20 janvier 2008
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Sarkozy et la religion : retour aux traditions de l'ancien régime
Le nouveau coup de canif de Nicolas Sarkozy au caractère laïque de sa fonction est indigne d'un président de la République.
Que Sarkozy sorte son violon sur les religions en France devant des chrétiens, des juifs et des musulmans était déjà inquiétant : parler de la France chrétienne, quand on est président de la République constitue déjà, sinon une bêtise si l'on observe la pluralité des croyances en France, mais une hérésie institutionnelle profonde, la
séparation de l'église et de l'Etat étant le pilier fondamental de notre démocratie.
Mais que, lors de son déplacement en Arabie Saoudite, il en fasse autant, son attitude devient une grave atteinte aux libertés individuelles et publiques.
Les Verts rappellent en effet que l'Arabie Saoudite est un des pays dont la religion manipulée à merci par les autorités est un argument permanent de violences faites aux femmes, d'enfermements et de condamnations à mort. Or M. Sarkozy en vante les mérites devant les chefs religieux du pays !!!
Pour mémoire, les homosexuels y sont passibles de la peine de mort, les femmes reduites à l'état d'esclaves , les minorités - y compris religieuses - persécutées.
Faire l'apologie de la religion comme vecteur de paix contre la folie des hommes qui plus est, relève d'une amnésie inquiétante. M. Sarkozy a t-il oublié les guerres de religions?
La France est peut être très chrétienne à Neuilly, mais la France a changé, M. Sarkozy, depuis 1789 ! Elle se voit aujourd'hui riche d'une diversité - y compris religieuse - dont nous aurions plutôt intérêt à renforcer les droits dans un souci d'égalité pour tous et toutes, laissant de côté nombre de résurgences chrétiennes qui mâtinent encore
un peu trop nos écoles publiques.
Les Verts rappellent qu'ils ne sont pas contre les religions, mais contre toute obligation à relever de l'une ou de l'autre et plus généralement contre tout usage politique et institutionnel qui en est fait.
Que tout-e citoyen-ne, quelles que soient ses convictions, religieuses ou non, soit égal-e devant la loi et la société qui l'entoure, doit rester au centre de la préoccupation de notre institution et de ses représentants.
Le nouveau coup de canif de Nicolas Sarkozy au caractère laïque de sa fonction est indigne d'un président de la République.
Que Sarkozy sorte son violon sur les religions en France devant des chrétiens, des juifs et des musulmans était déjà inquiétant : parler de la France chrétienne, quand on est président de la République constitue déjà, sinon une bêtise si l'on observe la pluralité des croyances en France, mais une hérésie institutionnelle profonde, la
séparation de l'église et de l'Etat étant le pilier fondamental de notre démocratie.
Mais que, lors de son déplacement en Arabie Saoudite, il en fasse autant, son attitude devient une grave atteinte aux libertés individuelles et publiques.
Les Verts rappellent en effet que l'Arabie Saoudite est un des pays dont la religion manipulée à merci par les autorités est un argument permanent de violences faites aux femmes, d'enfermements et de condamnations à mort. Or M. Sarkozy en vante les mérites devant les chefs religieux du pays !!!
Pour mémoire, les homosexuels y sont passibles de la peine de mort, les femmes reduites à l'état d'esclaves , les minorités - y compris religieuses - persécutées.
Faire l'apologie de la religion comme vecteur de paix contre la folie des hommes qui plus est, relève d'une amnésie inquiétante. M. Sarkozy a t-il oublié les guerres de religions?
La France est peut être très chrétienne à Neuilly, mais la France a changé, M. Sarkozy, depuis 1789 ! Elle se voit aujourd'hui riche d'une diversité - y compris religieuse - dont nous aurions plutôt intérêt à renforcer les droits dans un souci d'égalité pour tous et toutes, laissant de côté nombre de résurgences chrétiennes qui mâtinent encore
un peu trop nos écoles publiques.
Les Verts rappellent qu'ils ne sont pas contre les religions, mais contre toute obligation à relever de l'une ou de l'autre et plus généralement contre tout usage politique et institutionnel qui en est fait.
Que tout-e citoyen-ne, quelles que soient ses convictions, religieuses ou non, soit égal-e devant la loi et la société qui l'entoure, doit rester au centre de la préoccupation de notre institution et de ses représentants.