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video Roubaix 2008

26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 15:42

 

 

 

 

 

Roubaix le 18 janvier 2014

 

Aux organisations syndicales, Aux salarié(e)s de La Redoute

Aux ami(e)s, aux voisin(e)s, aux anonymes que nous croisons tous les jours…

 

Le groupe Europe Ecologie Les Verts de Roubaix/Croix/Hem/Wasquehal et Wattrelos tient à vous apporter tout son soutien pour les semaines et les mois difficiles que vous vous apprêtez à vivre.

Cette annonce d’une destruction aussi massive de postes dans notre bassin d’emploi ne laisse aucun habitant indifférent. Elle nous révolte par l’injustice et l’incohérence économique qu’elle traîne avec elle et nous inquiète par les difficultés qu’elle va engendrer pour nombre de familles.

Nous avons confiance en votre capacité collective à organiser la mobilisation et négocier des garanties pour les salariés et nous saluons l’unité que vos organisations affichent depuis le début. Toutes les entreprises n’ont pas la chance d’avoir des représentants syndicaux engagés et lucides sur l’analyse économique et sociale de leur entreprise. A ce titre, votre combat a aussi valeur d’exemple pour les autres entreprises...

Nous sommes conscients que vous êtes en première ligne de cette bataille pour le maintien de l’emploi à La Redoute mais vous pouvez compter sur notre aide militante dans vos mobilisations.

Nos élu(e)s locaux et régionaux seront également attentifs à ce que les dispositifs de développement économique et de formation professionnelle soient mobilisés à bon escient, en synergie avec vos revendications, sans jamais dédouaner le groupe Kering de ses obligations.

Nous serons là aussi pour veiller à ce que la convention de revitalisation du territoire[1] soit exemplaire, c’est notre rôle de militant(e)s et d’élu(e)s politiques, complémentaire à l’action syndicale, et nous l’assumerons.

A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles !

Pour cette autre facette de l’action, exigeons ensemble que le groupe Kering contribue aussi à financer la création de nouveaux emplois dans le bassin en plus des engagements qu’il devra tenir dans le plan de sauvegarde de l’emploi.

Etant donné l’impact des suppressions de poste sur notre bassin d’emploi, la contribution financière de Kering doit AU MINIMUM correspondre à 4 SMIC par emploi supprimé. Rappelons au passage que cette fourchette haute prévue par les pouvoirs publics peut être supérieure sur engagement volontaire de l’entreprise… 

Parce que les financements ne suffisent pas à créer des emplois, nous proposons en parallèle l’ouverture d’une large concertation locale pour tirer les enseignements de la précédente convention et aider efficacement à la création de nouveaux emplois durables. Ne laissons pas les seuls spécialistes de ces dispositifs définir les emplois dont nous avons besoin…

 Il est urgent de construire une autre industrie plus créatrice de richesses locales, plus respectueuse des femmes, des hommes et de leur environnement. Nous sommes déterminés à porter ces propositions et ces projets économiques qui répondent aux besoins des habitants.

Relevons ensemble ces défis ! Nous sommes à votre disposition* pour échanger, débattre, agir de manière solidaire et durable pour l’avenir économique de notre territoire.

Recevez nos chaleureux encouragements !

 

Slimane Tir, tête de liste EELV Roubaix et Tounès Rahim Présidente du groupe local EELV

Alain Vantroys, tête de liste EELV Hem

Bernard De Veylder, chef de file EELV à Wasquehal

 

 

*Nos référents sur l’avenir de la VAD sont Séverine Romanowski (06.83.18.97.22, sev.romanowski@gmail.com) et Christian Carlier (06.83.22.58.66 carlier.chris@wanadoo.fr) N’hésitez pas à les contacter !

 

 



[1] L. 1233-84 du code du travail

 

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 17:27

 

 

Nos militants, nos élus sont et seront présents à leurs cotés en recherchant la meilleure articulation possible.

Le groupe Kering a clairement sacrifié la modernisation des outils de travail et la formation des salariés.

Kering doit assumer cette faute  aujourd'hui afin que l'entreprise retrouve un modèle économique efficace et durable et surtout pour garantir un avenir professionnel à tous ses salariés.

C'est d'autant plus une exigence que La Redoute a largement contribué à l'expansion de Kering et au financement de son orientation vers le luxe qui motive la cession.

Les élus des collectivités locales ont une responsabilité spécifique, celle de veiller aux intérêts du territoire et de ses habitants.

Ils auront à analyser le choix de Kering et le projet du repreneur au regard de leur impact sur l'économie et l'emploi de la zone de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, avec une attention particulière aux intentions d'externalisation et de filialisation qui pourraient être la porte ouverte à un démantèlement de l'entreprise et à une délocalisation des activités et des emplois.

En toile de fond, il y a un territoire qui peine à rompre avec une logique de spécialisation de son économie, la VAD après le textile, et qui prend de plein fouet les conséquences des restructurations.

Il existe sur Roubaix-Tourcoing un "écosystème favorable" au secteur Textile-Habillement, mode, marketing et numérique. On peut aussi espérer que les 2 pôles de compétitivité Up'Tex (textiles du futur) et Picom (industries du commerce) sortent de leur rôle confidentiel pour générer une dynamique d'innovation et de projets porteur d'avenir et d'emploi pour notre territoire. 

L'avenir économique de notre territoire justifie une large conférence territoriale pour une revitalisation créatrice d'emplois durables.

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 13:49

de-la-deportation-Roubaix-.-Hommage-aux-resistant-e-s-et-de.jpgMessage commun des Associations de déportés
pour la Journée nationale du Souvenir de la Déportation.

 

En cette année  électorale importante, les victimes du Nazisme et de la collaboration de l’ Etat français réaffirment leur attachement à cette journée du souvenir
de la Déportation
Pourquoi faut-il sans cesse  témoigner ? Pourquoi faut-il toujours se souvenir  ?


Revenir sur le passé reste un préalable indispensable pour faire comprendre  la tragédie  humaine de la Déportation.

 

Survenue  souvent aprés les épreuves de l’arrestation et de l’ Internement, la Déportation dans ses finalités  répressive ou exterminatrice  a touché des dizaines de milliers  de nos compatriotes comme aussi  de ceux qui avaient pensé trouver asile sur notre sol.

Jamais il n’ a été plus indispensable  de rappeler notre passé  concentrationnaire qui peut sembler lointain aux générations nouvelles. Les enseignements que nous en tirons  restent actuels  à nos yeux.

Malgré le temps qui passe et les mémoires qui s’ éteignent, nous avons aussi le devoir de rappeler les leçons  de notre histoire qui appellent à la lucidité et à la vigilance.

Loin de disparaître,le fanatisme,le racisme,la xénophobie ne cessent de réssurgir à travers un mond agité  par des passions nationalistes et religieuses  et des désordres économiques.


Cette journée  du souvenir doit être tournée vers l’action. Les détenus, lorsqu’ils furent libérés, s’engagèrent pour que ces drames  ne soient pas seuleument un objet de commémoration.

En ce 67 ème anniversaire de notre libération, notre objectif commun doit être de faire vivre dans notre société, l’ histoire et la mémoire de phénomènes  d’une dimension humaine si considérable  par leurs origines , leurs ressorts et leurs conséquences, qu’ils ne peuvent ni ne doivent plus jamais laisser les consciences au repos.

La Fondation pour la Mémoire de la Déportation  ( FMD )

La Fédération nationale  des Déportés et Internés de la Résistance  ( FNDIR )

La Fédération nationale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes   ( FNDIRP )

L’ Union nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles d disparus  ( UNADIF )

L’ Union nationale des Déportés,Internés et Victimes de Guerre
( UNDIVG )

ainsi que par des anciennes déportés et internées de la Résistance.

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 22:43

ROUBAIX

De retour de mission en Palestine...

À gauche, le site du futur jardin familial, cofinancé par la ville de Roubaix: l'une des 7 actions de coopération avec la ville de Qabatyia. Ci-dessus, la délégation roubaisienne avec une partie du conseil municipal de Qabatyia, après la signature officie À gauche, le site du futur jardin familial, cofinancé par la ville deRoubaix: l'une des 7 actions de coopération avec la ville de Qabatyia. Ci-dessus, la délégation roubaisienne avec une partie du conseil municipal de Qabatyia, après la signature officie

Le 29 février dernier, Pierre Dubois, premier adjoint, et cinq de ses conseillers et collaborateurs revenaient d'une visite de coopération de huit jours en Palestine. Un séjour marquant, dont tous affirment ne pas en être revenus indemnes.


LOUIS DIEU > louis.dieu@nordeclair.fr
C'est l'aboutissement d'un travail entamé voilà plus de deux ans : un accord de coopération entre Roubaix et la municipalité de Qabatyia, en Cisjordanie, a été signé fin février, à la faveur d'un déplacement en Palestine.
Pour Slimane Tir, conseiller municipal, pas question d'y aller « en tant que touristes » mais bien pour développer une « coopération fonctionnelle », capable d'aider véritablement les Palestiniens. « Ce projet de coopération a été voté à l'unanimité. Pour nous, il s'agit d'un témoignage politique d'amitié avec le peuple palestinien et d'une volonté de parvenir à une paix durable à travers la formule deux peuples, deux États. » Concrètement, l'accord prévoit la création d'un jardin familial sur près de 400 mètres carrés, avec espace de jeu, cafétéria et piscine. Un espace de rencontres qui fait cruellement défaut à cette petite commune de 25 000 habitants.


Les autres volets de développement prévoient la mise en place d'ateliers d'apprentissage du français, des échanges de jeunes et d'acteurs de la société civile (d'ici 2013), mais aussi une collaboration agronomique et d'un soutien logistique au bon développement urbain de Qabatyia.

Un périple intense
« C'est un voyage qui nous a humainement marqués du début à la fin, commentait Pierre Dubois. De l'arrivée à Ramallah, avec la visite de la Mouqata, le palais présidentiel de l'autorité palestinienne et du mausolée à la mémoire de Yasser Arafat, jusqu'à l'issue du séjour à Jérusalem-Est, avec l'esplanade des mosquées, le mur des lamentations, le Saint-sépulcre. On a pu mesurer la pesanteur militaire. » Le premier adjoint reconnaissait également l'arbitraire des découpages territoriaux et d'un quotidien fait d'interdits (checkpoints, accès à l'eau). Même constat pour Slimane Tir, profondément touché par « les formes pacifiques de résistance du peuple palestinien, par sa dignité et sa simplicité ». À l'image du gouverneur de Jénine qui, après douze années d'emprisonnement, est parvenu « à dépasser sa haine en renonçant aux armes pour construire la paix ».
Du reste, Tonino Macquet soulignait le « besoin impérieux de témoigner d'une situation d'apartheid ». « Une négation des droits au quotidien », avance Fabrice Belin. « Une tension palpable », pour Mustapha Maimouni. Et malgré tout, des habitants qui continuent à vivre. « Pour eux, cette coopération est éminemment précieuse », ponctuait Pierre Dubois.w

 

Un jardin familial en Palestine pour soutenir la résistance passive

dimanche 18.03.2012, 05:28 - La Voix du Nord

 Roubaix a voulu apporter son soutien à une «vie normale» avec la création d'un jardin d'enfants. Roubaix a voulu apporter son soutien à une «vie normale» avec la création d'un jardin d'enfants.
|  ÉCHANGE |

Un « voyage dont on ne sort pas indemne », une « expérience »...

 

En début de semaine, Pierre Dubois et Fabrice Belin, adjoints au maire, Tonino Macquet, Mustapha Maimouni et Slimane Tir, conseillers municipaux racontaient leur voyage en Palestine, à Qabatyia. Mais pas question de villégiature, c'est un projet de coopération que la délégation est allée signer dans cette ville de 25 000 habitants, en Cisjordanie. Celui de la construction d'un jardin familial. Le « premier espace vert de la ville », que Roubaix financera à hauteur de 40 000 E, est pour les élus plus qu'un engagement pécuniaire et paysager, c'est une première pierre pour la construction de la paix. Pourtant, en territoires dits « autonomes », « la vie là-bas est faite d'interdits tacites » explique Pierre Dubois. Les Palestiniens autant que de soutien, sont avides de témoignages. Les élus s'exécutent. « Imaginez un territoire à peine plus grand que le département du Nord, avec plusieurs centaines de check points », décrit Slimane Tir, qui rappelle que ce soutien politique en forme de projet de coopération a été voté à l'unanimité en conseil municipal. « Là-bas, la résistance se manifeste en disant qu'on continue de se développer malgré tout. » Et Roubaix veut apporter sa pierre à l'édifice. D'abord avec le jardin familial dont les travaux devraient commencer le mois prochain.

« Ces huit jours passés en Palestine sont à la fois l'aboutissement d'une démarche entamée il y a deux ans, et un point de départ.

 » L'accord de coopération signé par Pierre Dubois pour la ville pourrait se prolonger à l'avenir par un transfert de technologie, grâce à la formation d'agents de la ville de Qabatyia par des étudiants de la métropole, des échanges de jeunes, ou encore une collaboration pédagogique avec l'université arabo-américaine de Jénine. • PAU. D.

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 01:44

 

 

Halte aux crimes racistes (Le Bureau National de l’Ujfp)

 

 

À Toulouse et Montauban, des militaires ont été froidement assassinés.

Certains étaient d'origine afro caribéenne ou arabe. À Toulouse, une école confessionnelle juive a été attaquée à l’arme lourde. Un rabbin et plusieurs enfants ont été également froidement assassinés.

L'Ujfp exprime son total soutien aux familles touchées par ces meurtres.

À l’heure où ces lignes sont écrites, il est possible que ces crimes abjects soient liés mais il n’y a pas de preuve.

L’Ujfp qui compte en nombre, parmi ses membres, des victimes ou des descendants de victimes d’une époque où le racisme d’Etat assassinait en masse les gens en fonction de leurs origines, dénonce ces crimes.

Ces meurtres se déroulent dans notre pays où règne actuellement un climat dominé par un discours d'Etat raciste et xénophobe d'une extrême violence.

Tous les racismes, qu’ils frappent les Roms, les Noirs, les Arabes, les Juifs ou d’autres ne sont pas des opinions mais sont des incitations aux passages à l'acte criminel.

Toute essentialisation des êtres humains en fonction de leurs origines, de la couleur de leur peau, de leurs croyances ou de leurs non-croyances conduit à la barbarie.

Toute banalisation des discours racistes ou d’exclusion, qu’ils soient antisémites ou islamophobes, qu’ils désignent les pauvres, les jeunes, les femmes, les enfants … est inadmissible et doit être combattue avec force.

L’Ujfp espère que la lumière sera faite sur ces crimes et que tous les discours racistes seront combattus sans exclusive.

 

Le Bureau National de l’Ujfp

le 19 mars

http://www.humanite.fr/fil-rouge/halte-aux-crimes-racistes-le-bureau-national-de-lujfp 

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 09:03

 

IMG 0301J' ai pris ces images  lors d'un pélerinage que nous avions organisé, à l' occasion de la relance d'un jumelage avec Sosnoview avec le Conseil Municipal des Jeunes de la ville de Roubaix.

 

 A l' occasion de ces rencontres , nous avions expressément demandé à nos hôtes polonais

de programmer ce moment, afin que chacun puisse se recueillir et méditer sur les conséquences génocidaires de la barbarie, qui est toujours au coeur de nos civilisations, la passivité face à l' oppression et la soumission à une autorité négatrice des droits humains.

Monsieur Christian Vanneste nous a habitué à ses outrances calculées. IMG 0302

 

En 2005, il joua un rôle clé dans l' élaboration de l' article relatif au rôle positif de la colonisation". Il fleurte depuis des années avec la frange la plus virulente de l' UMP implantée en PACA et depuis longtemps gangrénée par la lépénisation.

  

 http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1032 

 

 Slimane TIR

Christian Vanneste : 20 ans de dérapages résumés en 20 minutes !

Corbis-42-21466435

« la légende de la déportation des homosexuels » : dans une interview au site libertepolitique.com[1], Christian Vanneste, député du Nord, membre du collectif de la Droite populaire, a qualifié la déportation d’homosexuel-le-s pendant la Seconde Guerre mondiale de « fameuse légende ».

Notre analyse :

Ces propos nous rappellent le « détail de l’Histoire » de Jean-Marie Le Pen au sujet des camps de concentration.

Monsieur Vanneste n’est pas un débutant en matière de provocation homophobe, d’incitation à la haine et au rejet de l’autre, de stigmatisation de personnes en fonction de leur orientation sexuelle.

-

Dans cette interview d’autres dérapages tout aussi inacceptables :

Dans cette interview en vidéo datée du 6 février 2012 les homosexuel-le-s sont qualifié-e-s de narcissiques, d’égoïstes mais aussi de menteurs : « Ils ont un art consommé de déformer la réalité […] et donc d’acquérir une opinion favorable ».

Le député n’hésite pas : 

à faire l’amalgame entre homosexualité et pédophilie : « En général, l’homosexuel a une préférence pour le jeune homme »,

à user des comparaisons entre homosexualité et inceste : « L’interdiction de l’inceste, c’est l’interdiction du même […] On se rend compte à quel point le mariage homosexuel est une aberration : c’est choisir son autre dans le même sexe ! »

ou entre homosexualité et polygamie : « Si on accepte le mariage homosexuel, pourquoi refuser la polygamie ? »

Nous nous associons à la colère des associations LGBT, dénonçons les propos abjects de Christian Vanneste, et l’invitons à se plonger dans ses cours d’histoire et dans les travaux de l’association « les Oubliés de la Mémoire ».

-

De tels propos renforcent une homophobie encore trop présente au quotidien dans notre société. La stigmatisation des homosexuel-le-s ne se résume pas à une inégalité des droits : mariage, adoption, don du sang. Elle  se manifeste aussi à travers un taux de suicide 7 à 13 fois supérieur chez les jeunes homosexuel-le-s[2], par un salaire inférieur en moyenne de 7% à compétences égales[3] ou encore par des agressions quotidiennes et banalisées[4].

Si nous prenons acte de la décision du bureau politique de l’UMP d’exclure Christian Vanneste, nous ne pouvons que souligner que celle-ci est très tardive, après une décennie de propos homophobes et aujourd’hui négationnistes. Jean François Caron, Président du groupe Europe Ecologie les Verts au Conseil régional Nord Pas de Calais et Maire de Loos en Gohelle le confirme : «Depuis 1992, nous nous croisons dans de nombreuses instances politiques. Ces propos sont, malheureusement serai-je tenté de dire, l’expression de son mode de pensée depuis des années»

Pour lutter contre les discriminations, les élu-e-s EELV du Conseil régional Nord Pas de Calais avaient déjà fait inscrire aux débats lors de la séance plénière des 23 et 24 février une motion intitulée « La Région lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle et au genre ».

 

Signataires :

Pour EELV Nord Pas de Calais

Sylviane Dupont & Vincent Dhelin, Secrétaires régionaux EELV Nord Pas de Calais

 

Pour les groupes politiques EELV

Jean François Caron, Président du groupe Europe Ecologie les Verts au Conseil régional Nord Pas de Calais et Maire de Loos en Gohelle

Slimane Tir, Président du Groupe EELV de Lille Métropole Communauté Urbaine, Conseiller municipal à Roubaix. Candidat EELV aux législatives sur la 8è circonscription du Nord

Dominique Plancke, Président du groupe des élus EELV de Lille, Président de la commission transports du Conseil régional

 

Premières signatures d’élu-e-s

Marc Boulnois, Maire de Norrent -Fontes

Eric Quiquet, adjoint au maire de Lille, Candidat EELV aux législatives dans la 2è circonscription du Nord

Bernard Despierre, Conseiller communautaire Lille Métropole, adjoint au maire à Tourcoing, Candidat EELV aux législatives sur la 10è circonscription du Nord

Daniel Compère, Conseiller municipal à Mouvaux

Marie Pierre Bresson, Cyrille Pradal pour les élu-e-s EELV de Lille-Lomme-Hellemmes

 

 

 


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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 00:26

 

 

Communiqué de presse  : Antennes relais à Wattrelos : ne rien lâcher !

 

Le tribunal administratif de Lille a émis un avis favorable à l’opérateur SFR pour installer son antenne relais à Wattrelos au seul motif, contestable, de l'impératif de couverture du territoire en téléphonie mobile : contestable en raison de l'insuffisance de la prise en compte des risques de santé publique sous-jacents à cette technologie, ce qui ne remet pas en cause la possibilité pour les juges de prononcer un tel jugement.

 

 Pourtant, les drames de l'amiante et du Médiator, et leurs lots de procès et de souffrances, nous appellent à plus de vigilance, à la nécessaire méfiance vis-à-vis des lobbies liés aux industriels, et à une écoute attentive des expertises scientifiques indépendantes, qui toutes relèvent les risques sanitaires relatifs aux ondes émises par les antennes relais.

 

Sans minimiser la complexité des choix des lieux d'implantation, d'où la nécessité d’élaborer un véritable plan d'implantation concerté de ces antennes, c'est la gestion de ce dossier par la municipalité wattrelosienne et ses conséquences qui posent problème. Ce que déplore les Écologistes wattrelosiens, c'est la discorde que la gestion chaotique de ce dossier est en train de créer entre les quartiers ; la légèreté avec laquelle la municipalité a engagé la procédure judiciaire sans l'appui d'avocat et sa décision politique de ne pas interjeter appel, signe de son renoncement.

 

On peut aussi s’étonner que le Maire de Wattrelos, par ailleurs Député comme son collègue Francis Vercamer, député de l'Est wattrelosien, n'aura (à notre connaissance), en quatre ans d'activité parlementaire, pas trouvé le moyen d'agir au Parlement quand il s'agit d'antennes relais qui posent problèmes dans sa ville et qui exposent ses concitoyens aux risques sanitaires confirmés par l'Organisation Mondiale de la Santé et l'ensemble des experts indépendants en matière d'ondes électromagnétiques.

 

Les militants écologistes de Wattrelos s'associent à la démarche des riverains pour poursuivre ce combat tant sur le plan juridique que sur le plan politique.

 

Face à cette situation, nous l'avons toujours dit, la tactique politique locale en adoptant un arrêté municipal et le principe d'un recours devant le seul tribunal administratif ne suffisent pas pour assurer la gestion de ce dossier, c'est pourquoi les écologistes wattrelosiens d'Europe Écologie Les Verts du Roubaisis :

 

- invitent les citoyens à se mobiliser et à soutenir l'action de la nouvelle association de riverains franco-belge de la Houzarde, parce que le problème d'installation d'antennes relais dans notre ville va toucher tous les quartiers au vue du nombre de nouvelles antennes annoncées par notre Maire ;

- demandent à la municipalité d'apporter son soutien financier aux riverains et aux associations, et dans le cas présent à l'association Bien Etre quartier franco-belge Houzarde nouvellement créée, qui mènent des actions de résistance citoyenne et de combat judiciaire face à la puissance de frappe de la téléphonie mobile ;

- prennent l'initiative de lancer le débat public sur la question des antennes relais en organisant en décembre prochain une conférence à laquelle seront invités des  experts indépendants de la téléphonie mobile, des associations de riverains et des politiques.

 

Contact :

Europe Écologie Les Verts

Roubaix et environs EELV.wattrelos@gmail.com 

8 novembre 2011

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 17:12

 

Lettre ouverte

Pour Europe Ecologie – Les Verts, il est temps
de prendre à bras
le corps les difficultés de l’Hôpital de Roubaix !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Nous voulons faire entendre la voix des habitants de Roubaix, Wattrelos, Hem, Croix, Wasquehal et autres villes environnantes qui ont besoin de l’hôpital: apportons notre soutien aux personnels du Centre Hospitalier de Roubaix !

 

Nous interpellons l'ARS, bras de l'Etat pour la gestion hospitalière, pour trouver des solutions viables, pérennes, humainement acceptables et adaptées aux graves difficultés de santé du territoire roubaisien

 

Nous demandons aux députés et sénateurs d'intervenir en plus haut lieu pour rétablir une situation normale et juste de financement de l’hôpital de Roubaix qui valorise en premier lieu sa richesse humaine : soignants et soignés…

 

Le gouvernement doit agir, aujourd’hui la politique de santé est réduite à la seule logique compatible et on laisse s’enfoncer dans la crise des hôpitaux et des territoires en difficulté.

 

L'hôpital de Roubaix est performant, il s'est doté d'un projet d’entreprise, il est composé de multiples talents et de personnels soignants dévoués, il dispose d’un encadrement moderne rompu au management des entreprises complexes, il est réputé et présente de nombreux secteurs d'excellence. Sa' modernisation ayant été largement engagée il y a quelques années, cet hôpital était en progression continue.

 

Aujourd'hui sa situation se dégrade : des personnels en situation de stress permanent, une insuffisance chronique de moyens humains au regard des besoins, des agents qui dénoncent le manque de dialogue et d'écoute, une attractivité mise à mal pour recruter les spécialistes et personnels soignants... Nous sommes dans un cercle vicieux dont témoignent les mouvements de grèves, les protestations, l'absentéisme de fait, sans parler des impacts psycho-sociaux au travail sur ceux là-même dont le rôle est de soigner les autres…

 

Les soins palliatifs, les sage-femmes, les anesthésistes, les établissements accueillant les personnes âgées dépendantes, le Centre d’éveil. La liste est longue des appels au secours lancés par le personnel hospitalier et les organisations syndicales ...

 

Depuis des années, l'hôpital attend la construction indispensable et urgente de sa nouvelle maternité, toujours promise - visite ministérielle à l'appui - jamais démarrée... La concrétisation des promesses recule sans cesse avec de nouvelles conditions impossibles à réaliser. Seul élément d'explication: tenir les objectifs de réduction de retour à l’équilibre.

 

Si l'hôpital 'est en déficit, ce n'est pas qu'il est mal géré, toutes les économies ont été recherchées, toute l'organisation a été optimisée. L'hôpital affiche un déficit parce que les règles fixant ses ressources via l'Etat et l'ARS (agence régionale de santé) ne permettent pas de faire face à la réalité des dépenses de santé ici à Roubaix, hôpital par ailleurs multi-sites

 

La réalité des dépenses de santé est à relier à la situation sanitaire du territoire roubaisien: on continue de s'y soigner moins, et moins bien, on recourt tardivement aux soins, les difficultés socio-économique pèsent sur la situation sanitaire de la population.

 

La tarification à l’acte avait été mise en place pour encourager la modernisation hospitalière et, quelque soit l’avis que l’on a sur le bien-fondé de cette réforme, le Centre Hospitalier de Roubaix avait joué le jeu : tous se sont mobilisés pour réaliser des efforts de productivité. Mais entretemps, les règles ont changé et la progression réalisée par l’hôpital a été annulée par la baisse des tarifs décidée par l’Etat. Depuis d’ailleurs, on fonctionne à dotation fermée : l’activité elle-même est « encadrée » dans son développement.

 

Ainsi bien qu'ayant fait preuve d'une efficacité renforcée, d'une activité de soin améliorée, la rémunération des actes ayant baissé, c'est le « travailler plus pour gagner moins » ...

 

Dans le même temps, on met en concurrence le service public avec les établissements privés qui choisissent les soins rentables laissant la lourde et noble tâche à l'hôpital public de soigner tout le monde. C’est la Fédération Hospitalière de France qui réclame l’arrêt immédiat de la convergence des tarifs avec les cliniques privées: en effet, le projet de financement de la sécurité sociale prévoit une amputation de 442 Millions d'euros des crédits des Hôpitaux Publics, sans qu'aucun effort ne soit demandé aux cliniques commerciales et dénonce « la volonté de sanctuariser à tout prix les bénéfices que les cliniques réalisent en sélectionnant les pathologies les plus rentables ».

 

L'hôpital est aujourd'hui pris au piège d'une logique comptable qui fragilise son rôle de service public sur un territoire défavorisé où la population se soigne mal.

 

Face aux exigences de l'ARS sur le retour à l'équilibre dont l'équation initiale a été faussée, il semble rester une seule possibilité: le personnel comme variable d'ajustement ... C'est à cela qu'est confrontée la direction de l'hôpital qui semble impuissante à enrayer la situation d'étranglement financier qui lui est imposée, perdant· progressivement sa crédibilité face aux personnels qui tirent la sonnette d'alarme. Plus un emploi ne doit être supprimé. C’est d’autres solutions qu’il faut trouver, notamment pour les indispensables investissements.

 

La situation a atteint aujourd'hui sa limite: la 2ème entreprise de l'agglomération roubaisienne est en grande souffrance ... Elle souffre des règles libérales imposées au service public hospitalier, dans un contexte de rupture d'égalité avec le secteur privé.

 

Elle souffre de la surdité politique nationale à la situation de la région Nord Pas-de. Calais et de sa population: dernière région de France en termes d'Indice de Développement Humain, de par sa très mauvaise situation de santé. Dans ce contexte, faut-il rappeler que Roubaix a été classée ville la plus pauvre de France ?

 

Une politique de santé durable conjugue prévention, qualité et accessibilité des soins pour tous, l'hôpital est notre «bien commun». Une vision humaniste de la santé se doit particulièrement .de veiller au bien-être de nos aînés, et à maintenir l’attention relationnelle qui leur est due.

 

Il est temps aujourd'hui que l'ARS entende l'impasse dans lequel se trouve le Centre Hospitalier de Roubaix, les risques sociaux et la dégradation sanitaire que cela fait encourir à notre territoire.

 

Il est temps que se mobilisent les députés du territoire. Messieurs Vercamer et Baert, pour obtenir des arbitrages légitimes et justes en faveur de l’hôpital de Roubaix.

 

Nous soutenons tous ceux, personnels, usagers et leurs familles, organisations syndicales, citoyens qui défendent le Centre Hospitalier de Roubaix.

 

Myriam Cau, Vice-Présidente du Conseil Régional Nord Pas-de-Calais,

Conseillère  Municipale de Roubaix

 

Les élus municipaux EELV de Roubaix, Hem, Wasquehal

Le groupe EELV de Roubaix-Wattrelos-Croix-Wasquehal (responsable Mme T.Rahim) / Le groupe EELV Pays de Lannoy (responsable Mr P. Housez)

 

 

 

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 16:46

 

 


Monsieur Martin Hirsch a passé deux jours de " vacances"( joli titre de Nord Eclair ) sur Roubaix à l'invitation de l'Université Populaire et Citoyenne. Martin Hirsch en visite dans les locaux de Pastelfm

Il a voulu rencontrer de nombreuses associations afin de prendre la "température ".
Il a été reçu notamment dans les locaux de Pastelfm pour une interview qui sera diffusée dans quelques mois, au moment ou il viendra assurer sa conférence. Martin Hirsch, en visite pour une interview, dans les locau

 


Je lui ai fait les honneurs de la maison Pastelfm et raconté l'aventure de notre radio associative trentenaire. Il s'est montré tres intéressé et même admiratif de cette aventure associative au long cours, dont le fil rouge est toujours "Diversite ET Citoyenneté". Encore plus d' actualité par les temps qui courent.

Au cours de la discussion avec les syndicalistes de Camaieu qui s'est déroulée dans nos locaux, est apparu très clairment notre divergence d'appréciation quant aux mécanismes  et aux conséquences de la mise en oeuvre du RSA.

Certes, le dispositif qui a succedé au RMI permet d'éviter la "trappe à chômage" en évitant les baisses de revenus directs ou indirects ( de transfert ) lors d'une reprise d'activité. Il permet donc d'envisager sur le plan psychologique comme matériel un retour à l' emploi , à condition bien sur, qu'il y ait offres d'emploi. Ce qui loin d'être le cas pour des raisons structurelles, une vraie difficulté pour la population de notre secteur.

 On pourrait même entendre l'argument selon lequel, ce dispositif permettrait une transition douce vers une logique d'évolution des rémunérations plus conforme a l'idée que l'on se faisait il y a encore peu de temps du " partage des fruits de la croissance"  ou des résultats de l'entreprise, au nom du " réalisme" ou du " pragmatisme " défendu par Martin Hirsch.

Mais surtout la divergence principale que je partage avec syndicalistes qui ont participé a cette rencontre, c'est la situation " surréaliste " dans laquelle certains de leurs collègues, détenteurs de CDI depuis plusieurs années ( 10, 12, 18 ans....)  contraints au complément de RSA car leurs salaires sont de fait bloqués aux alentours du SMIC.

Dans ce cas, il est évident que la politique salariale de cette entreprise joue au détriment de la hausse des revenus directs du travail.  Et que ce transfert sur le RSA ( donc la solidarite ) est un effet d'aubaine dont beneficie une entreprise qui est une belle affaire très profitable.

La perversion ainsi mise ainsi en evidence dans le système du RSA , résulte bien d'une stratégie que le père du RSA, réservé lors de la discussion,  reconnaît explicitement dans le billet qu'il publie sur son blog.

 Il en voit la raison dans le fait que la réforme du RA est inachevée car arrêtée en cours de route.

 (.....je leur ai dit que le rsa avait bon dos puisqu'il n'existe que depuis deux ans et que cela fait quinze ans qu'ils n'ont pas eu d'augmentation. s'il n'y avait pas le rsa, on prendrait d'autres prétextes : la concurrence internationale, le coût du travail, le poids des charges sociales. côté poids des charges.... )

Il convient tout autant du fait que la rémunération des dirigeants ou propriétaires de capital est " ahurissante" compte tenu de la profitable de cette société.

Certes légal, ces pratiques n'en constituent pas moins un abus insupportable. Car dans ce type de situation, les mécanismes de la solidarité nationale constitue une " niche sociale" pesant à la baisse sur les salaires et finançant directement un surcroît de bénéfice et de profits pour ses propriétaires.  


Nous aimerions voir le gouvernement s'occuper de ce type de situation avec autant d'énergie que certains de ses ministres ou soutiens politiques le font de la " dénonciation des tricheurs aux aides sociales ".piquet de greve devant Camaieu. Thierry Siwik delegue syndi

Avec  Europe Ecologie-Les Verts Roubaix, nous avons été parmi les premiers à soutenir en Janvier 2011 les revendications légitimes de l'intersyndicale de Camaieu, pour un meilleur partage des profits de cette société.avec Eva Joly, Place de la liberte

Eva Joly, notre candidate aux Présidentielles, avait fait le déplacement afin de renforcer ce soutien.

Depuis rien n'a vraiment changé, ni dans l'entreprise, ni dans la politique nationale.

Vivement 2012 !

 

 

 

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 11:30

Je publie ci dessous un portrait de Jean Louis Brochen un honnête homme qui, a toujours mis les valeurs de justice et d' égalité au coeur de ses engagments professionnels et civils.

Je le connais depuis plusieurs dizaines d' années.

Je trouve insupportable la campagne de calomnies, ancienne dont il est la cible depuis fort longtemps.

C' est la haine viscérale de l'autre qui la soutend.

 

Bien que dommageable, elle serait restée anecdotique et marginale, si elle n' était relayée et amplifiée par des "officines"  spécialisées dans la désinformation, au service de l' extrème droite ou de puissants intérêts au pouvoir, en raison de son statut de Mari de.......

Ces crapuleries ont trouvé des relais utiles, comme certains parlaient d' idiots utiles, en

d 'autres temps, dans des plumes ou des amplificateurs médiatiques efficaces, percutants mais aux méthodes de travail plus qu' approximatives.

Pour tous ceux et celles qui ne veulent pas se faire " bourrer le mou", se faire une opinion par eux mêmes, et avoir un aperçu de la qualité des sources et de la rigueur du travail intellectuel notamment de Caroline Fourest sur ce sujet , vous pouvez accéder, par ce lien, à un florilège

 d' élucubrations qui l' ont alimentée.

Sur la toile, rien ne disparaît: le meilleur comme  le pire.

 L' avantage c' est que vous n' avez pas à vous boucher le nez lors de cette plongée sans oxygène :

 http://rx-ptitconcitoyen.forum-actif.net/t19-mise-en-examen-en-direct

 

 

 

 

 

Avocat de gauche et homme de combats et de convictions, Jean-Louis Brochen est le mari de Martine Aubry. Il s'engage ici contre la réforme en cours de l'aide juridictionnelle en faveur des plus démunis. Portrait.

 

 

Il y a quelques mois, le président de la République lançait une formule, pour le moins malheureuse, en comparant le couple bling-bling qu’il formait avec Carla Bruni à "Martine et Martin". Mais quelle mouche a bien pu piquer Nicolas Sarkozy ?

 Car le mari de Martine Aubry ne s’appelle pas Martin, mais Jean-Louis Brochen. Une figure peu connue du grand public.

 

Assis à la terrasse d’un café au festival d’Avignon, où il accompagne son épouse, Jean-Louis Brochen est calme, mesuré, presque trop sage. Avec Martine Aubry, il forme un couple d’apparence contradictoire. Les contraires s’assemblent ? Il y a pourtant plus de ressemblances, plus de points communs qu’il n’y paraît entre la maire de Lille et l’ancien bâtonnier. Elle est rapide – trop parfois. Il est calme – trop peut-être. Mais ils partagent une histoire, des valeurs de gauche, un sens de la justice et de la défense des plus démunis, une passion pour la culture. Ils sont mariés depuis mars 2004.

 

Bienvenue en Provence

 

Né à Roubaix le 7 juin 1944, d’un père breton et d’une mère nordiste, Jean-Louis Brochen est un homme du Nord. Il est grand, solide comme un roc, les cheveux en bataille : à la terrasse du café où on l’interroge à Avignon, on a l’impression d’être dans un remake de Bienvenue chez les Ch’tis à l’envers : Bèn-vengudo en Prouvènço.

 

Ayant grandi dans une famille catholique, avec les communions et la confirmation qui vont avec, Jean-Louis Brochen a étudié au lycée de Roubaix puis de Tourcoing, passant ce qu’on appelait encore le "bac philo" en 1964.

Entre temps, il obtient une bourse de l’American Field Service, association militant pour la compréhension entre les peuples, qui lui permet de passer une année aux Etats-Unis, dans l’Oklahoma. Il y découvre le Midwest, ses grands espaces, le sens de la liberté, ce côté "don’t-fence-me-in" (ne m’enfermez pas) du "wild west" et des Midwesterners.

 

En même temps, dans la petite ville de Ponca City où il vit, du nom d’une tribu indienne encore nombreuse dans la région, il souffre un peu d’un monde sans art, ni vie culturelle urbaine. Brochen se souvient : "Je me suis retrouvé plongé dans l’Amérique profonde vivant parfois comme un personnage de film de John Ford".

De retour en France, il entre à la faculté de droit de Lille, est professeur d'anglais à Villeneuve d'Ascq ou à l'école Berlitz de Lille. Il est moniteur de Travaux dirigés en relations internationales à la faculté de droit de Lille. Il prête le serment d'avocat le 3 novembre 1969.

Il ne commencera à exercer qu’en juillet 1971, après deux années de service militaire au titre de la Coopération, au Cameroun anglophone, en tant qu’enseignant du français langue étrangère (FLE).

 

Pourquoi a-t-il choisi le métier d’avocat ? A la fois par fidélité et par rupture.

 

La tradition familiale bien sûr, son père, le bâtonnier Yves Brochen, étant l’un des avocats réputés de Lille et, à sa mort précoce, en 1971, le fils, Jean-Louis, reprend le cabinet paternel. Par rupture aussi, car le jeune avocat veut s’engager à gauche, militer autant qu’il veut plaider.

Ainsi, il est tour à tour Secrétaire de la Conférence du Stage (1973), président de l’Union des Jeunes Avocats de Lille (1973-1974), et devient surtout, au niveau national, secrétaire général puis président du SAF – le célèbre Syndicat des Avocats de France (1981-1983).

Cet engagement au sein de sa profession, Jean-Louis Brochen le poursuit sur tous les fronts : dans les prisons, au côté de ses clients détenus, mais il agit aussi au sein de la Commission de Surveillance des Prisons de Loos ; sur le terrain de la délinquance, il est membre du premier Conseil National de Prévention de la Délinquance ; à l’international, il est vice-président de l’association Juristes sans frontières. A ce titre, on le retrouve en Bosnie, où il mène une mission humanitaire de juristes pendant la guerre, ou encore au Rwanda où il participe avec Médecins du Monde au rapatriement sanitaire de vingt enfants victimes du génocide, dans le cadre de la chaîne de l’espoir. 

 

Un défenseur acharné de la liberté d’expression

 

A la croisée du droit et de l’humanisme, Jean-Louis Brochen s’engage parallèlement au sein de la Ligue des droits de l’homme : il enquête sur la vie carcérale dans les établissements pénitentiaires de la région de Douai ou suit le dossier des "Sept de Lezennes", victimes d’une procédure disciplinaire au sein de la Poste.

 

Car Brochen est d’abord et avant tout un spécialiste du droit social et du droit pénal. Avocat de la CFDT, mais aussi des unions locales CGT, de Sud et de Sud-PTT, il défend d’innombrables salariés dans de nombreux conflits individuels ou collectifs du travail (affaires Deffresne, SGTN, Peignage Amédée, VPC…).

Il a obtenu il y a plus de vingt ans les premières décisions sanctionnant l’ouverture de commerces le dimanche. Il est intervenu au côté des victimes et des organisations syndicales dans de nombreux accidents du travail et dans la reconnaissance de la faute inexcusable, notamment à Usinor. Il fait condamner lourdement l’entreprise Leroy (spécialisée dans l’ensachage des produits détergents à la base de silice) du Douaisis dans le cadre de la lutte contre la silicose, après la mort foudroyante de plusieurs ouvriers.

Au fond, et sans alors connaître Martine Aubry, Brochen fait appliquer par la justice le respect des Lois Auroux ou les lois sociales que la ministre du Travail de François Mitterrand a fait voter.

C’est aussi un avocat pénaliste réputé et craint. Souvent, il intervient, notamment au titre de l’aide juridictionnelle, pour défendre des hommes et des femmes qui, accusés de crimes, ont néanmoins le droit élémentaire d’être défendus même lorsqu’ils sont sans ressources. Tout à coup, Brochen, si calme jusque-là, se met à parler haut et fort, très en colère contre la réforme en cours de l’aide juridictionnelle par le gouvernement Sarkozy : "Un Etat de droit se doit d’avoir une justice égale pour tous et de garantir à chacun un accès égal à la défense et au conseil, quelle que soit sa situation de fortune.

 

C’est le devoir de l’Etat de garantir le bon fonctionnement de ces services publics que sont la justice, et son corollaire, la défense. La France qui s’était engagée à réaliser une profonde réforme de l’Aide juridictionnelle garantissant un accès à la défense et au conseil, fondé sur le principe d’une rémunération normale des avocats, n’a pas tenu ses engagements et tente aujourd’hui de se désengager. On ne peut admettre une telle remise en cause du principe de la gratuité de la justice par l’instauration d’un ticket modérateur inapplicable en matière pénale et injuste en matière civile". Brochen poursuit, toujours en colère : "L’Etat ne peut fuir ses responsabilités en déléguant aux assurances privées la mission de prendre en charge l’aide légale". Les pays voisins, d’ailleurs, la Grande-Bretagne ou les Pays-Bas, montrent en la matière un effort sans commune mesure de l’Etat au profit des plus fragiles .

"J’ai défendu des prostituées contre des proxénètes, des meurtriers, des braqueurs", reprend Brochen qui est également intervenu aux côtés de l’association "le Nid" dans plusieurs procès concernant la prostitution. Peut-on défendre n’importe qui ? "Chacun doit pouvoir être défendu mais pas n’importe comment".

 

Son modèle, c’est Maître Henri Leclerc. "J’ai plaidé une fois aux Assises à ses côtés et j’ai découvert un homme sensible, humain, un grand pénaliste, un homme qui est constamment à l’écoute". Il partage avec ce grand avocat, qui fut président de la Ligue des Droits de l’Homme, une passion pour "la défense", quelle qu’elle soit. "Lorsqu’on défend un criminel, on n’est pas un criminel soi-même, on est seulement en faveur d’une certaine idée de la Justice. Je suis fidèle au serment que j’ai prêté et n’ai jamais renié les engagements qui font l’honneur de notre profession", explique Brochen.

Cette haute conception de la justice lui a fait défendre aussi bien "Radio Lille 59", la première radio libre lilloise en 1981, que Raymond Depardon contre l’interdiction de la projection de "N°0", documentaire sur le lancement du journal Le Matin, au festival de court-métrage de Lille, ou encore la possibilité pour les rappeurs de Sniper de tenir un concert à Lille. Il plaide aussi afin que de jeunes réalisateurs de cinéma roubaisiens Nadia Bouferkas et Mehmet Arikan, puissent projeter le film documentaire Li Fet Met qu’ils avaient réalisé sur la vie des harkis revenus au pays en dépit de l’opposition de mouvements intégristes.

Alors qu’aucune loi ne réglementait le port de signes religieux dans l’espace public, Brochen a été amené à défendre la scolarisation à l’école publique de jeunes filles portant le foulard islamique en 1993, ainsi que d’un jeune homme portant la kippa juive. "De même que l’avocat d’un criminel n’est pas lui-même un criminel, j’ai défendu ces jeunes filles alors que je n’étais pas favorable au voile. Je suis contre le voile et encore plus clairement contre la burqa, mais c’est l’honneur d’un avocat que de faire en sorte qu’un individu ait toujours quelqu’un pour le défendre".

Dans la lignée de son serment d’avocat, Maître Brochen a accepté de défendre en 2001 un jeune homme entraîné par de jeunes étudiants français convertis à un islam fondamentaliste dans le contexte du génocide de Bosnie, qui avait participé à la folle et vaine aventure avorté d’un braquage en 1996 d’un supermarché par le "gang de Roubaix".

 

Ces affaires lui valent une haine tenace du Front National du Nord qui n’hésite pas, depuis, à multiplier les tracts anonymes et les messages diffamatoires sur Internet pour le dénoncer comme "avocat halal" ou comme "avocat des islamistes".

 

On peut noter qu’un des auteurs de ces campagnes de diffamation, poursuivi par Jean-Louis Brochen, a déjà été condamné dans une affaire similaire. "Dans une réunion publique à Lille Sud durant la campagne électorale de 1995, par exemple, où j’avais été présenté comme l’avocat du voile, j’avais rappelé que je défendais des étudiantes contre l’exclusion de l’Université ou des lycéennes contre l’exclusion du lycée, parce qu’on leur reprochait de porter le voile, mais que je n’étais pas l’avocat du voile." En outre, dans l'affaire des filles voilées, il défendait davantage le droit à la scolarisation pour tous que la défense du port d'un signe religieux. Et Brochen de préciser : "Ces attaques démontrent une méconnaissance fondamentale du métier d’avocat".

 

Il défend aussi des policiers. Brochen figure sur la liste établie par la préfecture du Nord des avocats spécialisés en droit pénal, acceptant d'assurer la défense des fonctionnaires de police victimes de violences dans leur exercice professionnel.

Régulièrement, il représente devant les juridictions pénales les agents du commissariat de Roubaix, ce qui ne l'empêche pas de défendre des victimes de violences policières.

 

Cette intégrité professionnelle, ce désir d'offrir à tous une défense de qualité, lui valent depuis longtemps la reconnaissance de ses pairs : élu bâtonnier de Lille, il fut également membre de la Conférence nationale des Barreaux de 1992 à 1996.

Ses engagements se traduisent parfois par des échecs. Aux assises de Douai, il défend par exemple un meurtrier, "alcoolique dangereux", pour lequel l’avocat général requiert vingt ans de prison – le verdict, après sa plaidoirie, condamne le meurtrier à perpétuité.

"Ce jour-là, je me suis demandé si je devais raccrocher ma robe", explique Brochen. "Mais, l’histoire n’était pas terminée. Mon client a eu, en prison, un comportement exemplaire et, longtemps après, il a pu obtenir une remise de peine. Aujourd’hui, c’est un petit restaurateur tranquille et prospère dont j'ai obtenu la réhabilitation pénale", poursuit-il, visiblement heureux.

De tous les traits de caractère qui frappent tout de suite lorsqu’on rencontre cet avocat hors-norme, la générosité domine. Brochen est une sorte de Robert Badinter lillois, un autre de ses modèles, pour son combat en faveur de la réinsertion des détenus et contre la peine de mort, pour son militantisme en faveur de la dépénalisation de l’homosexualité ou pour sa participation à la rédaction du nouveau code pénal. "Lorsque Badinter a défendu Patrick Henry, qui avait tué un garçon de sept ans en 1976, et le sauve, par sa plaidoirie, de la peine capitale, je crois que la justice a fait son travail" dit Brochen, dont l’un des ouvrages de chevet a été L’Exécution de Badinter. Et comme celui-ci, Jean-Louis Brochen fait de la justice le mot-clé de l'histoire de la gauche républicaine. Avocat, c'est avant tout un combat pour le droit au droit, en premier lieu ceux de la défense, même pour l'indéfendable.

Au cours de sa carrière Brochen est amené à participer à la rédaction d'un livre, L’Acharnement (chronique de la répression des sept postiers de Lille Lezennes), et au tournage d'un épisode de Justice en France de Daniel Carlin et Tony Lainé ou encore du documentaire de Mosco Boucault pour France 3, Roubaix commissariat central en tant que conseiller juridique. On le voit enfin jouer le rôle d’un avocat plaidant, dans un procès contre l’extrême droite, dans le film La Filière Noire de Jean Daniel Simon avec Daniel Auclair.

La rencontre avec Martine Aubry

Déjà conseiller municipal de Roubaix (1989-1992), Jean-Louis Brochen est sollicité par Pierre Mauroy, qui avait repéré l’ancien bâtonnier, pour faire la campagne municipale de 1995 à Lille. C’est, là, à Lille, qu’il rencontre Martine Aubry. "Je la connaissais mais elle ne me connaissait pas. Je l’avais déjà vue deux fois, au congrès du Syndicat des Avocats de France où elle était intervenue et à l’occasion d’une remise de Légion d’honneur du bâtonnier de Versailles". Brochen est élu conseiller municipal délégué, puis nommé adjoint à la culture de la mairie de Lille, poste qu’il occupera auprès de Pierre Mauroy de 1995 à 2001.

"J’ai été passionné par ce travail culturel à Lille. J’ai participé activement à la nomination de Stuart Seide au théâtre du Nord, j’ai organisé Lille 2000 et notamment la saison africaine et j’ai suivi à ses débuts le dossier de Lille Capitale européenne de la culture".

C’est aussi lui qui organisera les premières grandes rétrospectives de peintres ou de sculpteurs contemporains au Palais des Beaux Arts de Lille, Ladislas Kijno, Edouard Pignon, à l’Hospice Comtesse, Jean Roulland et Georges Jeanclos, et dans l’Eglise Sainte Marie Madeleine de nombreuses expositions d’artistes du Nord, et de grandes expositions, La Classe Morte de Tadeus Kantor ou une rétrospective du grand peintre et graveur bosniaque Safet Zec ou deux expositions d'art brut de l'atelier de La Pommeraie dans le hall de l'Hôtel de Ville de Lille.

Dès lors, on voit Martine Aubry et Jean-Louis Brochen ensemble constamment dans les musées et les théâtres de la ville, et fréquemment, ils assistent à des spectacles parisiens, que ce soit Les Arts Florissants de William Christie, ou des pièces aux théâtres Nanterre-Amandiers ou de l’Odéon, Martine Aubry ayant plusieurs abonnements personnels à ces théâtres. Le théâtre devient une passion commune et, dès 1996, ils assistent, enchantés, au festival d’Avignon au Pereira prétend d’Antonio Tabucchi mis en scène par Didier Bezace. Ils viennent à Avignon ensemble chaque année.

Jean-Louis Brochen ne figure pas, toutefois, sur la liste municipale de Lille en 2002. "A partir du moment où je vivais avec Martine Aubry, nous avons pris la décision que je ne pouvais pas me représenter sur sa liste et je me suis éloigné, un peu à regret, de la vie politique". Elle est élue maire en 2002. C’est Pierre de Saintignon, 1er adjoint, qui les marie le 20 mars 2004 à la mairie de Lille dans l’intimité. "Nous avons choisi un mariage en famille et entre amis, nous ne voulions pas le transformer en mariage people", commente simplement Brochen.

De son premier mariage, Jean-Louis Brochen a deux enfants. Il est aujourd’hui grand-père et a trois petits-enfants. Sa belle-sœur est la peintre et scénographe Lise-Marie Brochen dont la fille, sa nièce, est la metteuse-en-scène Julie Brochen, aujourd’hui directrice du Théâtre national de Strasbourg.

 

Jean-Louis Brochen n’aime guère parler de sa vie privée et il n’a donné, à ce jour, aucune interview sur sa relation avec Martine Aubry. Le couple a refusé tous les portraits et toutes les photos. "Nous sommes très attachés à notre jardin secret. Nous tenons à la discrétion et protégeons notre vie privée", précise-t-il, pudique. Carla Bruni posant en mannequin sur le toit de l’Elysée photographiée par Annie Leibovitz pour Vanity Fair, ce n’est pas leur style. Mais Brochen sait bien que, dans les mois à venir, sa vie privée sera auscultée à la loupe, ce qui, sans doute, l’a convaincu de commencer à parler.

Pour décrire leur relation, singulière, difficile d’en savoir plus. Des passions ? Des tensions ? Brochen avoue que leur relation peut se tendre dans une seule circonstance : "Si je prétends faire le tiramisu mieux que Martine Aubry". Il sourit.

 

En dépit de la chaleur avignonnaise, Jean-Louis Brochen est redevenu un homme du Nord, pudique, parlant peu. On n’en saura pas plus. Osons une image, empruntée à un livre que Brochen cite et affectionne, les Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar, femme du Nord née à Lille. Dans les notes de cet ouvrage célèbre, Yourcenar y précise : "Ce livre n’est dédié à personne. Il aurait dû l’être à G. F., et l’eût été, s’il n’y avait une espèce d’indécence à mettre une dédicace personnelle en tête d’un ouvrage d’où je tenais justement à m’effacer. Mais la plus longue dédicace est encore une manière trop incomplète et trop banale d’honorer une amitié si peu commune (…). [Il y a] un peu en retrait quelqu’un qui nous soutient, nous approuve, parfois nous combat ; quelqu’un qui partage avec nous, à ferveur égale, les joies de l’art et celles de la vie, leurs travaux jamais ennuyeux et jamais faciles ; quelqu’un qui n’est ni notre ombre, ni notre reflet, ni même notre complément, mais soi-même ; quelqu’un qui nous laisse divinement libres, et pourtant nous oblige à être pleinement ce que nous sommes".

 

* Cet article a été rédigé par le juriste et politiste Nicolas Leron et par l’avocat Sébastien Mabile. Tous les deux sont membres du pôle Droit de nonfiction.fr.

 

 

 

 

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