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Présentation

ZAPPING VIDEO

video Roubaix 2008

14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 14:29


On lira avec intérêt cet extrait d'' un article publié  sur le site Yad Vashem France qui apporte un éclairage supplémentaire  sur une décision lamentable pour notre ville que d' aucuns n' ont pas hésité à considérer qu' elle relevait d' un état d' esprit " révisionniste "




..........................Dans une étude publiée au Seuil sous le titre : "L'art de la défaite. 1940-1944", Laurence Bertrand Dorléac, elle, n'avait pas laissé Henri Bouchard dans l'ombre et le flou artistique.

Au contraire, elle y précisait la personnalité de ce sculpteur et son comportement sous la double férule de Vichy et des occupants. Une (re) lecture s'impose pour retrouver les hommes et les faits qui ont marqué cette époque où d'aucuns perdirent toute dignité devant les uniformes allemands.

Interrogée sur l'article de Clarisse Fabre publié dans "Le Monde", Mme Bertrand Dorléac ne se range pas derrière les suspicions des Amis du Musée relayées par "La Voix du Nord" (chercher à nuire à un nouveau Musée). Pour ce blog, elle commente :

- "A vrai dire, je n'ai vraiment rien à ajouter. L'article du Monde ne fait pas état de la participation du sculpteur au groupe Collaboration mais pour le reste, il résume bien la situation."

Car effectivement, Henri Bouchard était membre d'un groupement au nom devenu synonyme de bassesse devant l'occupant : "Collaboration". Fondé fin 1940 par Alphonse de Châteaubriand, ce groupe fut autorisé début 1941 par Otto Abetz .

Contrairement à ce qui se dit et s'écrit actuellement à Roubaix, la "collaboration" de ce groupe ne fut pas "uniquement artistique". Comme le prouvent ses statuts, cette "collaboration" se voulait pleinement idéologique :

- "1. Pour rassembler les Français de bonne volonté qui souhaitent sincèrement établir une France nouvelle dans une Europe nouvelle ;

2. Pour réaliser ce dessein tel qu'il a été exposé dans les divers messages du maréchal Pétain ;

3. Pour soutenir la politique extérieure et intérieure de la France telle qu'elle a été définie par le Message du Chef de l'Etat du jeudi 10 octobre 1940, et au besoin pour le défendre ;

4. Pour établir dans les rapports franco-allemands cet esprit de collaboration tel qu'il a été défini et préconisé par l'entrevue de Montoire et pour mieux faire connaître aux Français l'Allemagne réelle."

A Roubaix, ce sculpteur va bénéficier d'une reconnaissance et d'une mise en valeur dans une nouvelle aile. Comme trop souvent, d'une part s'accumulent les discours appelant au "devoir de mémoire", à la nécessité de ne pas "banaliser" l'occupation et ses zones d'ombres... tandis que d'autre part, les faits contredisent voire trahissent concrètement ces intentions publiques.....................

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 13:37
Une appréciation qui n' a pas perdu une ride publiée le 28 Décembre dans une interview de La Voix du Nord locale de Roubaix en forme de bilan de mandat

Les choix qui ont été faits en matière d’urbanisme vous semblent-ils judicieux?

Nous avons dû nous battre pour défendre un urbanisme qui anticipe la crise écologique. Denise Bouchez a «arraché» un premier Agenda 21 engagement modeste tant notre ville se doit d’être exemplaire.
Nous faisons le Roubaix du 21e siècle, celui de nos enfants et de nos petits enfants. La réhabilitation des 28km du canal, avec une trame verte équivalente au triple du Parc Barbieux, la ligne rapide de bus (à haut niveau de service), le dossier du tri sélectif, par exemple, n’auraient pu avancer sans notre ténacité.
Le virage écologique de notre ville doit être amplifié.

Je déplore que notre ville ait autant cédé aux sirènes de la spéculation immobilière pour faire construire des centaines de logements inaccessibles aux revenus de nos concitoyens.


Au sujet d' une densification opportuniste, comme celà s' est déjà produit avec le Projet immobilier California  ( vente d' un terrain par la ville pour y construire 12 à 14 maisons transformé en  un immeuble  de plusieurs dizaines d' appartements du côté de la station Epeule Montesquieu) , vous pouvez suivrele combat de la CHELIDOINE autour du Square de la TOUR et apprécier sans modération les simulacres de concertation dont la ville de Roubaix est devenue désormais  coutumière. (sur le blog2Roubaix
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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 21:14

Hommelet sports culture, un champion encombrant ?

dimanche 06.07.2008, 05:37 - La Voix du Nord

L'équipe première d'Hommelet sports culture sera, dès la reprise des championnats de football, la mieux classée de toutes les équipes roubaisiennes dans les hiérarchies régionale et nationale. Pourtant, l'OMS (office municipal des sports) refuse toujours d'accueillir HSC en son sein. Injustice ? Frilosité ? Ou difficultés de compréhension ?

PAR OLIVIER HENNION


Cette fois, ça y est : Hommelet sports culture culmine au sommet du football roubaisien. Son accession en division d'honneur régionale, le club d'André Lazaoui l'a obtenue au titre de meilleur deuxième de promotion d'honneur régionale. Suffisant pour laisser derrière les deux rivaux roubaisiens, Barbe d'or et le SCO, qui restent en promotion. « Pourtant, nous ne sommes toujours pas reconnus en qualité de club sportif de haut niveau puisqu'on n'est pas à l'OMS ».

L'office municipal des sports serait-il allergique au succès d'HSC ? Non, d'après Henri Planckaert, adjoint aux sports  mais il faut d'abord qu'HSC renonce à sa « polyvalence ». Club sportif, association culturelle, centre d'aide aux devoirs, organisateur d'événements et même lobby politique proche des Verts, l'association-phare de l'Hommelet est « touche à tout » et le revendique. « On a toujours agi en fonction des demandes des habitants : du sport, de la culture, de l'aide aux devoirs, de l'accueil des jeunes... On nous reproche de faire trop de choses, mais qui les fera si nous recentrons davantage nos actions sur le foot ? » Surtout, les succès d'Hommelet sports culture et cette façon de mélanger beaucoup de domaines de compétences agacent la concurrence : le SCO, club « historique » de Roubaix, en quête de son lustre passé accepte très mal l'avènement d'un club qualifié de « communautariste ». Une critique récemment reprise en conseil municipal par l'UMP Max-André Pick.

« On accueille tout le monde, on est tout sauf communautariste », s'amuse André Lazaoui qui cite, en contrepoint, les clubs portugais ou italiens qui fleurissent à Roubaix sans que personne y trouve à redire. « S'il faut scinder l'association en deux, ou même changer de nom pour être plus fédérateurs, nous y sommes prêts » affirme André Lazaoui. Parce qu'il faut reconnaître qu'une ville de 100 000 habitants dont le meilleur club de foot n'est pas reconnu comme association sportive, ça fait un peu désordre. •


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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 13:19
Une appréciation qui n' a pas perdu une ride publiée le 28 Décembre dans une interview de La Voix du Nord locale de Roubaix en forme de bilan de mandat. Elle n' a pas perdu une ride. Je la publie à l' occasion de la relance de la  polémique " Bouchard"

Comment jugez-vous la politique culturelle roubaisienne?

C’est une politique de grands équipements très budgétivores, qui ne laisse que peu de place au développement culturel, à la diversité des talents et des projets pour s’exprimer. La politique culturelle sert plus un marketing territorial qu’un projet construit pour aider les Roubaisiens à mieux vivre ensemble. Le magnifique succès du musée La Piscine ne doit pas nous griser. J’ai souhaité, comme convenu au début du mandat, des Assises de la Culture afin que soient débattus les projets, définies les priorités et hiérarchisées les décisions. Elles ont été refusées par le maire, laissant les choix culturels aux mains d’un minuscule groupe au fonctionnement clanique
.
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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 22:32
 

Intervention sur :


Le plan local d'application de la charte locale nationale d'insertion;


La loi est parfois nécessaire pour obliger à avancer dans des domaines essentiels, la parité en est exemple, l’accès à l’emploi un autre. C’est l’exemple qui nous est présenté ici à travers un principe aussi louable que celui qui conduit à cette charte d’insertion.


Cette délibération appelle néanmoins un certain nombre de remarques :


Le nombre de bénéficiaires du dispositif :

Il est dommage que cette charte ne s’applique qu’à une proportion infime des demandeurs d’emploi Roubaisiens. Bien que le chiffre mentionné de 155 343 heures d’insertion soit assez impressionnant au final il n’y a que 17 personnes en équivalents temps plein ou 30 personnes en CAE par an qui pourront bénéficier des mesures de cette charte.

Elle ne concerne que 0,1 pour cent des demandeurs d’emploi roubaisiens (pour mémoire la ville de Roubaix compte 11 183 demandeurs d’emploi).


La charte reprend le minimum demandé par l’ANRU. : un nombre d’heure de travail en insertion lié au montant total des marchés de travaux.


Nous pouvons aller plus loin et, dans les critères de choix des entreprises, favoriser celles qui prévoient encore plus d’heures d’insertion.


Information sur le dispositif :

Cette charte prévoit un plan important de « mobilisation des publics et des intermédiaires de l’emploi » par le biais de différentes réunions et outils de communication.

Au regard du nombre de personne visées par le dispositif ne faut-il pas prendre garde au risque de sur-informer et de créer beaucoup d'attentes et déceptions auprès des Roubaisiens. Souvenons nous des espoirs déçus de l'installation de l'usine Camaïeu  dont on annonçait la création de 1000 emplois pour les quartiers. Le bilan de cette entreprise citoyenne est aujourd’hui extrêmement mitigé.


Lourdeur du dispositif :

Le plan d'accompagnement proposé organise essentiellement des systèmes d'information et de coordination entre les multiples acteurs, c'est peut-être nécessaire, mais ne pensez vous pas que la lourdeur du dispositif ne soit préjudiciable au résultat poursuivi qui est la remise à l’emploi de 17 personnes.



La problématique de l’emploi :

Ce dispositif ne touche pas le fond du problème, problématique qui est indiquée sur votre rapport à savoir « le paradoxe de l’existence simultanée d’un taux de chômage anormal et des tensions fortes sur les métiers où de nombreux postes de travail ne sont pas pourvus tels que le bâtiment et l’hôtellerie restauration ».


Nous savons que le bâtiment recrute et ne trouve pas de main d'oeuvre. Le problème n'est pas tant l'absence d'emplois que les moyens et les méthodes de médiation à l'emploi pour, avec les entreprises, construire des emplois durables et lever les critères de discriminations à l'embauche qui touchent en premier lieu les roubaisiens.

L'immense majorité des demandeurs d'emploi y compris de longue durée ou au RMI est employable s'ils peuvent bénéficier d'un accompagnement qui redonne confiance, c'est à dire qui les mette directement en contact avec plusieurs offres d'emploi, qui assure un rôle d'interprète auprès du futur employeur, qui ne soit pas dans le contrôle, la dévalorisation et la stigmatisation (vous êtes sous qualifiés, pas assez mobile, en insertion etc...).


Aujourd’hui cette charte ne nous donne aucun gage sur la remise à l’emploi de manière durable de ces personnes mais ouvre un espoir. La charte précise que « l’entreprise s’engage à établir un bilan qualitatif et quantitatif de l’opération et à apporter un avis sur les possibilités d’évaluation professionnelle des personnes concernées ».

Aucune garantie sur la pérennisation de tel ou tel poste ou mission n’est assurée par cette charte.


Comment opère-t-on cette transformation globale et fondamentale de nos dispositifs d'insertion?

Quels moyens et outils supplémentaires donne-t-on aux agents d'insertion pour redynamiser l'accompagnement et la médiation à l'emploi? Ce débat doit être central dans une ville comme la nôtre et ne peut se résumer à la délibération qui nous est proposée ce soir.

Avec l'ensemble des forces sociale, politiques et les acteurs de la société civile il nous faut construire une nouvelle stratégie, un nouveau plan d'action qui soit à la hauteur des attentes des roubaisiens...


Pour les prémisses d’avancée sociale nous voterons cette délibération. 

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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 03:05
 

CONSEIL MUNICIPAL du 26 juin 2008 – INTERVENTION SUR LE REGLEMENT INTERIEUR

Nous entrons avec cette délibération dans ce qui est un peu la cuisine du fonctionnement du conseil municipal et les citoyens qui viennent assister à nos travaux sans forcément bien connaître tout de cette cuisine ont bien droit à quelques explications.

L’organisation de la gestion communale repose sur 2 piliers.

Un fait majoritaire brutal : un seul vote donne à la liste gagnante une confortable majorité au conseil et la maîtrise de l’exécutif.

Et la prédominance de l’exécutif dans l’organisation des travaux du conseil.

Alors bien sur, tout ça pourrait être organisé autrement. Dans d’autres pays, il y a par exemple une élection pour l’exécutif et une autre à la proportionnelle pour l’assemblée délibérative, ce qui permet d’avoir d’une part un exécutif légitime et stable et d’autre part une assemblée représentative où le débat peut produire des majorités de projet.

Mais nous sommes en France et en France on fait des lois, nous avons donc régulièrement des lois portant diverses mesures pour l’amélioration de la démocratie locale et donc une inflation de dispositions et dispositifs qui se gardent bien de toucher à ces 2 piliers, la brutalité du fait majoritaire et la prédominance de l’exécutif.

Alors pourquoi cette longue introduction ?

Parce que l’adoption d’un règlement intérieur dans les 6 mois suivant l’élection est une obligation légale depuis 1992 et fait finalement partie de ses dispositions qui visent à améliorer sans rien changer au fond.

Mais aussi parce qu’un règlement intérieur pourrait au moins permettre de codifier un certain nombre de pratiques respectant l’opposition.

Pour l’heure, ça ressemble plutôt à une occasion ratée et le règlement intérieur qui nous est proposé multiplie par contre les étrangetés.

D’abord un long préambule où aux détours de copieux copié collé de textes législatifs, c’est l’inflation évoquée auparavant, il nous est dit que des réunions du conseil municipal pourront se tenir dans les quartiers, que des groupes de travail ouverts aux citoyens pourront se réunir ainsi que des groupes de travail majorité opposition. Point de modalités concrètes pour ces intentions alors que le concret est précisément l’objet d’un règlement intérieur.

Ensuite, une innovation, la commission unique.

Il faut savoir que les délibérations sont examinées avant le conseil par des commissions thématiques, au nombre de 3 dans le précédent mandat. La qualité de leurs travaux dépend des transmissions d’informations et de la qualité de l’animation. Malgré les efforts remarquables de certain (certain au singulier), il faut bien reconnaître que le résultat n’était pas au rendez-vous.

C’est dire que toute velléité de réforme bénéficie d’un a priori favorable, bien que cette idée de commission unique, c’est à dire finalement une réunion privée du conseil municipal avant sa réunion officielle, peut donner au néophyte extérieur la désagréable impression d’un arrangement préalable hors du public.

Soyez au moins rassuré la dessus, avec l’expérience de la réunion de la commission unique de mardi dernier, ce n’est pas vraiment vers quoi on s’oriente. Un ordre du jour distribué le jour même et donc en pratique disponible pour les élus de l’opposition à l’entrée de la réunion, quasiment pas de présentation des délibérations par les élus concernés, des absences notables, et comme un leitmotiv « avez vous des questions ? ».

Si l’innovation se résume à la présidence effective de la réunion par le maire, il n’est pas évident que le passage d’une animation dilettante à une animation pesante soit finalement considéré à terme comme un grand progrès.

Seconde innovation, plus complexe à saisir, la liste remplace le groupe.

Vous avez voté en mars pour des listes et les élus s’organisent dans la durée du mandat en groupes politiques : débats, prises de paroles…

Et bien maintenant ce sont les listes. Plus exactement les groupes peuvent toujours formellement se constituer mais ce sont les représentants des 3 listes qui accéderont aux lieux d’organisation.

Alors, pour les Verts ça ne change pas grand chose, me direz vous et c’est plutôt ces listes constituées par des alliances disons très larges pour ne pas dire hétérogènes qui vont avoir un souci.

Certes, mais est ce bien raisonnable de vouloir figer pour 6 ans le débat politique municipal ? L’idée même n’en est elle pas vaguement inquiétante ?

Enfin les groupes, pardon les listes maintenant, ont accès à quelques moyens, pas grand chose rassurez-vous, car Roubaix ne comptant pas 100 000 habitants, le contrôle de légalité est vigilant.

Alors, l’opposition n’a de fait plus accès aux services du secrétariat des élus et elle a pour le reste droit au maintien de l’acquis, assorti, c’est la nouveauté, de quelques dispositions suspicieuses. Il s’agit, nous a t on dit, il s’agit donc, tenez-vous bien, de moraliser le comportement des Verts, sinon les Verts eux même. Rien de moins, c’est une affaire de morale. Chacun aura compris qu’en matière de morale politique, il n’est pas question que les Verts de Roubaix bénéficient de la bienveillance généreusement accordée à d’autres.

Finalement ce règlement intérieur nous concerne t il vraiment ?

C’est à ce moment que le micro a été coupé. La phrase suivante, la dernière, était :

Constatant que le Code Général des Collectivités Territoriales et la jurisprudence assurent la protection minimale des droits de l’opposition, nous ne participerons pas au vote.

Compte tenu du « débat » qui a suivi et de l’ambiance détestable, les Verts ont finalement voté contre.

 

 

26/6/2008
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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 03:02
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CONSEIL MUNICIPAL DU 26 JUIN 2008 – INTERVENTION sur LE MUSEE JACQUARD

La délocalisation de l’entreprise CRAYE, certes pas très loin de Roubaix, n’est pas vraiment une bonne nouvelle. Qu’elle ne puisse plus assumer les charges du musée qu’elle a créé non plus.

La ville de Roubaix est en quelque sorte contrainte de prendre le relais pour assurer la sauvegarde et le maintien de ce patrimoine.

Il s’agit dans l’immédiat, on le comprend bien, de mesures conservatoires que nous approuvons totalement.

Il serait en effet très dommageable que cet ensemble de machines textiles, pour la plupart en état de marche, quitte Roubaix et soit dispersé.

La ville doit sa richesse à cette industrie, elle lui doit aussi bien de ses souffrances passées et présentes et elle a la responsabilité d’assumer cette histoire là.

Mais au delà de la préservation du patrimoine, il faudra construire un projet.

Et il nous semble important

  • que la puissance publique en garde la maîtrise

  • qu’il développe toutes les synergies

possibles à Roubaix avec le Musée de Roubaix et ses collections textiles, avec les Archives du Monde du Travail et ses archives sur l’industrie et le mouvement ouvrier,

possibles aussi avec Tourcoing et la métropole,

N’y a t il pas déjà des projets sur l’Union et autour du Peignage de la Tossée ?

  • Et qu’il ne s’enferme pas dans une nostalgie passéiste mais qu’il soit tourné vers l’avenir et la création.

Nous votons ces délibérations et nous serons très attentifs à leurs développements.

Christian CARLIER

26/6/2008

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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 01:47

Pour vous faire une opinion éclairée utilisez les liens. Dos au mur de la polémique médiatique, le conservateur du Musée ( pas l' adjoint en charge du projet !!! ) indique que " rien ne sera caché aux visiteurs " . Alors pourquoi tout cela a été caché aux élus roubaisiens durant plusieurs années, jusqu' à ce que les élus Verts mettent les pieds dans le plat, en exigeant un débat et en obligant à un vote du coneil municipal ?

A Roubaix,

la collaboration rend Verts

  Il ne suffit pas de donner pour être accepté. C'est ce que viennent de découvrir les promoteurs de la collection «Bou­chard », qui est sur le point d'être admise au musée de la Piscine, à Roubaix. L'oeuvre du sculpteur parisien est d'ailleurs incluse dans la programmation des années à venir.

Mais pour les élus Verts de Roubaix, la donation passe mal, d'autant qu'elle s'accompagne d'un projet d'extension du musée sur 300 m2, pour plus de deux millions d'euros. « L'oeuvre de cet artiste vaut-elle un tel investissement ? », s'interroge Chris­tian Carlier, con­seiller mu­nicipal d'opposition (Verts). La question, déjà soulevée en 2007, se pose à la suite d'un article paru dans Le Monde. Car Henri Bou­chard, peintre figuratif du début du XXe siècle, est aussi connu pour quelques actes de collaboration « artistique » entre 1939 et 1945... « Il a déjà été condamné pour cela. Ce qui compte c'est l'intérêt de la donation », explique Jean-François Boudailliez, conseiller municipal (app. MoDem) en charge de la Cul­ture. Lequel met en avant la reconstitution à Roubaix de l'atelier de l'artiste - unique en France - à des fins pédagogiques. « Politiquement, c'est peu pertinent », commente Christian Carlier, qui pourrait ne « pas en rester là ».

  Olivier Aballain 20 Minutes
La Voix du Nord - Edition du mercredi 18 juin 2008
TRANSFERT
Musée Bouchard à La Piscine de Roubaix : à qui profite la polémique ?

Le 15 mai 2007, le conseil municipal de Roubaix adoptait un projet d’extension du musée La Piscine afin d’accueillir l’intégralité du musée-atelier parisien du sculpteur Henri Bouchard. Un transfert qui fait aujourd’hui polémique dans une partie de la presse parisienne.
Les arguments mis en avant par l’article du Monde à l’origine de l’« affaire Bouchard » avaient déjà été avancés par les Verts de Roubaix lors des débats municipaux de l’époque... Henri Bouchard (1875-1960) a collaboré avec le régime de Vichy. Une collaboration strictement « artistique » mais marquée tout de même par un voyage en Allemagne en 1941, des commentaires dithyrambiques sur les conditions de travail des artistes allemands et une proximité avec le sculpteur préféré d’Hitler, Arno Brecker.
 Bruno Gaudichon, conservateur du musée La Piscine et initiateur du rapprochement avec le musée Bouchard avait déjà affirmé à l’époque que « rien de tout cela ne sera dissimulé aux visiteurs. Bouchard a été jugé et condamné à la Libération (suspension de son poste aux Beaux-Arts et interdiction temporaire d’exposer) et il est loin d’être le seul artiste à avoir entretenu une proximité avec Vichy. Par ailleurs, sa belle-fille et conservatrice du musée, Anne Bouchard, a un passé de résistante suffisamment éloquent pour écarter toute forme de doute à ce sujet ».


Autres arguments avancés par les détracteurs de Bouchard : sa participation à certaines commandes d’État (notamment un monument au génie colonisateur français qui a beaucoup déplu aux Verts de Roubaix) et son style académique... Des arguties à l’aune desquelles on pourrait vider une bonne partie des musées nationaux. Jean-François Boudailliez, adjoint au maire de Roubaix en charge de la culture, a toujours mis en avant pour justifier le transfert, « le risque de voir disparaître le musée Bouchard à Paris, administré jusqu’en 2007 par la famille du sculpteur, une famille admirable, blessée par cette affaire qui fait du tort à Roubaix et au musée ».
 Et Jean-François Boudailliez de rappeler l’essence du projet : « La préservation d’un atelier musée exceptionnel qui sera reconstruit à l’identique à Roubaix dans un bâtiment spécialement aménagé à cet effet, et qui comptera 1 400 oeuvres. » Mais pourquoi cette « affaire » n’a-t-elle pas vu le jour avant ? Le musée Bouchard a été classé « musée de France » en 1985, proposé à la ville de Paris en 1990... À moins que la polémique vise davantage à faire du tort à La Piscine, jeune musée (ouvert en 2001) qui se retrouve cette année classé 5e au palmarès national des musées... « La journaliste du Monde a été bien briefée par les Verts de Roubaix, qui se sont toujours opposés à l’extension du musée », note, amer, Jean-François Boudailliez. La meilleure façon de trancher est encore de se faire sa propre opinion : La Piscine organise à partir de samedi et jusqu’au 20 septembre une exposition de dessins et croquis de Bouchard.  •  
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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 11:51

Monsieur le Rédacteur en Chef,

Dans votre article rendant compte du Conseil municipal de Roubaix du 15 mai 2008, et paru dans Nord Eclair le lendemain, vous indiquez que M. Vandierendonck à fait remarquer que j’étais " très fier de [mon] réseau de vidéosurveillance ". Etant ainsi impliqué, je tiens à apporter à M. Vandierendonck et à vos lecteurs les précisions suivantes :

 

Je partage complètement l’analyse développée par Tounès Rahim dans son intervention en Conseil municipal : la généralisation de la vidéosurveillance dans l’espace public pose souvent plus de problèmes (atteinte aux libertés publiques, coût de maintenance, manque d’efficacité…) qu’elle n’en résout, et satisfait davantage chez certains élus à des considérations démagogiques.

Tounès Rahim a donc raison de dire qu’il serait plus judicieux de relancer l’Etat sur le dispositif adultes-relais ou les médiateurs, de financer des actions de lutte contre le décrochage scolaire ou de prévention de la délinquance.

 

De mon point de vue, aucun élu républicain ne peut se sentir " fier " de recourir à la vidéosurveillance. Lorsque j’ai mis en œuvre, par continuité républicaine - en 2002 pour le métro et depuis un an pour le bus et tramway - une décision qui avait été prise en 1998 dans le mandat précédent, j’ai tenu à ce qu’elle s’accompagne d’une véritable politique d’humanisation des transports en commun. C’est pourquoi nous avons embauché 350 personnes. Je maintiens que dans l’espace public la vidéosurveillance seule ne sert à rien et ce choix est en général le fait de villes de droite. En revanche, dans les transports en commun le couplage vidéosurveillance et présence humaine fonctionne. Si les transports de la Métropole sont aujourd’hui plus agréables, plus sûrs et plus sécurisants pour les habitants, c’est avant tout grâce à la présence des agents de prévention dont je veux saluer le travail remarquable et la disponibilité.

 

Et je suis prêt à reprendre ce débat avec le maire de Roubaix quand il veut !

 

Eric Quiquet

Vice-Président de Lille Métropole Communauté urbaine, chargé des Transports urbains

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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 12:17
 

Conseil Municipal de Roubaix.15/05/2008.

" Depuis 19 ans, notre ville mène une politique d’accompagnement financier au ravalement de façades dans un double objectif de valorisation patrimoniale et d’embellissement. Le résultat est visible et satisfaisant sur plusieurs de nos artères comme l’avenue JB Lebas, la Grande Rue ou la Place de la Liberté.


Elle concerne beaucoup d’immeubles à vocation économique et tertiaire : banques, hôtels, commerces, établissements installés en zone franche urbaine, propriétaires institutionnels. Autant d’acteurs, pour lesquels « l’obligation » de ravalement apparaît comme un juste retour des choses au regard des bénéfices retirés de la zone franche.


Cette nouvelle délibération pose des questions de fond que je souhaite, au nom du groupe « Ouvertement à Gauche » vous exposer :


1/ Une rupture d’égalité manifeste et problématique entre propriétaires occupants d’une même rue ou d’une même portion de rue, du fait de l’extrême segmentation à laquelle cette délibération se livre :Comme dans le secteur de la Place Faidherbe, ou rue Pierre de Roubaix : 14 maisons, face au théâtre municipal, rue Decrême, dans la section comprise entre les rues de Lannoy et du Coq Français : une petite dizaine, face dà l’ex-usine aux fleurs transformée en lofts. ... Pourquoi les autres propriétaires de ces mêmes rues, par exemple, dans la section comprise entre les rues de Denain et du Coq Français n’y seraient pas éligibles ? C’est un choix extrêmement sélectif, et qui, au fond, se soucie moins des immeubles ou de leurs propriétaires que de la volonté d’imposer et de passer des décisions autoritairement, à moindres frais. Je comprends bien que rien ne soit trop beau pour vous, Monsieur Boudaillez, mais ayez au moins la décence d’obtenir l’accord des personnes concernées !


2/ le choix inapproprié du ravalement obligatoire. Il s’agit souvent de modestes propriétaires occupants, certainement ni marchands de sommeil, ni loueurs indignes. Pourquoi leur imposer une obligation , quand vous pouvez les inviter, en doublant les primes à participer à ce programme? Je vous propose donc un amendement ; retirer le terme « obligation » dans le paragraphe 3 de la page 143.

Cette obligation que vous vous entêtez à imposer est d’autant plus inopportune qu’elle heurte très directement des préoccupations de plus en plus lourdes de pouvoir d’achat.


Le groupe des Verts estime qu’il n’est pas judicieux et même déraisonnable d’imposer à ces propriétaires une obligation. Nous vous demandons d’emprunter la voie incitative comme l’indique la délibération 08 252 relative à la majoration de 10 % des primes pour tenir compte du coût de la construction.


Enfin, nous vous invitons à une réflexion de fond sur l’urgence de développer à Roubaix un dispositif d’accompagnement financier et de communication pour le développement de l’énergie solaire et du photovoltaïque, car l’énergie coûte et coûtera de plus en plus chère dans l’avenir. A moyens budgétaires limités, entre les façades et les panneaux solaires, nous choisissons les panneaux solaires."

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