ELECTIONS MUNICIPALES MARS 2008

DECLARATION DE CANDIDATURE

Depuis 2001, nous avons engagé de nombreuses actions au bénéfice de la jeunesse, des quartiers. Nous avons fait prendre à notre ville le virage écologique.

Mais beaucoup reste à faire.
Les droits des plus modestes sont de plus en plus bafoués, la vie de plus en plus chère. Se loger est devenu très difficile. Le chômage, la précarité et les discriminations frappent durement. L' école n' offre plus à chacun les chances de promotion qu' il mérite, par son travail.
Nos conditions de vie s' aggravent, si nous ne faisons rien ou pas grand chose, nous savons que celles de nos enfants risquent d' être plus difficiles sur une planète dégradée, menacée par le changement climatique.

Avec Myriam Cau, avec l' équipe que je conduis, nous voulons mettre la mairie au service des gens. Nous voulons faire de Roubaix, une ville fière de ses habitants, de la diversité assumée, dans laquelle chaque quartier a droit au beau, à la nature.
Une ville, où la voix de chacun est de nouveau entendue et respectée.

Défendre tous les travailleurs, les demandeurs d' emploi, les gens de condition modeste, par ces temps de grande confusion , nous assumons : Ouvertement à Gauche !
S' occuper d' abord des pierres, avantager les puissants en se disant que tous les autres profiteront des miettes, ce n' est pas ça, la gauche! 
Roubaisiens engagé (e)s, nous voulons aider chacun selon ses besoins, aider les initiatives de tous, nous battre pour l' égalité réelle.
A l' inverse d' une politique de prestige, qui coûte chère, nous voulons doter chaque quartier d' une médiathèque, favoriser les écoles, apporter des services de proximité nécessaires.
A l' inverse des résidences de standing qui fleurissent pour attirer des gens plus riches, nous choisissons de rénover et construire des logements pour ceux qui en ont besoin, ramener la nature dans tous les quartiers. 

Nous voulons que la mairie apporte l' indispensable à chacun plutôt que beaucoup à quelques uns.

Les gisements d' emploi durables existent, l' adaptation écologique de nos villes et de notre économie est une formidable chance. Pour cela, nous faisons de nombreuses propositions concrètes. 
Etre écologiste, être de gauche à Roubaix, c'est voter Ouvertement à Gauche le 9 et le 16 Mars 2008.

Slimane TIR

Thème : Environnement – développement durable

Ville : Roubaix

Situation avant 2001 :

- Pour le thème choisi, dériver en quelques lignes, la situation antérieure à 2001 :

Il existait des actions liées à l’environnement pour les scolaires plus particulièrement autour du jardinage, et de découverte de la nature, actions organisées par un chargé de mission nouvellement recruté. Des réflexions autour du tri, d’un éventuel bâtiment pédagogique environnemental, d’un groupe vélo.

- Politiques antérieures, effets et conséquences sur votre ville, ....

Aucune politique globale identifiée sur ce thème et pas d’élu en responsabilité. Des actions ou réflexions éparpillées reflétant plus une dynamique de services que d’une volonté politique déclarée. La ville avait donc un large déficit en la matière et d’ailleurs la prise de conscience des enjeux environnementaux a été longue et difficile.

- Indiquer la nature des principales politiques

municipales adoptées et les conditions de leur mise en œuvre

Fin 2001 texte proposant la mise en œuvre de l’Agenda 21 roubaisien avalisé par élus de la majorité municipale. Puis, 2002 Conseil d’administration présentant l’étude qui servira d’appui pour le lancement de l’Agenda 21 roubaisien.

Avril 2002 délibération de principe votée par le Conseil municipal.

Il s’agissait à partir de l’existant de structurer une politique volontariste, construite, et cohérente, d’en repérer des axes, de pouvoir ensuite amplifier et diversifier.

Par exemple à partir :

- De l’expérimentation de récupération du papier dans une dizaine d’écoles engager des actions plus larges sur les déchets et leurs filières.

- Des actions scolaires : mise en place d’une manifestation comme Naturaroubaix

Le pragmatisme a été de mise compte tenu d’une coopération souvent frileuse des collègues thématiques voyant là une possibilité d’intervention dans leur domaine.

De plus la mission développement durable n’est pas un service opérationnel

en soi, elle est fonctionnelle et transversale.

Des réalisations concrètes :

• Premier bâtiment HQE au jardin pédagogique,

• Récupération de l’eau de pluie par cuves enterrées aux serres municipales pour l’arrosage des plantations,

• Chaussées draînantes sur parkings,

Manifestations ou événements récurrents :

• La journée des jardins,

• Le forum de l’environnement,

• En pointillé la semaine de la mobilité,

• Récemment le salon des éco-matériaux, exposition HQE, journée du commerce équitable

• Renforcement de l’éducation à l’environnement (écoles et centres de loisirs)

• Obtention au forcing d’introduire le développement durable dans les dossiers ANRU et de recruter un(e) chargé(e) de mission spécifique

• Tri du papier étendu à toutes les écoles de la ville, achats de papier recyclé, achats éthiques, produits d’entretien écologiques, relamping (lampes à économie d’énergie)…

• Plan de déplacement d’entreprise mairie

- Délaissés urbains, gestion transitoire…

Les axes de réflexion, de travail et d’actions se sont construits peu à peu pour aboutir au vote en avril 2007 de l’état d’avancement de l’Agenda 21 autour de 10 thèmes : l’énergie, l’eau, les déchets, les déplacements, la HQE, la trame verte, les achats, la solidarité, la participation, la sensibilisation. L’Agenda 21 de la ville est maintenant édité sous forme de brochure.

- Indiquer les objectifs généraux et opérationnels de ces politiques

- Mettre en œuvre l’Agenda 21 roubaisien dans ses grands axes

Environnementaux – sociétaux - économiques

- Informer, convaincre et mobiliser à l’interne de la Mairie les élus et les services

- s’ouvrir vers les partenaires associatifs et le public plus largement, faire connaître les actions de développement durable

- Indiquer le ou les publics bénéficiaires.

Elu(e)s, services de la ville, partenaires associatifs, le grand public

Moyens, modalités et obstacles

- Indiquer les moyens mobilisés (budget, ressources humaines,...)

2001, un chargé de mission, 2006, 2 stagiaires, puis vacataires pendant un an,

2007 une chargée de mission développement durable sur l’ANRU et les projets urbains (logements, énergie,...)

Le budget est faible, il concerne l’événementiel, certaines études, et l’éducation à l’environnement.

La transversalité des thèmes laisse ainsi aux élus et services thématiques les budgets, ex l’énergie, les fluides, les bâtiments, l’aménagement…

- Préciser les processus de mise en œuvres (processus politique, processus administratif et relations avec les services, modalités de concertation,...)

Pratiques de « labourage » dans les différents thèmes auprès d’élus coopératifs, et sensibilisés et de techniciens volontaristes, l’effet cumulatif et le pragmatisme ont finalement permis d’apparaître comme crédible et d’obtenir plus d’adhésion.

En 2006, enfin, un mode de fonctionnement s’institutionnalise et une méthode travail s’organise : le DGS prend en charge la transversalité des thèmes au travers d’un comité de pilotage technique réunissant des directeurs des différents services, tandis que se met en place un comité politique. Le chargé de mission est coordinateur de l’Agenda 21.

- Indiquer les obstacles rencontrés dans la mise en œuvre (politiques, juridiques, résistances locales,...)

L’obstacle principal est essentiellement politique, freins ou inerties, de fait ne pas mettre en place/ en valeur des politiques ou actions étiquetées « vertes ».

Des contre performances importantes notamment sur la politique déplacement - vélo

Résultats et évaluations

- Indiquer les changements observés grâce à ces mesures

- Réalisation d’aménagements et d’actions développement durable

- prise de conscience pour les projets futurs de la nécessité d’intégrer ces enjeux

- 2 x 4 pages dans le Roubaix Mag, informations régulières dans le Clip, journal des municipaux

l - Les partenariats avec les associations, les écoles… ont été fructueux, cependant, l’information, la mobilisation d’un public plus large est en deçà des attentes et des objectifs. Une présentation et une mise en débat de l’Agenda 21 sont en cours avec la MDA et l’UPC

- Indiquer les évaluations menées sur les politiques adoptées depuis 2001.

Le comité de pilotage technique est en train de se doter par thèmes et par actions d’outils d’évaluation, certains existent déjà : tonnes de papiers, économies réalisées en éclairage public, en m3 d’eau, en kms parcourus….

Sarkozy vient faire à Boulogne une leçon de développement non durable

En délicatesse avec sa courbe de popularité, au point de se faire dépasser par son premier ministre, Nicolas Sarkozy est venu faire du populisme sur la côte d’Opale.

Il a renvoyé dos à dos les scientifiques et les pêcheurs oubliant le travail fait en collaboration par les uns et les autres en particulier à Boulogne, promis des aides sans s’attarder sur leurs répercussions sur les consommateurs, balayé les quotas comme si la ressource était inépuisable, laissé penser que les stocks étaient satisfaisants alors que certaines espèces sont réellement en danger.

Bien sûr, nous voulons tous que les pêcheurs boulonnais vivent décemment de leur métier, de même que personne ne nie l’obligation qui est la nôtre de léguer une mer en bon état aux générations futures.

Pour cela, la mise en oeuvre d’une politique de développement durable de la mer et du littoral est nécessaire. Cette politique suppose de mieux gérer les ressources, de protéger l’environnement marin et littoral, de sécuriser le transport maritime pour éviter les pollutions.

De même, la pêche industrielle draine plus de subventions alors que la pêche artisanale, majoritaire à Boulogne, est plus respectueuse de l’environnement et créé plus d’emploi.

Enfin, une meilleure information des consommateurs permettrait d’orienter les achats vers les espèces les moins menacées.

Ce sont là des arguments écologiquement responsables que nous aurions aimer entendre de la bouche de Nicolas Sarkozy. Mais le Grenelle de l’environnement est passé, et le développement durable ne fait plus partie du plan de communication du Président de la République

Ci dessous le texte que je demande à La Voix du Nord de publier en réponse aux propos outranciers de F. VERCAEMER  dans l' article de La Voix du Nord relatif à son bilan de mandat. 
Assurémment il doit craindre la concurrence de Alain Vantroys, que je soutiens, qui est  le seul candidat crédible susceptible de rassembler l' électorat Ecologiste et  de Gauche : 

 " Votre plus grand regret ?
Le Parc de la Marque, qui est en sommeil. On n’a vraiment pas été aidés par l’Espace naturel métropolitain, qui a privilégié le parc de la Deûle. En quatre ans, il n’y a rien qui a bougé. La parole du président (Slimane Tir, NDLR) n’a pas été tenue  "  ( V.D.N du 1/1/2007 ).



Au bout de cinq ans, à peine d’existence de l’ Espace Naturel Métropolitain, l' idée du Parc de la Marque a pris une réelle consistance. 
Second site de la métropole en importance tant par la surperficie que par les moyens humains mis en place. Second, derrière le Parc de la Deûle entrepris voici… douze ans avec des apports fonciers importants des communes, de l’ Etat, de la Région et du Département du Nord. 
Dès les premières années, l’ Espace Naturel Métropolitain a pu se concrétiser là où une maîtrise foncière existait déjà… ce n’était le cas que sur de trop rares communes au premier rang desquelles on trouve par exemple, Villeneuve d’ Ascq, Willems et Sainghin en Mélantois.

La ville d’ Hem, en dépit du bon sens, a proposé dans son Plan Local d' Urbanisme, de rendre constructibles des zones inondables et n’a rien apporté dans la corbeille de ce premier mariage. Elle ne proposait que des sites privés, dévolus à la chasse ou à l’agriculture. Un potentiel à long terme qui suppose des procédures d' expropriation qu' elle même ne veut pas engager ! Rien d’opérationnel rapidement. La coulée verte qui doit emprunter l' ancienne voie ferrée et relier le Val de Marque au Canal de Roubaix est gravement compromise par les choix de la ville dans sa partie hémoise.

Nous attendons toujours qu 'elle clarifie ses positions sur la partie hémoise de la friche Meillassoux, à proximité de la mairie, que j'ai fait racheter par la communauté urbaine.

  Je regrette que F VERCAEMER dissimule son inertie en rejettant la responsabilité sur d' autres. Contrairement à ses affirmations, le Parc du Val de Marque avance dans les secteurs où les villes sont motivées et font de véritables efforts.

  Les 17 communes du Val de Marque qui ont rejoint l’ Espace Naturel Métropolitain souhaitaient avant tout que la stratégie locale de l’ ENM respecte l’existant, valorise un paysage rural encore présent, s’évertue à créer des liens. 
Ce qui a été fait, au fur et à mesure que la communauté urbaine obtenait la propriété des sols.

Aujourd’hui, l’ Espace Naturel Lille Métropole gère en direct plus de 350 hectares sur le Val de Marque. Les trois quarts ont fait l’objet de réhabilitations écologiques majeures : le lac du héron et le parc urbain à Villeneuve d’ Ascq, les 6 Bonniers à Willems, les bords de la Marque sur la totalité de son cours, les étangs de Sainghin en Weppes... Ces derniers mois, ce sont les vastes marais de Fretin (plus de 30 ha) qui ont rénovés. Une étude approfondie a été lancée sur la Butte de Baisieux.

  Un premier grand axe, protégé des automobiles, de promenade pédestre et cycliste, se crée le long de la Marque. Il comptera plus de 15 km aménagés dans les communes de la Vallée. Les dix premiers kilomètres sont en voie d’achèvement avec la mise en place des passerelles nécessaires en 2008. 
Le Conseil Général du Nord a confié à l’ Espace Naturel Lille Métropole la gestion de plus de 250 km de chemins de randonnée sur la métropole dont plus d’une centaine concerne le Val de Marque. Parmi ces derniers, un premier programme de réhabilitation portant sur 65 kilomètres a été entamé en 2007.

  L’ouverture du Musée de Plein Air en 2007, véritable outil de développement d’un tourisme culturel, est un élément structurant d’une nouvelle image du Val de Marque tournée vers la valorisation de son patrimoine naturel et rural. Il s' ajoute au réseau de fermes du Val de Marque proposant des services aux promeneurs qui a été inauguré en 2006.

  Aujourd’hui, une trentaine de techniciens interviennent régulièrement sur cet ensemble vert exceptionnel que constitue le Val de Marque. Ils entretiennent la Marque et les centaines d’hectares aménagés.

  Quatre écogardes assurent sur l’ensemble de ce territoire une animation « nature », en plus de leurs missions de sécurité et de génie écologique. Ils ont accueillis, cette année, près de 2 000 promeneurs au cours de la quarantaine d’animations qu’ils ont proposée.

  En terme de budget, ce sont plus de quatre millions d’euros qui ont été investis au cours de ces cinq dernières années dans la mise en place et les réalisations de l' Espace Naturel Métropolitain sur le Val de Marque.