je rappelle que notre groupe l’avait explicitement demandé en 2002, au moment du débat sur le Schéma directeur.


Certes, notre Schéma directeur a été adopté en 2002. En diagnostic, nous dit-on, il est toujours d’actualité.

Oui, c’est vrai.. en partie.


Nous avons aussi de très belles réussites à l’actif de cette institution et de ce mandat mais, sur de nombreux points, des choses ont changé. Le contexte, bien évidemment, a profondément évolué ; la nature et la coloration des menaces auxquelles nous sommes collectivement confrontés, se sont aggravées.


La première, c’est celle du changement climatique.

Il a été au cœur de la toute récente campagne présidentielle. Sa réalité est, aujourd’hui, incontestée mondialement tant par les scientifiques de haut niveau que par les autorités et les instances internationales. D’ailleurs, le Prix Nobel de la paix a été décerné à Al Gore mais également aux scientifiques du GIEC.


En ce qui concerne LMCU, nous avons très modestement avancé dans cette direction avec l’Agenda 21, avec les moyens certes importants accordés aux transports collectifs, le débat récemment autour du plan climat… mais ce sont des efforts qui restent modestes au regard des enjeux et de la menace extrêmement importante qui est devant nous. Je le dis bien évidemment en m’appuyant sur la prise de conscience collective qui a émergé dans tous les segments et secteurs des familles politiques françaises.

Et cette prise de conscience doit nous amener à revisiter, résolument et très profondément, nos politiques publiques. Elles ont été évoquées et je n’y reviendrai donc pas dans le détail : les transports en commun, l’aménagement urbain avec la question évidemment de l’étalement urbain tout comme lenjeu fondamental de la ville dense, le développement économique…


Les Américains n’ont peut-être pas signé l’accord de Kyoto mais l’industrie américaine, en Californie et ailleurs, se prépare à « écologiser » son économie. Sur ces questions, ils ont largement une longueur d’avance pour produire des technologies nouvelles, pour développer des gisements d’activités et des emplois non délocalisables.


Sachez également qu’en ce qui concerne le périmètre plus européen, l’Allemagne en particulier est le premier producteur européen d’électricité photo voltaïque (50 %).


Au-delà des grands discours dont nous sommes, les uns et les autres, parfois coutumiers, il y a un impératif d’action qui doit nous amener à revisiter également nos politiques économiques pour développer, ici et maintenant, des filières d’excellence dans les activités industrielles comme dans les activités agricoles, ce qui a été évoqué.


Je voudrais indiquer que l’enjeu de la biodiversité est essentiel ; Marc-Philippe DAUBRESSE l’a rappelé et j’insiste également sur ce point.



Deuxième élément que je voudrais souligner, qui est impératif pour notre agglo­mération : c’est l’enjeu des nouvelles solidarités.


Pour notre groupe, il est important de considérer, surtout dans une perspective de développement durable et pour paraphraser le slogan d’une compagnie nationale ferroviaire, que ce progrès dans le développement durable ne vaut que s’il est partagé par tous. En l’occurrence, aujourd’hui, la tendance dans notre pays n’est pas du tout et, de moins en moins, au partage.


Sur l’enjeu des nouvelles solidarités, la lutte contre les ségrégations spatiales et territoriales est fondamentale pour nous. Il y a nécessité absolue de réexaminer nos politiques urbaines et économiques dans cette direction, non pas seulement sur la localisation des activités économiques mais également sur l’emploi.


C’est la question du logement social où, certes, malgré les résultats constatés en termes de production, nous sommes très insuffisants et je crois que, les uns et les autres, nous pouvons honnêtement dire que, sur la question du logement social, les pouvoirs publics ont en partie échoué.


C’est aussi la question de l’équilibre dans la répartition des activités dans la métropole et je suis de ceux qui, avec mon groupe, partagent l’idée que notre métropole, y compris dans la vision trans-européenne qui nous a été présentée, doit être une métropole équilibrée.



Le 3ème défi auquel nous avons à faire face et Dominique BAERT va en parler longuement, c’est bien évidemment celui de l’épuisement des ressources financières auquel notre Etablissement et les collectivités locales sont confrontés.

De ce point de vue, il est impératif de revisiter également nos priorités.


Pour conclure, dans ce dernier mandat et dans la politique du Schéma directeur, nous avons en quelque sorte inversé l’ordre des problèmes ; nous avons ouvert de très nombreux terrains à l’urbanisation. 
Je pense que nous pourrions également, à la lumière des discussions ou de ce que le nouveau Conseil de Communauté aura à discuter sur la maîtrise foncière, examiner les conditions dans lesquelles l’ouverture à l’urbanisation se fait sous réserve, bien évidemment, que la plus-value immobilière et foncière générée soient aussi socialisée. 
C’est à dire partagée entre les propriétaires et notre établissement pour la mettre au service de nos choix de développement.

merci



M. LE VICE-PRESIDENT TIR (rapports n°s 07 C 0814 à 07 C 0816)


M. Tir – Je suis grandement ennuyé, Monsieur LE PRESIDENT. J’ai entre les mains un Trophée « Etoile de l’accueil 2007 » qui encore une fois distingue notre jardin Mosaïc et le parc de la Deûle.


Je m’interroge. Il est 23 h 27 et j’ai plutôt besoin des « étoiles de l’écoute ». J’ai vraiment le sentiment que pour présenter le plan de développement de l’Espace naturel métropolitain et pouvoir développer la qualité du travail réalisé, l’heure est beaucoup trop tardive et vous propose de la reporter au Conseil de février.

(Applaudissements)




 

 

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15 décembre 2007 6 15 /12 /décembre /2007 01:43

«La situation interne au PS est désastreuse sur la diversité», 
lâche un cadre du parti. Alors qu'un conseil national à la Villette doit investir samedi les têtes de liste aux municipales, la place réservée aux candidats issus de la diversité est limitée. Trop pour certains militants qui promettent de le faire savoir bruyamment en fin de semaine. Des bus chargés de mécontents pourraient ainsi jouer les trouble-fêtes.

Si 50 à 70 socialistes noirs ou arabes seront têtes de listes pour les élections municipales - «on est très loin du compte» regrette un militant - seuls six ou sept le seront dans des communes de plus de 20.000 habitants. 

L'ancien président du MJS, Razzye Hammadi, devrait ainsi se présenter à Orly (Val-de-Marne), Seybah Dagoma dans le Ier arrondissement de Paris, Samia Ghali dans le XIVème arrondissement de Marseille et Hussein Moktari à Garges-lès-Gonnesse (Val d'Oise).

De nombreux cas litigieux

A Evreux (Eure), Rachid Mammeri devra affronter la dissidence d'un conseiller général socialiste soutenu par quatorze des quinze élus du parti dans le département quand Faouzi Lamdaoui, secrétaire national  PS à la diversité et 49% des voix aux législatives,
risque à Argenteuil (Val d'Oise) de devoir s'incliner face à son rival Philippe Doucet a gagné une consultation interne. «Mais les dés étaient pipés. Lamdaoui a refusé de participer à un débat avec ses rivaux car tous les militants socialistes n'y ont pas eu accès. L'entrée était en effet filtrée par 
des vigiles qui ont choisi ceux qui pouvaient passer
», accusent 
ses proches.

Akli Mellouli, lui, se présentera seulement à la deuxième place de la liste PS de Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne) après que des tracts lui reprochant son origine kabyle ont été diffusés. 
Mais le cas le plus emblématique est celui de Bagdad Ghezal à Etaples (Pas-de-Calais). Il a gagné la consultation locale par 36 voix contre 12 pour son adversaire. Mais il s'est vu préférer par la fédération départementale la candidature d'Antoine de Rosquigny du Fayel, un énarque lillois. «C'est proprementscandaleux», reconnaissent certains rue de Solférino.Au point que la direction nationale pourrait finalement annuler samedi le choix de la fédération.

«Un parti de vieux notables blancs»

Quant à Malek Boutih, figure nationale du PS, il renonce à se présenter après
son échec cuisant aux législatives. «Le PS est devenu un parti de vieux notables blancs», s'énerve un cadre du parti qui prédit que la direction avancera samedi le chiffre de 300 candidats issus de la diversité. C'est-à-dire sans faire la distinction entre les têtes de liste et les autres. Des réseaux se sont donc constitués - Gauche pour tous, Prairial21, Rhône diversité socialiste 2008 - pour faire bouger les choses. 

Nulle question en effet pour les militants de couleur de démissionner de leur poste : «si nous quittons les instances du parti, le PS devient une forêt blanche». «Il est facile de se moquer de Rama Yade et deRachida Dati. Mais il faut le reconnaître, explique l'un d'entre eux, aujourd'hui, c'est bel et bien la droite qui normalise les Français d'origine étrangère».

Contacté par 20minutes.fr,
Bruno Le Roux, secrétaire national PS 
chargé des élections, n'a pas donné suite à notre appel.

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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 02:29
A Etaples, le PS fait de la discrimination positive...pour les énarques

Etaples_2 A Etaples (Pas-de-Calais), la fédération socialiste préférera-t-elle le jeune énarque parachuté ou le militant de terrain ? Réponse ce soir lors du Conseil fédéral chargé de ratifier les têtes de listes du département .

A l'heure de la démocratie participative et des appels à la rénovation, Etaples, port de pêche de 11 000 âmes, est le théâtre de pratiques politiques d'un autre âge.

Bagdad Ghezal est un militant associatif de 51 ans. Secrétaire de section, Bagdad a décidé de briguer l'investiture du PS pour être candidat à la succession du Maire Marcel Guerville. Face à lui, un autre candidat, soutenu par Vincent Léna (Secrétaire National du PS et "patron" des socialistes de la circonscription), est parachuté : Antoine de Rocquigny du Fayel, jeune énarque de 35 ans, directeur délégué TER à la SNCF de... Lille, à 150 km !

Jeudi soir, Bagdad Ghezal a été largement désigné par les militants socialistes locaux lors d'un vote interne. Il s'agit donc de l'exact contraire de la discrimination positive : Bagdad Ghezal, bien implanté grâce à un travail militant de terrain, jouit d'une vraie légitimité confirmée par sa large victoire.

En fait, la discrimination positive, c'est Antoine de Rocquigny du Fayel qui va en bénéficier puisqu'au Conseil fédéral (l'instance départementale du PS) de ce soir, c'est son nom qui sera très probablement proposé pour la tête de liste au mépris du vote qui a eu lieu... Explication de ses partisans : sa candidature serait plus "crédible".

Bizarrement, si l'on creuse un peu, on trouve un autre élément d'explication. Antoine de Rocquigny du Fayel et son principal soutien, Vincent Léna, partagent un point commun, assez rare :  ils sont tous deux passés par l'ENA (pas dans la même promotion, ni sortis dans le même corps).

Ironie de la vie politique, mon camarade Vincent Léna semble avoir du mal à mettre en pratique dans sa circonscription les nobles principes qu'il affichait encore récemment dans un article de la Revue Socialiste: "S’il fallait une raison d’espérer, ce serait le vote massif que les jeunes des quartiers populaires ont exprimé pour la gauche à la présidentielle de 2007, après s’être inscrits en nombre sur les listes électorales. J’y vois un désir puissant de citoyenneté, que l’on a refusée à leurs parents lorsqu’ils venaient de l’immigration. J’y vois une source de militantisme et de renouveau pour les associations, les syndicats et les partis. J’y vois un espoir pour le Parti socialiste s’il sait s’appuyer sur eux pour se rénover, et porter leurs espérances au reste du pays. Je les appelle donc à entrer en résistance, et à refuser la société qu’on leur propose. Non pas en brûlant les voitures et en se repliant sur une communauté, mais en s’engageant au quotidien dans la vie citoyenne et politique, en allant chercher la place qu’on leur refuse."

Morale de la fable : la diversité, c'est bien, mais plutôt chez les autres...

Mehdi Ouraoui ( 19 Novembre 2007 )

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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 02:30

Obama_time_cover_102306 La République métissée, c'est pas pour demain... En cette période d'investitures des candidats pour les prochaines municipales, les grands partis comme l'UMP et le PS risquent fort de sacrifier une nouvelle fois la diversité, le renouvellement et la parité. Où sont nos Barack Obama ?

En ce moment, dans les partis, nombre de jeunes, de femmes et de Français issus de l'immigration ou d'outre-mer vivent un véritable parcours du combattant pour être investis aux prochaines municipales.

Manifestement, les dirigants des grands partis n'ont tiré aucune leçon des dernières élections législatives : un échec aberrant en 2007 ! L’Assemblée nationale ne compte, sur 577 députés, que 107 femmes. La diversité en est absente, de même que les élus issus des classes populaires sont trop rares. 
Enfin, selon le sociologue Louis Chauvel, l’Assemblée nationale de 1981 comptait un député de moins de 40 ans pour un député de plus de 60 ans, contre un pour neuf en 2007. Le PS a respecté une parité presque complète parmi ses candidats mais côté diversité, seule George Pau-Langevin a été élue dans le 20e arrdt à Paris. 
La droite quant à elle n'a pas hésité à reconduire ses sortants au détriment de la parité et la diversité, et la nomination de Rachida Dati ou Rama Yade a surtout servi à dissimuler la foule des hommes blancs notables et sexagénaires qui squattent les bancs de l'Assemblée. Bref, le PS a fait un peu mieux que l'UMP mais le résultat global reste catastrophique.

Presque 25 ans après la Marche pour l'Egalité, 20 ans après la naissance de Sos-Racisme, 10 ans après les espoirs de la France Black-Blanc-Beur au Mondial 1998, et déjà deux ans après les émeutes de novembre 2005, des millions de Français issus de l'immigration ou d'outre-mer, de jeunes et moins jeunes issus des milieux populaires, de femmes, restent exclus de la représentation politique. Les partis ont compris que c'était un enjeu politique et médiatique - comme en témoigne ce numéro de l'Hebdo des socialistes qui ressemble à une mauvaise pub Benetton des années 1980. Mais de la parole aux actes, il y a un océan...

Aux prochaines élections municipales, les têtes de listes attribuées à des femmes ou à des Français issus des milieux populaires ou de l'immigration seront d'une rareté affligeante. Sur le reste des listes en général, la parité sera garantie par la loi mais la diversité risque de ne pas être au rendez-vous. 
Cette situation est d'autant plus absurde que les élections municipales, scrutin de liste, permettraient de donner à ces candidats l'expérience et l'implantation locale dont on leur reproche de manquer au moment des élections législatives. 

Je lance un appel aux dirigeants de la gauche, et plus particulièrement du PS : osez la diversité, la parité et le renouvellement ! Si nous voulons donner naissance à un puissant mouvement populaire et révéler une nouvelle génération politique, c'est le moment ! Nos partis recèlent des talents précieux et des parcours militants divers. La nouvelle génération côtoie les anciens. Pour se reconstruire, la gauche doit savoir puiser de nouvelles énergies dans le tissu associatif, intellectuel et syndical, et surtout reconquérir les milieux populaires, sans lesquels aucune victoire ne sera possible.

Evidemment, il existe un problème de mentalités. La discrimination raciale ou sexiste est une réalité: combien de fois des femmes ou des militants d'origine étrangère ont ils entendu "une femme fera un moins bon score qu'un homme sur cette circonscription" ou "les électeurs ne sont pas prêts"
Souvenons-nous du malaise créé au PS par les déclarations de G.Frêche. Les partis doivent lutter drastiquement contre ces attitudes. Mais je ne crois pas en revanche en la discrimination positive ethnique.

Le vrai problème est sociologique : la politique est un sport de riche - ou de cumulard - tant il faut disposer de temps et d'argent pour assister aux réunions aux heures les plus diverses, participer aux décisions, financer ses déplacements, être disponible en pleine journée etc... Seules des mesures radicales comme l'interdiction du cumul et la création d'un statut de l'élu permettront de démocratiser davantage la vie publique.

Mais, en attendant, et pour préparer l'avenir de la gauche, le PS doit absolument relever le défi du renouvellement lors des municipales 2008 !

180pxbobbyjindal

Dernière précision: Colin Powell, Condie Rice et Barack Obama sont loin d'être des exemples isolés aux Etats-Unis. Piyush "Bobby" Jindal, Américain d'origine indienne âgé d'à peine 36 ans, vient d'être élu - au premier tour avec 54% des voix - Gouverneur de l'Etat de Louisiane, précédemment dirigé par une femme.   

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